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Coordination régionale RPIB Aquitaine

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Présentation au sujet: "Coordination régionale RPIB Aquitaine"— Transcription de la présentation:

1 Coordination régionale RPIB Aquitaine
Le R.P.I.B. « jeunes » Coordination régionale RPIB Aquitaine

2 Clinique du « mal être des jeunes »
D’après « Il ou elle va mal: être attentif aux jeunes » Pommereau X, Damade M, Castera Ph Et le conseil local de santé de la Mairie de Bordeaux

3 L’adolescence est une période de transformation physique, psychique et sociale.
Le jeune préfère souvent les actes à la parole. Aux actes sont parfois préférés les maux.

4 Les maux Troubles du sommeil Fatigue Mal au ventre, à la tête, au dos,
Palpitations, douleurs précordiales, Le poids, Il ou elle s’inquiète souvent de sa santé.

5 Les comportements Les essais, les expériences des jeunes peuvent comporter des risques. La prise de risque caractérise l’adolescence mais attention si: Elle survient précocement, Elle se cumule et se répète, Dure, C’est alors une conduite à risque

6 Les conduites à risque S’expriment par des ruptures:
Avec la famille, Avec les amis, Un désintérêt pour les loisirs, la scolarité, le travail. Le cumul des ruptures peut conduite à l’isolement

7 Se souvenir : « P.I.R.E. » Précoces, Plus les manifestations sont :
Intenses, Régulieres, Menant à l’Exclusion, à l’isolement, Plus elles sont inquiétantes.

8 Le garçon exprime sa souffrance de façon violente et impulsive

9 Il ne « va pas mal » si Il cherche des sensations lui donnant le sentiment d’exister. Il se mesure aux risques, aux interdits et aux autres. Il cherche ses limites (notamment corporelles). Il cherche à se démarquer de la société. Il peut en vouloir à la société. Il peut fumer ou boire pour s’intégrer, pour faire comme les copains. Il peut traverser des difficultés scolaires passagères.

10 « Il va mal » si Il prend des risques sur la route (1ere cause de mortalité des garçons de moins de 25 ans) Il est violent contre lui-même, jusqu’au suicide (2eme cause de mortalité) Il est violent contre autrui (vandalisme, agressions) Il cherche les ivresses, la « défonce » Il est en échec scolaire, malgré ses capacités.

11 La fille exprime sa souffrance discrètement en allant jusqu’à la disparition

12 Elle ne « va pas mal » si Elle cherche à éviter ses problèmes
Elle peut avoir la sensation d’être mal. Elle prend soin de sa peau. Elle s’inquiète de sa ligne Elle se pose des questions sur sa sexualité et la maternité (sur sa féminité).

13 « Elle va mal » si Elle se « casse » en fuguant tout en souhaitant qu’on vienne la chercher. Elle s’évanouit de façon répétée, a des « crises de spasmophilie », prend des tranquillisants, prescrits ou non, et peut aller jusqu’au suicide. Elle coupe sa peau dans laquelle elle est mal (poignets, avant-bras) Elle ne mange plus (anorexie) ou mange trop, avec des vomissements provoqués (boulimie), et en perd ses règles. Elle a des conduites sexuelles à risque, des rapports non protégés, espérant secrètement « changer d’état »

14 Si un jeune présente des signes de souffrance habituellement présentés par l’autre sexe, ceci doit être considéré comme un marqueur de gravité. Ceci est vrai, même si aujourd’hui les spécificités de chaque sexe sont moins tranchées.

15 La cause de la souffrance est souvent méconnue du jeune.
Il peut s’agir : De problèmes psychologiques ou de maladies mentales (dépression, psychose…), D’un vécu infantile traumatique (abus sexuel, deuil, abandon…), De tensions relationnelles (famille, amis, professeurs…) ou d’exprimer bruyamment la souffrance de ses proches (relations familiales perturbées).

