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Publié parThierry Bergeron Modifié depuis plus de 9 années
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QUI EST MON PROCHAIN? LE BON SAMARITAIN LUC 10 :
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INTRODUCTION L’homme a toujours besoin de modèle sur lequel il va chercher à calquer sa vie. En ce qui concerne la Bonté, il y a dans la bible, un homme bon dont le comportement exemplaire a bouleversé et continue de bouleverser les chrétiens et les païens. Sa bonté ne se fonde pas sur les paroles, ni sur la théorie, mais: ► sur une vie d’Amour. ► Sur un engagement actif pour La vie. Cet homme bon nous est révélé par notre Seigneur Jésus Christ dans cette merveilleuse petite histoire « Du bon Samaritain » que nous allons lire dans Luc 10:
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LUC 10 : 30-37 Et Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa de l'autre côté. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa de même de l'autre côté. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, le voyant, il fut touché de compassion. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.
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A QUI JESUS RACONTE T-IL CETTE HISTOIRE? ET POUQUOI LA RACONTE T- IL?
LUC 10:25-29 Jésus la raconte à un Docteur de la loi qui est venu le voir pour le coincer. Il est sûr de lui, personne d’autre que lui ne connaît mieux la loi, il veut éprouver le seigneur: ► verset 25: Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l'éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? ► Au verset 26, Jésus le renvoie à sa propre loi: « Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Que lis-tu? ► Le docteur répondit bien en citant Deutéronome 6:5 et Lévitique 19:18 « Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. ► Alors arrive la parole puissante de Jésus au verset 28 « Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. »
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Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu auras la vie éternelle.
On peut croire que la discussion s’arrêtera là. Mais le docteur est préoccupé, il est conscient de l'exigence de ce que Dieu demande: Aimer son prochain comme soi-même. Il va essayer de contourner le commandement de Dieu en demandant « Qui est mon prochain", il sous-entend que : ► Certaines personnes sont bonnes à aimer: un frère de sang ou de race, un compatriote de même nationalité. ► D'autres ne le sont pas, comme les ennemis, les non juifs. Dieu ne peut pas nous demander d'aimer tout le monde ! On fait ainsi du Dieu Créateur de toute l’humanité, un Dieu tribal, racial et nationaliste. C’est pour cela que le Seigneur saisit la question au vol et la dépose sur la route de Jérusalem à Jéricho, et se mit à raconter cette histoire du bon samaritain. Le seigneur veut nous enseigner beaucoup de vérités.
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PREMIERE VERITE: ELLE concerne LA ROUTE
De Jérusalem à Jéricho: Sur un trajet de 30kms, il y a environ 1km de descente. C’était une route dangereuse, sinueuse et propice aux embuscades. ce trajet est l’élément clef de cette histoire. ► Jérusalem: c’est la ville haute, élevée, c’est la ville sainte, c’est là où sont supposés habités les saints: les sacrificateurs, les lévites avec tout le peuple élu. Elle est le symbole de la lumière, de la sainteté. ► Jéricho: c’est la ville basse, ville païenne détruite par le peuple d’Israël sous la conduite de Dieu sous Josué. Elle est le symbole: ■ Du péché: c’est là que Jésus a rencontré Zachée le chef des publicains (Luc 19: 1-10). ■ De l’aveuglement: c’est là que Jésus a guérit un aveugle ( Marc 10: 46-53).
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ROUTE SINUEUSE DE JERUSALEM A JERICHO
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PREMIERE VERITE: ELLE concerne LA ROUTE
Par ce trajet, Jésus veut nous apprendre et nous faire comprendre deux choses: ► En commençant par Jérusalem, Jésus donne une indication à qui il adresse son message: les habitants de la ville sainte c’est-à-dire les juifs et les chrétiens par extension. Il s’adresse: ■ Aux sacrificateurs: prêtes et lévites. ■ A tous les héritiers d’Abraham. ■ Aux chrétiens que Christ a fait des sacrificateurs. ■ A tous ceux qui connaissent la parole de Dieu. ► En commençant par Jérusalem, Jésus donne le sens de la vie su terre. On part toujours de Jérusalem, une situation haute, viable vers une situation basse (Jéricho). Jésus décrit les aléas de la vie. La vie est un chemin sinueux, tortueux où d’une situation de prospérité, on peut se retrouver dans une situation basse, désastreuse comme ce blessé, ou comme Job. Dans cette épreuve difficile, on aimerait rencontrer ce bon samaritain pour nous relever, pour nous ramener à la vie.
