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Publié parSabine Champagne Modifié depuis plus de 9 années
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Les scénarios de transition énergétique: construction des futurs et négociation internationale P. Criqui EDDEN, CNRS-UGA P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 1
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Sommet du G7, 8 juin 2015 P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 2
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Outils pour une approche multi-échelles P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 3
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Tools: IAMs in the FP7 AMPERE project Source: Elmar Kriegler PIK, AMPERE Venice meeting, 23-25 May 2012 P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 4
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La démarche des modèles d’évaluation pour le climat L’essentiel des travaux de modélisation appliquée pour les politiques climatiques s’appuie sur: 1.une Analyse Coût-Efficacité pour un objectif exogène et non une Analyse Coût- Avantage 2.le principe d’égalisation des Couts Marginaux de Réduction – par des taxes ou des permis – afin de minimiser le coût total de la politique A A+B CMRa+b €/tC Réds B CMRa CMRb Oa Ob Oa+Ob Ra Rb P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 5
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Source: Elmar Kriegler PIK, AMPERE Venice meeting, 23-25 May 2012 60 50 240 200 FP7 AMPERE: diagnostics and validation P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 6
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Climate goals and delay: Delayed action results in the need for unprecedented mitigation in the following decades Near-term climate action by 2030 will be critical: − Continuation along current pledges exhausts ~70% of the emissions budget by 2030 − The lack of near-term mitigation needs to be compensated by massive emissions reductions later in time The findings suggest global GHG emissions targets by 2030 of less than 50 GtCO2 globally with a 40% reduction for Europe Implications of delayed action for reaching 2°C P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 7
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Outils pour une approche multi-échelles P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 8
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From the “jungle” of scenarios to the “French garden” of the transition trajectories SOB riety EFF iciency DIV ersity DEC arbonization Priority to Nuclear Energy Diversifi- cation Priority to Renewable En. BaU négaWattADEMEANCREdivNégatep Greenpeace GRDFRTEnouvmixRTEmed WWFANCREsob DGECams-oANCREele Global ChanceENCILOCARBrenfUFE 4 Trajectories: Explored by 15+1 scenarios: Very low demand (-50% en 2050) Low demand (-20% en 2050) Transition BaU P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 9
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EFF: the “first best” scenario ? Source: P. Criqui P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 10
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EFF: The role of building retrofit Building energy retrofit is a key dimension of energy demand reduction In EFF all existing buildings should be retrofitted in 2050, to a high level of energy performance Source: Carbone 4 P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 11
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EFF: trend changes in transport EFF supposes a leveling-off and after 2030 a decrease in total personal mobility It also supposes that in 2050 EV or HEV represent 2/3 of total vehicle stock (with 28% of gas vehicles) Source: Carbone 4 P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 12
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EFF: 70% RES with 55% of VREs in power generation 55% VREs PV 55 WND 85 Source: Carbone 4 P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 13
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“First best” and “second best” scenarios: towards a dynamic management of the energy transition P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 14
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Outils pour une approche multi-échelles P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 15
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Bienvenue au XXI ème siècle ! A Copenhague, les représentants des Etat-Unis demandent à pouvoir participer à une réunion des grands pays émergents P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 16
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Copenhague-2009: un accord a minima L’accord souhaité: 1.Moins de 2°C d’augmentation des températures 2.50 % de réduction des émissions globales en 2050 3.80% de réduction des émissions Annexe 1 4.Stabilisation pour Non Annexe 1 entre 2020-2030 5.Financement de l’adaptation et de l’atténuation dans les pays en développement (jusqu’à 100 G$/an en 2020) La réalité: seulement 2 / 5 + –Fin janvier 2010: engagements domestiques « bottom-up » pour l’Annexe 1 et MANAs pour Non-Annexe1 –COPs à Cancun, Durban, Doha, Varsovie, Lima et COP-21 à Paris P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 17
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De Copenhague à Paris-Climat 2015: un changement de paradigme Entre Kyoto et Copenhague, « le monde a changé de base » car les pays émergents sont devenus des acteurs – et des émetteurs – majeurs Pour la négociation cela signifie le passage d’’une approche Top-Down (Kyoto), à une approche Bottom-Up (post-Copenhague) et d’une approche ONU englobante à une approche d’engagement nationaux, indépendants a priori des échanges internationaux de permis Le projet DDPP (J. Sachs-L. Tubiana) et le rapport New Climate Economy (F. Calderon-N. Stern), présentés à l’ONU en septembre 2014 marquent ce changement de paradigme Après la formule "global cap + burden sharing + emission trading" le concept central pour la négociation de Paris est devenu celui des INDCs (contributions nationales) P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 18
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DDPP – The Deep Decarbonization Pathways Project 2050: 1-2 tCO2 pc and pcGDP of US 42 000 * 1.015^40 = 76 000 EU 32 000 * 1.015^40 = 58 000 CH 8 000 * 1.050^40 = 56 000 2050 HC-IC MC-IC LC-EC MC-EC P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 19
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Les trois piliers de la décarbonisation (Jim Williams, E3 San Francisco, Science 2012) P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 20
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Des voies de décarbonisation diversifiées P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 21
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Propos d’étape, avant COP-21 Les voies de la transition énergétique sont multiples, même si elles sont toutes difficiles… Les scénarios permettent de construire des images du futur qui constituent des objets communs, mis en débat Ils permettent de rendre concevables les futurs décarbonés, pour les acteurs étatiques, industriels, ou de la société civile Dans la négociation il est important de construire des engagements nationaux, même s’ils apparaissent initialement en deçà du nécessaire: –Les processus de gestion dynamique des engagements par cycles de négociation (5 ans ?) permettront de réviser les intentions initiales –Ils rapprochent du point de basculement (tipping point) à partir duquel apparaitra un " late-mover disadvantage " P. Criqui CNRS-UGA Entretiens européens24 juin 2015 22
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