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Publié parRémi Ménard Modifié depuis plus de 9 années
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La navigation, les Grandes Explorations et l’essor de la cartographie
Le but de mon atelier aujourd’hui est de vous présenter quelques objets qui ont un lien avec le développement de la cartographie. En fait, ce sont davantage des objets de navigation, qui ont permis à des navigateurs, à une certaine époque, de prendre d’assaut les mers et d’explorer de nouveaux territoires et d’élargir la connaissance de l’espace maritime et d’entraîner le développement de la cartographie. Comment s’appelle le moment dans l’histoire où les puissances européennes se lancent dans la course à la conquête de nouveaux territoires? Les GRANDES EXPLORATIONS. Il faut savoir qu’avant les Grandes Explorations, les Européens croyaient que le territoire qui était habité et habitable était composé seulement de trois continents, l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Parmi ces nouveaux territoires explorés, il y a les Amériques, le Canada et plus précisément la Gaspésie.
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Le XVème siècle des innovations et des Grandes Explorations
Innovation dans les mentalités Reprise du commerce Nécessité de trouver une nouvelle route De multiples facteurs ont favorisé l’Exploration des hautes mers, élargissant la connaissance de l’espace maritime et entraînant le développement de la cartographie. Innovation dans les mentalités Un changement dans les mentalités était nécessaire. L’image qu’on se fait habituellement du Moyen Âge est négative. Ce n’est pas totalement vrai, mais d’un autre côté, leurs croyances étaient toutes fondées sur la Bible. Il n’y avait plus aucune logique scientifique. On a oublié les acquis fondamentaux de l’Antiquité en mathématiques, astronomie, etc. Un exemple : la représentation de la terre. On représente la terre comme une forme plate centrée sur Jérusalem et divisée entre 3 continents : l’Europe, l’Asie et l’Afrique. La cartographie au Moyen Âge est tournée vers la religion, la reproduction du contour des terres importe beaucoup moins que la représentation des textes de la Bible. 2. Reprise du commerce Le Moyen Âge est une période de déclin du commerce et conséquemment, de la cartographie. Toutefois, à la fin de XIIIème siècle, résultant des besoins économiques, les relations commerciales connaissent une énorme croissance. Le nerf de guerre de ce commerce sera les épices. À la fin du XVème siècle, le trafic entre l’Orient et l’Occident devient impossible par voie terrestre (prise de Constantinople en 1453 par les Turcs). Il devient donc nécessaire de trouver une nouvelle route, un nouveau chemin, vers les Indes. Cette route sera nécessairement maritime. Toutefois, la navigation jusqu’à ce moment était cantonnée à la Méditerranée. Ce qui va réellement permettre aux Européens de quitter la Méditerranée pour parcourir le monde, c’est en grande partie grâce aux progrès de la navigation survenus depuis la afin du Moyen-Âge. Les quelques instruments utilisés par les pilotes ont permis de faciliter les traversées océaniques, de parcourir toutes les mers pour aller chercher les richesses convoitées à l’étranger, notamment en Amérique.
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Innovations technologiques : la navigation avant les Grandes Explorations
Elle est côtière : on pratique le cabotage. On navigue sur une mer intérieure : la Méditerranée. On fait de la navigation à l’estime. 3. Innovations technologiques. La navigation avant les Grandes explorations : Elle côtière : on pratique le cabotage. On navigue sur une mer intérieure : tu finis toujours par retrouver la terre un moment donné. Lorsque les navires perdent la terre de vue, les navigateurs doivent observer le Soleil ou les étoiles avec des instruments de navigation. Les difficultés surgissent quand les conditions atmosphériques ne permettent pas de voir le soleil le jour ou les étoiles la nuit.
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La caravelle Les innovations technologiques amènent le développement de la caravelle, qui permet aux Européens de s’aventurer loin des côtes méditerranéennes.
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Le compas magnétique Ça sert à quoi? Ça vient d’où?
Sert à déterminer le cap par rapport au Nord compas ou Nord magnétique. Nord magnétique : c’est le nord géographique affecté de la déclinaison. Ça vient d’où? Les Chinois, 1er siècle avant notre ère Des Chinois aux Arabes : il semble que le XIIème siècle est le moment ou elle est introduite par des marins de l’Océan indien 1. Le cap : Le cap d'un mobile est la direction vers laquelle il est orienté (ou dans le cas d'un navire, la direction où pointe son étrave). C'est l'angle exprimé en degrés (de 0 à 360°), dans le sens des aiguilles d'une montre, entre sa ligne de foi (son axe longitudinal) et le nord. Cet angle se mesure à l'aide d'une boussole, d'un compas magnétique ou gyroscopique. 2. Nord compas ou nord magnétique vs. Nord vrai ou nord géographique qui est la position directement au-dessus du pôle nord. 3. Ça vient d’où? Elle se compose, à l’origine, d’une simple aiguille aimantée, flottant dans un récipient d’eau ; lorsque l’on approche un autre aimant de celui-ci, l’aiguille aimantée, attirée par le magnétisme terrestre, se place sur un axe nord-sud. Rapidement l’aiguille est placée sur un pivot, dans un boîte (boussola) à laquelle on adjoint, au XIVème siècle, une rose des vents ; on obtient alors telle qu’on la connaît aujourd’hui, que l’on appelle aussi compas des mers.
