Vincent Touloumon – Directeur Général Coopératives Maritimes Etaploises Organisation de Producteurs Pêche Artisanale depuis 1958 3 AVRIL 2008 – CESAM Paris.

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1 Vincent Touloumon – Directeur Général Coopératives Maritimes Etaploises Organisation de Producteurs Pêche Artisanale depuis 1958 3 AVRIL 2008 – CESAM Paris

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3 Ensemble, avançons. Forge de Marine Avitaillement & Equipement Multiservices à la Flottille VALORISATION DE LA PECHE ARTISANALE Valorisation de la Production Dégustation Ecorage Transformation Armement & Groupement de Gestion Assurance

4 n 700 personnes (200 à terre + 500 en mer) n 76 M€ de chiffre d ’affaires (moitié à terre + moitié en mer) n 70 - 100 bateaux – 200 sociétaires n Implantations sur Etaples-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer. n Champ d’action Côte d’Opale ENSEMBLE Ensemble, avançons.

5 PLAN 1. Introduction. « Humaine et efficace » 2. Réalités. « La longue marche » 3. Perspectives. « Passionnantes ! » 4. Conclusions. « Nouvelle Gouvernance » CESAM – PARIS Avril 2008 « Coopératives Maritimes : Réalités et Perspectives. »

6 INTRODUCTION n Définition d’une Coopérative Maritime : Le Rapport 2001 du Conseil Supérieur de la Coopération propose la définition suivante : « les sociétes coopératives ont pour objet la réalisation de toute opération susceptible de permettre le maintien ou de favoriser le développement de la pêche maritime…; la fourniture de services répondant aux besoins professionnels individuels ou collectifs de leurs associés ». n Des principes communs (LES ANCRES) : - Gestion démocratique « un Homme – une Voix ». - La double qualité associé – client (+ associé – fournisseur). - L’affectation des résultats fonction du niveau d’activité de chaque associé. - La proximité économique et sociale (proche du terrain). - La solidarité (mer et terre).

7 INTRODUCTION n Plus de 100 ans d’histoire origine en France : La Grande Crise de la Sardine en 1895. n Réponses à des temps de crise ou des temps d’évolutions réglementaires, mais aussi volonté de se regrouper. n 165 coopératives maritimes en France. n Pourquoi ? - Disposer d’une base à terre – faire jouer l’effet de taille. - Produire et développer. - Accompagner socialement.

8 1. REALITES n Rappel des BASES : - Base à terre, - Produire, - Sociale et solidaire. n Un ORGANE STRUCTURANT - Proche du terrain et des hommes (des bateaux). - A la recherche de la rentabilité économique et financière, mais aussi sociale. - Un organe au service. - Un organe en veille (« qui lève la tête »). n Un ORGANE COHERENT - « un homme – une voix ». - Liée souvent à un territoire (unité sociale). - Interface entre les professionnels et les partenaires de la filière.

9 1. REALITES n Des EVOLUTIONS ET DES DEFIS IMPORTANTS : - La concurrence internationale (source de bien-être et de solidarité mais aussi source de remises en cause et d’adaptations - crises). - La communautarisation des zones de pêches. - La moindre abondance de la ressource halieutique. - Le nécessaire développement durable. - La mondialisation des facteurs d’environnement. n Des FACTEURS STRUCTURELS : - La nouvelle Politique Commune de la Pêche (PCP). - La fixation d’Objectifs Internationaux de Gestion de la Ressource. - La flambée des prix du gasoil.

10 1. REALITES n MAIS AUSSI : - Stabiliser la dimension des flottilles attachées aux Coopératives Maritimes : -> Maintien de la base à terre et de son efficacité taille. -> Maintien de la cohésion sociale (emplois induits). - Gérer de façon pluriannuelle les quotas de pêche. Les impacts socio-économiques n’étant pas bien pris en compte par la Commission Européenne -> actes dirigistes de réduction des flottes et de réduction des quotas. - Installer les jeunes (ascenseur social). -> thème de notre AG CME ateliers 18 Avril 2008. - Renouveler les outils de travail (sécurité).

11 2. PERSPECTIVES n De la RATIONALISATION à la CONSTITUTION DE CENTRES DE COMPETENCES : - Adapter les structures actuelles aux facteurs d’aujourd’hui. - Etendre les compétences pour être efficace. n L’accent est mis sur la VALORISATION : - Des hommes. - Des métiers. - Des produits (sauvages – de terroir).

12 2. PERSPECTIVES n S’engager dans le DEVELOPPEMENT DURABLE : - Concrètement (ENVIRONNt – ECO – SOCIAL). - Charte Pêche Durable et Responsable de la Flottille Artisanale CME. - Réalisations durables (bâtiment hqe …). - « L’Homme est la plus précieuse des richesses ». - Conforter les Jeunes. n Etre un acteur incontournable de la NOUVELLE GOUVERNANCE PECHE de l’UNION EUROPEENNE : - Rapprocher les décisions du terrain. - Intégrer une approche par unité de gestion pêche ou encore appelée pêcherie. - Proposer. - Obtenir la déconcentration des décisions européennes.

13 CONCLUSION n Pêcheur Artisan PRODUCTEUR produit sauvage à forte qualité nutritionnelle n Pêcheur Artisan GESTIONNAIRE « en bon père de famille » n Pêcheur Artisan SENTINELLE DE L’ENVIRONNEMENT développement durable n Coopérative Maritime Acteur de Terrain et CENTRE DE COMPETENCES n Coopérative Maritime VALORISATION n Coopérative Maritime ACCOMPAGNANT SOLIDAIRE n Coopérative Maritime ACTEUR DE L’INTERPROFESSION. n Coopérative Maritime ACTEUR DE TERRAIN DE LA NOUVELLE GOUVERNANCE Ensemble, avançons.

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15 Le développement durable, de quoi s’agit-il? « le développement durable est simplement celui qui répond aux besoins de la génération actuelle sans compromettre l’aptitude des générations futures à satisfaire leurs propres besoins. Semblable développement durable conserve les ressources en terres et en eaux, ainsi que les ressources génétiques (végétales et animales); il est respectueux de l’environnement, technologiquement approprié, économiquement viable socialement acceptable. » (Conseil de la FAO 1988)

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