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DEUXIEME VERITE: HYPOCRISIE en ce qui concerne Le SACRIFICATEUR ET LE LEVITE
En Israël, le sacrificateur était l’homme religieux le plus important, c’était l’intermédiaire entre Dieu et les hommes. Tous issus de la descendance d’Aaron, ils assumaient le culte religieux. ► Le lévite, issu de la tribu de Lévi, aidait le sacrificateur dans ses activités. C’était le prêtre adjoint. De ces deux personnes, Docteurs de la loi, gardiens de la loi de Dieu, on attendait un témoignage de charité envers le blessé. Que font-ils? Il font le grand écart. Voilà deux docteurs de la loi, ceux qui savent beaucoup de chose sur Dieu, mais qu’une fois confrontés à la réalité, reculent, ne respectent pas la loi. Ils représentent deux choses: ■ 1) L’hypocrisie avec se synonymes: dissimulation, simulation, mensonge, feinte, comédie, fausseté, fourberie, duplicité, imposture, tromperie. C’est l’attitude de tous ceux qui disent et ne font pas. ■ 2) Le grand monstre de l’homme sans Dieu, à savoir l’individualisme ou le repli sur soi et son frère jumeau l’indifférence.
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HYPOCRISIE DU SACRIFICATEUR ET DU LEVITE
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DEUXIEME VERITE: HYPOCRISIE en ce qui concerne Le SACRIFICATEUR ET LE LEVITE
Nous voilà en face du péché. On peut pécher de deux façons : 1°) En faisant ce que nous ne devons pas faire; les voleurs se sont rendus coupables de ce péché. 2°) En ne faisant pas ce que nous devons faire; le sacrificateur et le lévite ont commis ce péché. (voir Matthieu 25 :41-45). Nous sommes en face de deux logiques différentes: - La logique égoïste des religieux où le centre de leur préoccupation c’est eux-mêmes. La question qu’ils se posent est la suivante: « Que m’arrive-t-il si je m’arrête pour aider cette personne? » - La logique d’Amour, logique de compassion du bon samaritain qui se pose la question inverse: « Qu’arrivera-t-il à cet homme si je ne m’arrête pas pour l’aider »
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TROISIEME VERITE concernant LE BON SAMARITAIN: LA COMPASSION
La bonté de cet homme est excessif, il fait plus que son devoir. Dans nos sociétés, il y a une loi humaine qui condamne toute indifférence et fait obligation « D’aider toute personne en danger ». La violation de cette loi connue sous le nom de « Non-assistance de personne en danger » peut conduire en prison. Donc pour respecter cette loi humaine, il suffisait que le samaritain en ayant vu le blessé: ■ Aille donner l’alerte aux autorités du village voisin. ■ Ou qu’il conduise le blessé dans un village voisin en vu des soins. Lui, le Samaritain est allé plus loin.
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LA COMPASSION DU BON SAMARITAIN
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TROISIEME VERITE concernant LE BON SAMARITAIN: LA COMPASSION
Oui, le samaritain est allé plus loin, il a fait 4 choses: 1) Il s’arrêta. 2) Il pensa les blessures de ses propres mains’ souillant ainsi ses mains, ses habits du sang du blessé. 3) Il le chargea sur sa propre monture. 4) Ensuite, il l’amena à l’hôtellerie pour des soins. Non pas il paya immédiatement les soins indispensables pour son entretien, mais il assura qu’il serait heureux de payer les éventuels frais supplémentaires. Que d’Amour, que de générosité, que de bonté.