16 L’écoute est toujours nécessaire pour permettre au jeune de mettre en mots ce qui nécessitait violence, rupture ou maux, même si ce n’est pas toujours suffisant.

17 Les consommations des jeunes

18 Coordination régionale RPIB Aquitaine
DEFINITIONS Coordination régionale RPIB Aquitaine

19 Coordination régionale RPIB Aquitaine
Usage ou Usage Simple Usage de substances (légales ou illégales), dans des quantités et des modalités faisant courir des risques considérés comme suffisamment faibles pour être acceptables d’un point de vue sanitaire et/ou social, selon les données actuelles de la science. On parle parfois d’usage à faible risque Du point de vue scientifique, il existe toujours un risque associé à un usage. Coordination régionale RPIB Aquitaine

20 Coordination régionale RPIB Aquitaine
Usage à risque Usage de substances dans des quantités ou suivant des modalités exposant la personne à un risque considéré comme significatif d’un point de vue sanitaire et/ou social. Il n’y a pas actuellement de dommages avérés dus à l’usage. Les seuils à risque sont variables selon les produits et peuvent diminuer jusqu’à l’abstention dans certaines circonstances: grossesse; enfance; prises de médicaments; conduites de véhicules…… Nous sommes ici dans une configuration assez proche de la situation où un médecin découvre une hypertension artérielle, une hyperglycémie, une hypercholestérolémie, alors que le patient ne souffre d’aucun dommage. Il s’agit d’une anomalie exposant le patient à une augmentation statistique du risque de présenter un problème de santé dans le futur. Or, la découverte de ces anomalies engage assez systématiquement une action de traitement, alors que ce n’est pas encore le cas pour des comportements à risque. Coordination régionale RPIB Aquitaine

21 Coordination régionale RPIB Aquitaine
Usage nocif L’usage de substances a entraîné des conséquences sanitaires ou sociales dommageables avérées pour l’usager. On a pu éliminer le diagnostic de dépendance. L’usage nocif ne se définit pas par rapport à des seuils à risque et peut exister en dessous de ceux-ci. En l’absence de certitude sur l’absence du diagnostic de dépendance, le diagnostic d’usage nocif ne peut-être retenu. Coordination régionale RPIB Aquitaine

22 Addiction - dépendance
La personne n’a plus la possibilité de maîtriser son usage. La maladie addictive doit être diagnostiquée précocement et traité spécifiquement La maladie addictive c’est comme le cancer : Le repérage diagnostic doit être le plus précoce possible, et une fois diagnostiqué, la mise en place d’une stratégie thérapeutique doit être le plus rapide possible. DSM V: Trouble d’usage plus ou moins sévère Coordination régionale RPIB Aquitaine

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24 Pourquoi repérer plus particulièrement les consommations?
Elles peuvent être le signal d’un mal être. Elles peuvent être responsables de complications somatiques, psychiatriques, familiales, sociales, professionnelles, scolaires. Elles peuvent mettre le jeune dans une situation à risques (routier, sexuel, violences….)

25 Quand repérer les consommations?
Le jeune peut en parler spontanément ; Les parents sont inquiets ; Face à des signes d’alerte: mal être ; ivresses ; De façon systématique. Pour repérer ce qui ne se voit pas

26 Épidémiologie des modalités de consommation

27 Niveaux d’expérimentation élevés
Expérimentation des produits chez les adolescents français de 11 à 15 ans (enquête HBSC OMS 2010) Niveaux d’expérimentation élevés 6ème : Alcool (59,3%) – Tabac (12,7%) – Cannabis (1,5%) 3ème : Alcool (83,2%) – Tabac (51,8%) – Cannabis (23,9%) 2nde : Alcool (90,9%) – Tabac (60,1%) – Cannabis (31,5%) Expérimentation des produits illicites (hors cannabis) ou détournés en fin de collège Nombre d’usagers : 8,7% des élèves de 4ème et 3ème Produits consommés : produits à inhaler (3,5% d’usagers) > cocaïne (2,3%) > médicaments (2%)> ecstasy, héroïne, LSD (1%) Niveau d’usage faible mais nette augmentation de la consommation de cocaïne ces dernières années Le passage de la 4ème à la 3ème = période charnière pour l’expérimentation du tabac et des drogues illicites (hors cannabis)

