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Alliance des Economistes Istiqlaliens CONSEIL NATIONAL 25 juin 2009
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2 Ordre du Jour 1.Point sur les travaux et prises de position récentes de l’Alliance ; 2.Focus sur le plan d’urgence de soutien aux exportations ; 3.Synthèse des travaux du Haut Commissariat au Plan (HCP) sur la distribution des revenus des ménages au Maroc (frontières de la classe moyenne) ; 4.Débat.
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3 Rappel des thèmes en cours d’étude
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4 Thèmes en cours d’étude
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6 Synthèse de la prise de position sur le plan d’urgence de soutien aux exportateurs (Février 2009)
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7 Contexte Inquiète de l’effondrement sans précédent de la demande adressée par le marché européen à notre pays, notamment dans le secteur des composants automobiles, des composants électroniques et de l’habillement, l’Alliance des Economistes Istiqlaliens : -Réitère l’urgence d’un plan supplémentaire d’investissement public dans la production de logements et dans les travaux publics ; -Propose la mise en place de procédures exceptionnelles pour dépenser plus rapidement les budgets de relance alloués par l’Etat ; -Préconise d’utiliser une partie de la marge de manœuvre budgétaire pour un plan d’aide urgent aux entreprises des secteurs exportateurs touchés.
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8 Principes On ne peut pas se permettre de perdre une partie du tissu exportateur, sinon Emergence n’en finira jamais ; Bravo pour le principe du plan ; Mais pas d’accord sur les modalités.
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9 Recommandations L’Alliance recommande d’innover en n’adoptant pas la démarche traditionnelle, basée sur l’incitation du crédit bancaire par la mise en place d’un fonds de garantie ; Ce schéma ne sera pas efficace, le secteur bancaire ne pouvant soutenir des entreprises dont le chiffre d’affaires baissera de 20 à 50% en 2009 et 2010 ; Les banques ne pourront prêter que si les entreprises réduisent leurs effectifs pour rétablir leur équilibre financier alors que l’objectif de l’Etat est, au contraire, de prêter pour permettre aux entreprises de traverser les deux années de croissance sans réduire leurs effectifs ;
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10 Recommandations L’Alliance des Economistes Istiqlaliens préconise, qu’à l’instar des premiers pays ayant réagi à la crise et ayant présenté des plans de soutien au secteur bancaire et au secteur automobile, l’Etat marocain accorde des prêts directs aux entreprises des trois secteurs précités, assortis de certaines conditions : Ces prêts ont pour vocation de fournir de la trésorerie pour que l’entreprise puisse vivre au quotidien alors qu’elle a perdu entre 20% et 50% de son chiffre d’affaires, tout en maintenant l’ensemble de ses postes d’emploi ; Le capital prêté n’est remboursable qu’à partir de l’année 2013, soit dans 4 ans en une fois ou plusieurs fois ;
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11 Recommandations Le montant prêté permet à l’entreprise de payer annuellement les intérêts à l’Etat (sans remboursement de capital) ; Les entreprises candidates doivent : -Faire partie des secteurs exportateurs identifiés ; -Attester d’une prévision de baisse des commandes pour 2009 supérieure à 20% ; -Ne procéder à aucun licenciement ; -Ne pas distribuer de dividendes, ne pas retirer de compte courant de l’entreprise ; -Ne pas utiliser le prêt de l’Etat pour se désendetter auprès des banques ; -Et ne pas augmenter la rémunération des dirigeants.
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12 Recommandations L’Etat mandatera plusieurs cabinets d’audit et d’expertise comptable pour analyser le plus rapidement possible et le plus professionnellement possible les entreprises candidates à l’octroi de ces prêts ; L’urgence pour sauvegarder l’emploi se mesure en jours. Cela nécessite que soient utilisées les procédures d’exception existantes dans le secteur public pour le mandatement de ces cabinets et la mise en œuvre des fonds nécessaires, plutôt que d’adopter les procédures administratives usuelles, dont la lenteur est inadaptée à l’urgence requise ;
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13 Recommandations Simultanément, si après la mise en place rapide des prêts directs, des licenciements devaient se produire dans les secteurs précités (ceux touchés brutalement par l’effondrement de la demande étrangère qui leur est adressée), l’Etat pourrait allouer une enveloppe à caractère ponctuel, pour verser une aide directe aux salariés ayant perdu leur emploi (par exemple, une indemnité de 18.000 Dirhams, versée en une fois, soit l’équivalent de 12 mois à 1.500 Dirhams).
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14 Synthèse des travaux du Haut Commissariat au Plan (HCP) sur la distribution des revenus des ménages au Maroc (frontières de la classe moyenne)
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