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TROISIEME VERITE concernant LE BON SAMARITAIN: LA COMPASSION
Comment peut-on appeler l’acte du Samaritain: ► De la Pitié? Non. On peut faire des dons à des peuples d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, c’est cela la pitié. La pitié, c’est faire des dons sans être en contact, sans être avec les destinataires. ► Ici, on a une relation vraie de personne à personne en faisant fi du danger. Cette bonté incomparable est décrite en français par deux mots qui sont synonymes: ■ L’altruisme qui est le souci, le dévouement, l’intérêt des autres. C’est une attitude désintéressée à se consacrer et à aimer les autres. ■ La compassion formée de deux mots: passion + compagnon. C’est un sentiment fraternel pour une personne dans le besoin, dans la peine, dans les difficultés. Lorsqu’on associe l’Altruisme et la compassion, cela donne l’Agapè, l’Amour de Dieu, l’Amour qui se sacrifie, l’Amour qui se donne pour les autres. Voilà l’Amour du samaritain, il agit comme Dieu, il agit de la même manière que Jésus agissait devant la souffrance, la misère.
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QUATRIEME VERITE concernant LE BLESSE: LA RECONNAISSANCE et la CROISSANCE.
Du blessé, il est dit qu’il descendait de Jérusalem à Jéricho, il devait être donc un Juif. Sur terre, lorsque nous nous trouvons dans une situation de « Blessé », nous implorons Dieu de mettre sur notre route, une personne de bonne volonté pour nous secourir: - Grande a été sa déception de voir des religieux, des frères de sang, passer à côte de lui sans l’aider. - Grand a été son étonnement de voir que le salut lui venait d’un Samaritain. Pour le peuple juif, le samaritain était un impie, un ennemi qu’il fallait éviter. Au cœur de l’action, au cœur de la vie, il a vécu la vérité, et la vérité l’a délivré de tous les mensonges, de tous les préjugés qu’on lui avait inculqué sur les samaritains. Cette expérience l’a transformé, l’a fait grandir. Dans la souffrance, il a découvert que c’est un samaritain bon et généreux qui l’a aidé là où ses frères de race sont passés sans aucun regard. Dieu lui a appris une leçon, c’est celle de ne pas juger aux apparences, les apparences sont souvent trompeuses.
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CONCLUSION (1): LE SAMARITAIN, L’IMAGE DE CHRIST
Derrière le bon samaritain, se dessine l’ombre du Christ: ► Sur la route de la Galilée à Jérusalem, Jésus s’est comporté en bon prochain pour tous les blessés de la vie: - Aux sourds-muets, il a rendu la parole et l’ouie. - Aux aveugles, il a rendu la vue. - Aux infirmes, il a rendu la marche. - Aux affamés, il a donné à manger. - Aux malades, il a rendu la vie. - Aux possédés, il a chassé les esprits malins. - Aux morts, il a rendu la vie. - Aux pécheurs du monde qui étaient morts spirituellement et séparés de Dieu, il a redonné le salut, la vie éternelle et rétabli leur communion avec Dieu, en prenant leur place à la croix.
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CONCLUSION (2): QUI EST MON PROCHAIN?
A cette question du Docteur de la loi, Jésus semble répondre de la façon suivante: ► Qui est mon prochain? M’as-tu demandé? ► Je ne sais pas son Nom: ■ Il n’est ni Juif, ni Gentil. Il n’est ni blanc , ni noir. Il n’est ni africain, ni européen, ni américain, ni russe, ni indien, ni asiatique. ■ Mais c’est tout homme, qui se trouve dans le besoin au bord de la route de la vie, c’est lui ton prochain. Dans cette parabole, Jésus définit le prochain par une situation vitale: le prochain est celui dont la vie est en danger.
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Le Prochain n’est ni un noir, ni un blanc, mais c’est toute personne dont la vie est en danger
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Va, et Toi; Fais de Même. CONCLUSION (3)
A notre tour, Jésus nous interpelle. ► Lesquels des trois personnages: le sacrificateur, le lévite, le samaritain, a fait la volonté de Dieu? ► Nous dirons: c’est bien sûr le samaritain. ► Alors Jésus s’adresse à chacun de nous: Va, et Toi; Fais de Même.
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Prédication à Meaux le 25/08/2013
Votre Frère en Christ Dieudonné BEMBA
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