28 Usages réguliers chez les adolescents français de 17 ans en hausse (ESCAPAD 2014)
OFDT, 17 ans, journée défense et citoyenneté (ex d’appel à la défense, jeunes, santé et consommations Tabac: expérimentation 68% en baisse, usage mois 43% et régulier 32% en hausse (moins qu’en 2000) Alcool: expérimentation 89% et mois 72% en baisse régulier 12% en hausse (plus qu’en 2000) Cannabis: expérimentation 48% (plus qu’en 2000) mois 25% et régulier 9% en hausse (fin de la baisse observée depuis 2003) Produits stimulants en hausse (MDMA/ecstasy ++, cocaïne, amphétamines) X3 en 15 ans

29 Enquête LYCOLL (Mai 1999) (3749 élèves de 3eme et 2eme)
La prévalence des ivresses est proportionnelle à l’intensité du tabagisme et au cumul avec le cannabis: les consommations à risque sont intriquées. La fréquence des tentatives de suicide croit avec les consommations à risque, surtout chez les filles. Il en est de même de l’impulsivité, du sentiment de popularité, du passage à l’acte sexuel.

30 Usage problématique de jeux vidéo
FACTEURS ASSOCIÉS sexe masculin, précocité de l’usage, défaut de surveillance et de communication avec les parents, vulnérabilité psychique…

31 Augmentation du cannabis
Evolution de l’offre (herbe ou résine) Herbe perçue comme un produit naturel, hausse de l’auto-culture pour usage personnel ou entourage, THC + Crise: pression croissante, difficulté d’emploi et d’insertion Cannabis et stimulants pour aider à tenir Hétérogénéité de l’image du cannabis alors que cocaïne et héroïne sont unanimement jugées dangereuses Cannabis: risques routiers, usages problématiques, mais mal connu du grand public

32 Les adolescents un public difficile à atteindre
Les demandes d’aide n’interviennent pas spontanément même lors d’un usage élevé* : Parmi les usagers réguliers de cannabis : 0,6% de demandes d’aide Parmi les usagers quotidiens : 6,3 % de demandes d’aide Nos dispositifs qui par les CJC ont une mission d’ « aller vers » ont un rôle essentiel à jouer L’entourage et la communauté adulte sont des acteurs incontournables pour repérer et faire le lien * Obradovic et al – Usage problématique du cannabis – Revue de la littérature internationale – OFDT/Fédération Addiction

33 En famille! 94% des parents sont préoccupés par les pratiques potentiellement addictives que pourraient avoir leur adolescent 40% des parents estiment que leur adolescent a une pratique addictive contre 19% des adolescents eux-mêmes Lors d’une consommation problématique le sujet est source de conflit entre eux pour 25% des parents et pour 70% des adolescents Dans les situations de polyconsommation les parents 61% sont aussi nombreux que les jeunes 68% à reconnaître un conflit entre eux 16% des parents et 23% des adolescents ont entendu parler des CJC ou autre lieu mais ne savent pas exactement de quoi il s’agit 97% des parents et 90% des adolescents s’accordent à dire que ces lieux sont utiles…

34 Une majorité de jeunes s’arrête à l’expérimentation ou à un usage modéré et occasionnel.
La consommation est conviviale, récréative, jamais seule, en petits groupes de pairs, peu fréquente. Consommation plaisir, à la recherche de sensations. D’autres cherchent à renforcer le sentiment d’identité et d’appartenance au groupe. L’utilisation auto-thérapeutique, plus régulière et solitaire est bien sûr plus inquiétante. La répétition des ivresses, des « défonces », « à tomber par terre », même rares et espacées, dénote un passage à une consommation toxicomaniaque, toujours problématique.

