présente Chaque automne, dans mon pays de l’Estrie, quand reviennent les journées froides d’octobre et que les montagnes se parent d’or et de feu,

Présentation au sujet: "présente Chaque automne, dans mon pays de l’Estrie, quand reviennent les journées froides d’octobre et que les montagnes se parent d’or et de feu,"— Transcription de la présentation:

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4 Chaque automne, dans mon pays de l’Estrie, quand reviennent les journées froides d’octobre et que les montagnes se parent d’or et de feu, des milliers de canards, de sauvagines, de bernaches et de sarcelles traversent le ciel gris, en formations élégantes, survolant les lacs et les rivières, à la recherche d’une route vers le sud. Leurs cris remplissent l’espace en un immense concert dont le vent bat la mesure.

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7 Ils sont tous au rendez-vous, les grands oiseaux du pays estrien, comme s’ils avait choisi les lacs de mon espace comme ultime gare avant leur grand voyage continental. Les voici en rangs serrés ; canards chipeaux, sarcelles, colverts, malards, souchets, eiders, macreuses, sauvagines, roussettes, bernaches. Ils prennent leurs envols et tournoient au-dessus des maisons et des granges, comme s’ils voulaient lancer un adieu avant le grand voyage.

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11 Et puis, soudainement, comme s’ils avaient confié un mandat à l’un de leurs congénères, voici qu’un grand oiseau aux ailes largement déployées en éventail grimpe haut dans le ciel, tournoie quelques instants, puis file comme une flèche vers les confins de l’horizon. C’est le chef de la formation, celui qui est chargé de diriger le vol. Immédiatement, des centaines de grands canards et d’oies prennent une élégante formation de vol dans le sillage de leur guide. Je ne connais pas de plus beau spectacle.

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15 Ils voleront durant des jours, sans trève, sans repos, ne s’arrêtant que durant quelques courtes étapes, pour se restaurer, jusqu’à ce qu’ils atteignent leur destination hivernale, quelque part le long d’une rivière des Carolines, ou encore d’un bayou de la Louisiane ou d’un grand lac sauvage de la Georgie. Et moi j’hivernerai dans la neige et dans la glace, en pleine froidure, attendant le retour printanier des grands oiseaux de mon pays estrien...

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18 Vieni sul mar - Orchestre André Rieu Mixage audio: F.Bernard Création Florian Bernard Tous droits réservés – 2005 jfxb@videotron.ca

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