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Le sablier Afin de mesurer le temps, des sabliers étaient employés en complément des cadrans solaires ou de leurs équivalents nocturnes, les nocturnals, qui permettaient de connaître l’heure en fonction de la position des étoiles. Leurs ampoules en verre de Venise comptaient environ une demi-heure et étaient surtout employées la nuit ; un mousse s’occupait de les retourner et s’en servait pour assurer les changements de quart (toutes les quatre heures).
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Le loch Sert à mesurer la vitesse d’un navire
Le loch est un instrument de navigation maritime qui permet d'estimer la vitesse de déplacement d'un navire sur l'eau, soit sa vitesse relative en surface par rapport à la masse d'eau où il évolue. La mesure de la vitesse (V) est indispensable à la navigation à l'estime. La vitesse est obtenue par division de la distance parcourue par le temps passé à effectuer la mesure.
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Le renard Un mémorandum : pour se rappeler
Un renard, pour la marine à voile ancienne, était un mémorandum qui permettait à l'homme de quart ou le timonier de noter pour chaque demi-heure les conditions de navigation. Le cap est relevé toute les demi-heures au compas et indiqué sur le renard par des chevilles emboitées à partir du centre de la rose, selon les aires de vent(ou rhumbs). La vitesse est relevée au loch et indiquée en nœuds sur le tableau par des chevilles. chaque demi-heure les conditions de navigation. --- La navigation à l'estime est pratiquée par les navigateurs lorsque les moyens visuels (visées côtières, point astronomique) ou électroniques (gonio, radar, GPS ...) ne permettent plus le recalage précis et absolu de la position. Il s'agit alors d'estimer la position en se basant sur des paramètres mesurables à bord tels que le temps écoulé depuis le dernier point connu (chronomètre, sablier), la route suivie (compas corrigé de la dérive), la vitesse (loch), la dérive du vent (sillage), la hauteur d'eau (sonde), et en s'aidant des documents nautiques concernant la zone présumée : cartes (lignes de sonde, courants), tables et annuaires de marées... Parmi tous ces paramètres la vitesse, la route suivie (le cap) et l’heure sont indispensables pour entretenir l’estime et nécessitent un enregistrement régulier. Au temps des grands voiliers le renard, instrument simple et rustique, remplissait pleinement cette fonction. Il était utilisé par l'homme de barre ou de quart. Le renard est un instrument de navigation destiné à enregistrer à chaque demi-heure (8 fois par quart de 4 heures) les paramètres nécessaires à la tenue de l’estime : le cap, la vitesse du navire et l’heure de l’enregistrement. Il se compose d’une planchette en bois percée de trous dans lesquels on insère des chevilles en bois maintenues par des ficelles. (voir photos). Le disque des caps est divisé, telle la rose du compas, en 32 quarts de 11,25 degrés chacun (on préférait à l’époque la notation de quart à celle de degré). Sur chacun des 32 rayons de la rose des caps étaient disposés 8 trous destinés à recevoir une cheville. L’enregistrement du cap consistait donc à placer la cheville à l’intersection du cap réellement suivi (la plus proche des 32 directions) et de l’un des 8 trous du rayon représentant la demi-heure courante (on partait généralement du centre et à la fin des 4 heures de quart la dernière cheville se trouvait en périphérie du disque). Le tableau des vitesses est un simple quadrillage sur lequel les vitesses en noeuds sont disposées horizontalement (une cheville entre 1 et 10 noeuds). Eventuellement une deuxième cheville précise la partie fractionnaire de la mesure, exprimée en ¼ de nœud. Les 3 derniers emplacements en bout de ligne sont destinés à cet effet. L'axe vertical représente le temps. L'enregistrement de la vitesse étant réalisé chaque heure, il faut donc 4 lignes d'enregistrement par quart de 4 heures. A la fin du quart, le navigateur vient consulter le renard, et consigne dans le livre de bord, les 8 enregistrements de cap et de vitesse du navire durant les quatre dernières heures de marche. Il retire alors les chevilles du renard et le restitue à l'homme de quart.
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La longue vue
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Les instruments de mesure des astres
Le quadrant L’astrolabe L’arbalestrille L’octant Le sextant Ils servent à mesurer la hauteur angulaire d’un astre au dessus de la ligne d’horizon afin de déterminer la LATITUDE du lieu. Une autre mesure dite LONGITUDE est établie par l, utilisation d, un chronomètre de précision. La LATITUDE et la LONGITUDE serviront à fixer le POINT sur la carte marine. L’apparition du GPS a relégué l’utilisation du sextant.
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La sonde à main Indique la profondeur minimale en un lieu donné.
En cartographie, une sonde indique la profondeur minimale en un lieu donné. Le sondage à main consiste à déterminer la profondeur de l'eau à l'aide d'une sonde à main, plomb qui a généralement la forme d'un cône tronqué ou d'une pyramide tronquée attaché à une ligne de sonde. Sur la sonde que je leur présente plus précisément : provient de Penouille de William West, via Howard Mullen. Recouvert de gras ou de savon au moment du sondage, il permettait de déterminer la nature du fond.
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Jacques de Lesseps La photographie aérienne au service de la cartographie
Gouvernement du Québec fait appel aux services de Jacques de Lesseps pour prendre des photos aériennes de la Gaspésie en 1926 et 1927 afin de dresser un inventaire des forêts gaspésiennes Utilise la technique développée par Edouard-Gaston Deville : la photogrammétrie ou phototopographie Établit son hydrobase à Gaspé
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