35 Plus les consommations sont:
Précoces Régulières Durables Solitaires Importantes jusqu’à l’ivresse et la « défonce » Plus elles sont: Intriquées (poly-consommateurs) Problématiques Symptomatiques d’un mal être, de difficultés personnelles, d’une pathologie mentale, d’un trouble de la personnalité.

36 Se souvenir : « P.I.R.E. » Précoces, Plus les consommations sont :
Intenses, Régulieres, Menant à l’Exclusion, à l’isolement, Plus elles sont inquiétantes.

37 Facteurs de risque individuels et environnementaux

38 Facteurs psychologiques
Faible estime de soi Timidité Autodépréciation Réactions émotionnelles excessives Difficultés à faire face aux évènements Difficultés à avoir des relations stables et à résoudre les problèmes interpersonnels

39 Facteurs psychiatriques
Troubles d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TADA) Troubles de l’humeur (dépression, trouble bipolaire) Tentatives de suicide à répétition Troubles anxieux Troubles du comportement alimentaire Troubles de la personnalité (antisociale, borderline…)

40 Facteurs environnementaux
Antécédents familiaux de conduites addictives Fonctionnement intrafamilial, le mode d’éducation, la tolérance des parents pour l’usage des produits et pour la transgression des règles Les évènements de vie (deuils, séparations, agressions, incestes….) L’influence des pairs, du groupe La précarité, l’absence de scolarisation, la marginalité.

41 Une population hétérogène
Des jeunes encore très « parents dépendants »  Des jeunes déjà « adultes », insérés socialement (travail, famille)……. Des jeunes « ados » - adulescents – en errance entre l’enfance et la position adulte. Des jeunes en grande difficulté, non insérés (déscolarisés, sans travail, à la famille absente)

42 Clinique des consommations

43 L’alcoolisation aiguë
Le « binge drinking » ou la recherche rapide de l’ivresse, est en augmentation régulière. Les risques principaux en sont : Le coma éthylique La pancréatite aiguë Être agresseur Être victime (vols, viols, coups, accidents) Des passages à l’acte : rapports sexuels non protégés, tentatives de suicide, consommations non contrôlées de substances dangereuses L’amnésie de ce que l’on a dit, fait, subi.

44 Le cannabis Les feuilles de Marijuana, séchées, ainsi que les tiges, sont écrasées et roulées dans du papier à cigarette, pour former « un joint ». Cette herbe, souvent appelée « beuh » est vendue le plus souvent pure. Le joint est fumé. Les effets apparaissent en quelques minutes et durent plusieurs heures.

45 Ca marche comment? Le TétraHydroxyCannabinol (THC) = la substance psycho-active. Des taux variables de 1 à 50 pour les produits trouvés dans le « commerce », donc des effets difficiles à prévoir. Effet maximal en 7 à 10 mn après inhalation. Se fixe sur le cerveau+++ (jusqu’à 18 mois après le dernier joint pour un gros consommateur). Elimination urinaire jusqu’à 21 jours après la dernière prise. Cultivé dans un milieu chaud et sec le cannabis va produire une résine pour lutter contre la sécheresse. C’est cette résine, présente en abondance dans les feuilles et sommités florales, qui est particulièrement riche en THC, ou tétrahydroxycannabinol, une substance psycho-active. Après inhalation, 15 à 50% du THC passe dans le sang, avec un taux maximal en 7 à 10 minutes. Très lipophile, le THC se distribue dans tous les tissus riches en graisses (notamment le cerveau). Ainsi, les effets psychiques du cannabis se prolongent longuement, bien après la chute des concentrations sanguines. L’élimination urinaire est lente et on retrouve des THC dans les urines 7 à 14 jours après la dernière prise et 7 à 21 jours chez les consommateurs réguliers. Après un premier joint, il faut 10 à 30 jours au minimum pour que le THC soit complètement éliminé du SNC, mais il faudra attendre jusqu’à 18 mois chez un grand consommateur de cannabis. Le cannabis est la seule drogue qui se stocke dans le cerveau, expliquant qu’un seul joint par semaine est responsable d’une intoxication chronique.

46 Effets aigus du cannabis (1)
L’ivresse cannabique: Dure 3 à 8 heures et jusqu’à 24 heures pour les perturbations cognitives. Sont recherchés le bien être euphorique, l’hyperesthésie sensorielle, la phase extatique, le sommeil. Sentiment de ralentissement du temps et trouble de la coordination motrice Tachycardie, hypotension orthostatique, démarche ébrieuse, hyperhémie conjonctivale, mydriase.

47 Effets aigus du cannabis (2)
La « crise blanche » connue des consommateurs : Exacerbation des effets Sentiment de malaise avec pâleur (crise d’angoisse) Attaque de panique (ou « bad trip »): Sentiment de ne plus maîtriser les effets du produit. Peut motiver l’arrêt de la consommation. Syndrome de dépersonnalisation: Peut survenir immédiatement après la prise et durer plusieurs semaines, Angoisse chronique avec sentiment d’étrangeté, de déjà-vu, troubles de concentration, troubles de mémoire, humeur dépressive….

48 Troubles psychotiques et cannabis
Psychose cannabique aiguë: bouffées délirantes aiguës liées à de fortes doses de cannabis. Évolution favorable en 8 jours à 3 mois, spontanément ou avec neuroleptiques, à condition d’arrêter le cannabis. 15 à 41% des schizophrènes consomment régulièrement du cannabis. Ce dernier apparaît de plus en plus comme un co-facteur probable de déclenchement de la maladie, sur un terrain favorable.

49 Les effets neuro-psychiques à long terme
Troubles cognitifs (mémoire à court terme): Chute des résultats scolaires, Absentéisme, Désinvestissement plus ou moins global. Syndrome amotivationnel: Apragmatisme important, Perte d’intérêt, Anhédonie, Intolérance aux frustrations, Ralentissement psychique. L’usage régulier du cannabis entraîne des troubles cognitifs avec répercussion sur la scolarité: Chute des résultats scolaires, Absentéisme, Désinvestissement plus ou moins global. Ceci concerne surtout la mémoire à court terme. Ceci était considéré comme réversible, mais des études récentes semblent montrer que la forte consommation de cannabis en période de plasticité neuronale, avant ans, peut entraîner des troubles irréversibles. Certains ados vont développer un syndrome amotivationnel: Apragmatisme important. Perte d’intérêt. Anhédonie. Intolérance aux frustrations. Ralentissement psychique. Du fait de ses effets anxiolytiques, le cannabis annihile tout stress, or le stress est un des moteurs de la motivation scolaire. De plus, le cannabis est la solution la plus simple pour combler tout manque. La dépression causale ou induite va venir aggraver le syndrome amotivationnel.

50 Autres effets chroniques du cannabis
Le risque relatif de cancers des voies aéro-digestives supérieures et des poumons est 2,6 à 8,2 fois plus élevé que chez les non consommateurs et plus précoces. Les artérites sont plus fréquentes et surtout plus précoces Le cannabis augmente le risque d’un accident de la route, d’un accident au travail Le cannabis potentialise les effets de l’alcool, des barbituriques, de la caféine et des amphétamines.

51 Syndrome de sevrage 5% des consommateurs réguliers vont présenter un syndrome de sevrage. Le syndrome de sevrage commence un jour après l’arrêt et peut durer 4 à 14 jours avec un pic entre le deuxième et le 6eme jour: Irritabilité ; anxiété ; humeur dysphorique, troubles du sommeil ; parfois comportements agressifs. perte de l’appétit et nausées ; diarrhées; modifications de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle; tremblements ; sueurs.

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53 LE REPERAGE

54 Les objectifs du repérage
Repérer si le jeune manifeste des signes de mal être et parmi ces signes, les consommations de substances psycho-actives. Permettre au « jeune » d’identifier ce qui pose éventuellement problème, dans sa vie et dans ses consommations. Être vigilant sur le « P.I.R.E. » Toujours rappeler le strict respect du secret médical

55 Il est important de se centrer sur ce qui fait problème pour le jeune.
La majorité des jeunes ne vont pas mal et ont des consommations à faible risque. Les facteurs de risque individuels et environnementaux des consommations problématiques et du mal être sont, pour l’essentiel, les mêmes. Certains comportements, certains symptômes, peuvent traduire aussi bien un mal être qu’être la conséquence directe des produits. Il est important de se centrer sur ce qui fait problème pour le jeune.

56 Toute réponse positive témoigne d’un risque accru de mal être
TSTS CAFARD (12-18) Traumatologie: As-tu déjà eu des blessures ou un accident, même très anodin, cette année?? Sommeil: As-tu des difficultés à t’endormir le soir? Tabac: As-tu déjà fumé, même si tu as arrêté?» Stress : Es-tu stressé (ou tendu) par le travail scolaire, ou par la vie de famille, ou les deux? Toute réponse positive témoigne d’un risque accru de mal être

57 TSTS CAFARD REPRENDRE LES QUESTIONS POSITIVES
Sommeil  Cauchemars: fais-tu souvent des cauchemars? Traumatologie  Agressions: as-tu été victime d’une agression physique ? Tabac  Fumeurs quotidiens: fumes-tu tous les jours du tabac? Si oui faire l’ADOSPA Stress scolaire  Absentéisme: Es-tu souvent absent ou en retard à l’école? Stress familial  Ressenti familial Désagréable: dirais-tu que ta vie familiale est désagréable? Les réponses positives traduisent un risque augmenté de mal être

58 Un questionnaire standardisé
Outil médiateur neutre, Réduit le sentiment d’intrusion. Permet au jeune d ’identifier les problèmes. Pour consacrer l’essentiel du temps à l’écoute et non aux questions.

59 ADOSPA - Êtes vous déjà monté(e) dans un véhicule (Auto, moto, scooter) conduit par quelqu’un (vous y compris) qui avait bu ou qui était défoncé(e) ? - Utilisez vous de l’alcool, du cannabis ou d’autres drogues pour vous Détendre, vous sentir mieux ou tenir le coup ? 3-Avez vous Oublié des choses que vous deviez faire (ou fait des choses que vous n’auriez pas faîtes) quand vous utilisez de l’alcool ou du cannabis ou d’autres drogues ? - Consommez vous de l’alcool, du cannabis ou d’autres drogues quand vous êtes Seul(e) ? 5- Avez vous déjà eu des Problèmes en consommant de l’alcool, du cannabis ou d’autres drogues ? - Vos Amis ou votre famille vous ont-ils déjà dit que vous devriez réduire votre consommation de boissons alcoolisées, de cannabis ou d’autres drogues ? Deux réponses affirmatives indiquent un usage nocif de substances psychoactives

60 A la fin du repérage Après TSTS Cafard et ADOSPA
« Si je résume, vous dîtes que…..c’est bien ça ? »

61 Qu’appelle t’on une intervention brève ?

62 L’intervention brève : objectifs
 Provoquer une prise de conscience  Inciter à un changement de comportement  Respecter le choix du patient… Amener le jeune à s’approprier le fait que ses consommations posent problème ou à dire qu’il ne va pas bien est déjà une avancée majeure

63 Prendre conscience de quoi ? Changer quel comportement ?
Toujours partir de ce qui est un problème pour le jeune, selon lui, et non selon nous. Lui permettre, grâce à l’ADOSPA, grâce au TSTS, grâce à l’écoute, d’identifier son ou ses problèmes. L’inciter à chercher les solutions pour agir sur son ou ses problèmes, s’il le souhaite. L’accompagner, l’aider et éventuellement l’orienter.

64 L’intervention brève: principes
Feed-back: aider le jeune à identifier ce qui fait problème. Responsabiliser Advice : on donne son avis sur les changements que le jeune souhaite opérer. Menu: moyens possibles. Empathie: pas de jugement. Self-efficacy: encourager.

65 1 - Restituer le repérage.
F E D B A C K Le jeune est invité à reprendre les problèmes qu’il vient d’identifier. Il est invité à évoquer les désagréments, les risques encourus. L’intervenant partage le diagnostic avec le jeune. Dire par exemple: Madame, Monsieur, le score du test que vous venez de passer… …vous situe dans 1 consommation à faible risque; sauf dans les situations particulières (grossesse, maladie, traitement) votre consommation ne devrait pas nuire à votre santé. Connaissez vous le niveau de consommation à ne pas dépasser? …vous place dans une « zone de risque »: êtes vous d’accord pour que nous en parlions? …fait envisager des difficultés avec l’alcool: qu’en pensez vous? Peut être est ce quelque chose dont nous pourrions parler ensemble Et ceux qui sont dans la catégorie à risque Je vous propose de vous dire quelques mots sur le risque alcool Expliquer le risque alcool Toute activité comporte un risque, consommer de l’alcool aussi Le risque alcool est souvent inconscient parce qu’il apparaît pour des consommations tout à fait admises socialement Il commence à partir de 2 verres par jour pour les femmes et 3 verres par jour pour les hommes, pendant plusieurs années Nous ne parlons pas ici d’alcoolisme mais bien de consommations « ordinaires » Les risques encourus sont des risques sur la santé et peuvent diminuer l’espérance de vie

66 2- Si problème(s) R E S P O N A B I L A D V I C E Qu’est ce que le patient identifie vraiment comme un problème, pour lui ? Est-il prêt à changer quelque chose ? Le changement de comportement appartient au patient. Intérêt de la réduction Dire par exemple Pour ne pas courir de risque inutile pour votre santé, il serait intéressant de réduire votre consommation, qu’en pensez vous? Ou encore Les troubles x ou y que vous avez évoqués pourraient être liés à votre consommation d’alcool; pouvez vous envisager de la modifier et vérifier s’ils persistent… De votre point de vue, quels bénéfices pourriez vous attendre d’une réduction de votre consommation d’alcool?

67 Il est possible de situer la motivation à changer du jeune
A ce stade Il est possible de situer la motivation à changer du jeune

68 consommation (ambivalent)
Persévère dans son Changement sans tentation, certain à 100 % Tente de maintenir son changement de comportement Accomplissement Maintien Consommateur satisfait ou indécis rechute Action pré intention Pré contemplation Change son comportement de consommation D’après le cycle de Prochaska et Di Clemente: les 6 étapes d’un changement de comportement. Au stade de contemplation, la personne n’envisage pas de changer son comportement dans les 6 prochaines mois: « je consomme de l’alcool et je n’ai pas l’intention d’arrêter. Je suis très bien comme ça. » Au stade d’intention, le sujet envisage de changer ses habitudes dans un avenir relativement proche. Il pèse le pour et le contre: « je consomme de l’alcool, mais j’ai l’intention d’arrêter (ou de changer) bientôt. » Au stade de préparation, la décision est prise et la personne se prépare au changement. Elle demande conseil, recherche des informations: « je consomme, mais j’ai décidé d’arrêter ou de modifier sérieusement ma consommation dans le mois qui vient. » Au stade d’action, la personne modifie ses habitudes. Cela lui demande beaucoup d’attention et d’énergie au quotidien: « je suis en train de modifier ma consommation. » Au stade de maintien, la personne évite de revenir au comportement antérieur: « j’ai modifié ma consommation depuis moins de 6 mois ». Envisage de changer son comportement de consommation (ambivalent) Décide de changer Préparation Intention contemplation

69 La progression en spirale (P&DC 92)
Maintien action contemplation préparation

70 3- « comment changer ?» Le jeune a-t-il des idées pour changer?
Comment peut-il diminuer les risques encourus? Je ne bois plus avant d’entrer en boite, Je ne fume plus seul des pétards, Je vais en parler à un psy ou à….. Je vais faire du sport Je ne bois plus à la maison…. M E N U E M P A T H I Les méthodes pour réduire la consommation Dire par exemple Comment allez vous vous y prendre pour réduire votre consommation? Puis si nécessaire faire des propositions Réduire la fréquence (pouvoir prendre des repas sans vin, ou des soirées sans apéritif, ou des jours sans alcool,…) Diminuer les quantités (à chaque apéritif, à chaque repas, lors de fêtes,…) Modifier les habitudes de consommation (mettre 1 deuxième verre pour l’eau, …) C’est à vous de faire votre choix Objectifs Repérer les circonstances où l’on boit le plus Définir des conduites de rechange Se donner des points de repères Importance du journal de bord Proposer des objectifs, laisser le choix

71 4- si résistance « En reparler ? »
Si vous avez bien conscience des risques encourus et si vous jugez que cela en vaut la peine, je respecte votre choix. Mais, vous pouvez toujours revenir en parler, je serai là pour vous aider. Je peux vous donner un document, au cas où vous souhaiteriez vous informer un peu plus. Donner la possibilité d’en reparler lors d’une prochaine consultation, Dire Nous avons évoqué la question aujourd’hui d’une modification de votre consommation d’alcool Je vous propose que nous en reparlions la prochaine fois que vous viendrez consulter (ou dans 6 mois, ou à l’occasion de…) Mais de votre côté, n’hésitez pas si besoin à en reparler, même avant cela A savoir Une intervention brève peut se dérouler sur un seul entretien Mais il est utilse de se donner la possibilité de se revoir C’est un signal d’intérêt pour la démarche Et cela permet de réévaluer le niveau de dépendance Avec quel délai? Selon vos possibilités, la disponibilité du patient, la dynamique de l’intervention Optimum: entre 2 mois et un an Plaquette d’ « information »

72 5- Résumer et encourager
L F I C A Y Résumer ce qui a été dit au cours de la consultation: Redéfinir ce qui fait problème, Intérêt de changer pour le patient, Reformuler ce que le patient a prévu pour diminuer les risques Proposer de refaire le point lors d’une prochaine consultation (on donne le RV) Reformuler les objectifs et résumer la situation pour revenir à une consommation non dangereuse Afin d’obtenir les bénéfices x ou y que nous avons évoqué ensemble Pour passer en dessous du seuil de 3 (2) verres Est-ce que j’ai bien résumé notre discussion? Est ce que vous avez envie de tenter cette démarche? Selon la réponse Oui franc: on passe au livret « action » et à la proposition d’(accompagnement, Non: « vous pouvez toujours revenir en parler » Hésitation: prendre le temps et ne pas confronter Donner une documentation

73 L’orientation est possible si:
Le jeune est volontaire et préparé, L’intervenant lui a bien expliqué l’intérêt de cette orientation et ses objectifs, L’intervenant reste disponible si le jeune le souhaite. Sinon poursuivre les rencontres jusqu’à ce que les bonnes conditions soient remplies. Un accueil privilégié des structures ressources pour les membres des réseaux. L’orientation est une urgence en cas d’addiction:

74 Orienter Comment?

75 Avant tout le médecin traitant
Car il coordonne les soins du patient, Car il n’a peut être pas repéré le problème, Mais il peut ne pas être formé à ce type de problématiques, Mais le patient peut ne pas vouloir l’informer, D’autant plus si c’est le médecin de la famille Suggérer le choix d’un médecin traitant si besoin, si le patient le souhaite +++

76 Les consultations jeunes consommateurs (CJC) Les C. S. A. P
Les consultations jeunes consommateurs (CJC) Les C.S.A.P.A Les consultations hospitalières www. Addictoclic.com Consultations d’addictologie d’Aquitaine En ligne pour la rentrée de Septembre 2014 Ne pas oublier en Gironde, le site destiné aux « jeunes » :


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