L’INSECURITE DES ESPACES COMMERCIAUX : MONTPELLIER, CENTRE-VILLE, QUARTIERS ET VILLAGES ENVIRONNANTS Enquête « Saxcom » Robert SIEGEL Avec la collaboration.

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1 L’INSECURITE DES ESPACES COMMERCIAUX : MONTPELLIER, CENTRE-VILLE, QUARTIERS ET VILLAGES ENVIRONNANTS Enquête « Saxcom » Robert SIEGEL Avec la collaboration de Jennifer CHARLES Bert LULLING Xavier NUNES DA SILVA Mars 2007

2 Le Club Sax Com  Le club Sax Com a été créé le 30 Novembre 2005  Périmètre prioritaire : l’Ecusson  Objectifs :  Alimenter en réflexion le Conseil Local de Sécurité  Etablir un partenariat de proximité avec la police nationale

3 INTRODUCTION  L’Insécurité menace la convivialité des Centres-Villes (Jacques PERILLAT, Pdt de l’UCV)  La position sociale et topographique des commerçants les soumet quotidiennement à l’insécurité  La violence apparaît aujourd’hui comme le résultat de la disparition du lien social  Longtemps distingué de l’insécurité réelle, le sentiment d’insécurité est reconnu comme une préoccupation légitime souvent liée à des violences symboliques qui mettent à mal les normes du groupe  La violence est perçue comme un signe de faiblesse de l’Etat  La Vidéo-surveillance, réponse contestée  Qui pose les limites de l’espace public et de l’espace privé

4 L’Insécurité perçue par les clients  Résultats d’enquêtes de fréquentation commerciales réalisées par la Direction des Etudes de la CCIM Enquête au Centre-ville de Montpellier Novembre 2005

5 L’Insécurité perçue par les clients Enquête au Centre-ville de Montpellier Novembre 2005

6 L’Insécurité perçue par les clients Importantes disparités géographique du sentiment d’insécurité. Pas une classification réelle du « danger » respectif des différents lieux. Tout est subjectif : – la qualité des personnes présentes joue sur leur sensibilité à l’insécurité, – la nature de ce qu’ils perçoivent comme insécurité (depuis l’agression à la circulation automobile) – le cadre urbain lui-même : une rue très étroite ou un espace ouvert … Mais quand ¼ des passants éprouve un sentiment d’insécurité, cela a forcément des répercussions sur leur fréquentation d’un lieu.

7 L’Insécurité perçue par les clients Quelle est la nature de l’insécurité ressentie

8 L’Insécurité dans les autres lieux commerciaux Dans les Ctres Ciaux Périphériques : 2 à 5 % de sentiment d’insécurité en 2003/2004 Dans les Supermarchés et Hard-Discount : 3 à 6 % de sentiment d’insécurité en 2003/2004

9 L’Insécurité dans les autres lieux commerciaux Dans les Ctres Bourgs : 22% en moyenne, en 2006 mais plus de 50% à Lunel Dans les Villages : 8% en moyenne en 1999/2000

10 L’évolution ces dernières années Sur les espaces spécialisés, C tres C ciaux ou Supermarchés, le sentiment d’insécurité a eu tendance a reculer entre 1999 et 2005. Le même phénomène a été constaté au centre-ville de Montpellier 30% des personnes déclaraient un sentiment d’insécurité en 1999, contre 25% en 2005 (enquête pourtant réalisée en pleine période de la crise des banlieues)

11 L’Enquête « Sax Com »  Réalisée en 2006 par 3 étudiants :  Bert LULLING & Xavier NUNES DA SILVA Master d’Ingénierie sociale – Action de Prévention Sanitaire et Sociale – Université Paul Valéry  Jennifer CHARLES Master Marketing & Commerce – Université Montpellier 1 – ISEM  Avec le concours de Nathalie MAURY, Martine MARGUERITTE et Camille BERNONCCI de Montpellier

12 L’Enquête « Sax Com »  Avril à Mai 2006  2 à 3 entretiens de commerçants « relais » par secteur :  17 secteurs du Centre-ville  9 Quartiers  8 « villages et autres lieux »  Valeur de témoignage et de vécu plus que statistique  Approche du climat d’insécurité et des particularités locales

13 L’Enquête « Sax Com »

14 Au Centre-ville de Montpellier  Vols à l’étalage et Agressions verbales sont les « pics » de l’insécurité du centre-ville avec une moyenne qui oscille entre occasionnel et fréquent.  Les Tags peinture, sont fréquents mais moins que dans les quartiers  Les Tags peinture, sont fréquents mais moins que dans les quartiers  Par contre les Tags diamants sont une spécificité forte  Les insalubrités sont fréquentes « comme partout »  On note peu d’agressions graves, armées ou sexuelles – en moyenne  Peu de vols à main armés.  Plutôt moins de vols avec effractions et de vitrines cassées

15 L’Enquête « Sax Com » Dans les Quartiers  Les quartiers connaissent un report de la violence  Ils ont pris le relais pour les tags peintures et les tags diamants ne sont pas si rares  Les vols à l’étalage sont moins fréquents qu’au centre-ville  Mais vitrines cassées, vols avec effractions, voire voitures béliers sont plus fréquents, ou perçus comme tels  Même si la fréquence en est exceptionnelle, les agressions dures sont plus souvent pointées du doigt que dans les autres lieux.

16 L’Enquête « Sax Com » Dans les Villages et autres lieux  Dans l’ensemble villages et villes secondaires – « en moyenne »- apparaissent plus calmes que le centre-ville ou les quartiers  Ils ne sont cependant pas épargnés par :  les insalubrités,  les vols à l’étalage  et les agressions verbales, mais qui oscillent entre rares et occasionnelles.

17 L’Enquête « Sax Com »  Les éléments d’environnement Poids & Prise en compte  Un décalage marqué entre l’importance et les efforts réalisés

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19 L’Enquête « Sax Com »

20 Les « populations » les plus citées dans les présences indésirables sont : les « Jeunes » (13 fois), les « marginaux, & SDF » sont cités 7 fois, mais leurs chiens plus encore (8 fois) « Drogue, alcool, voyous, voleurs, zonars, mendiants, gitans » font d’assez faibles scores (2 à 4 citations) Les gènes principales portent sur : le caractère dissuasif pour la clientèle (10), le vol (6), mais aussi l’image, le climat (5), l’alcool et la drogue (5), puis l’insalubrité et les risques d’agressions (4)

21 L’Enquête « Sax Com » Les dégradations les plus citées sont : Les dégradation des commerces (11) (Tags « mais ça va mieux » et vitrines rayées ou cassées) L’insalubrité (8) + Crottes, poubelles (4), saleté, urine, crachats, égouts, rats, papiers, bouteilles) Le vandalisme (« léger ») (6) (pots de fleurs, poubelles, bruit) Mais aussi les travaux (3), la qualité urbaine (2) Et parfois les commerces eux-mêmes insalubres (2)

22 L’Enquête « Sax Com »

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24 Les mesures proposées et/ou attendues contre les dégradations  D’abord plus de sévérité et de répression (17)  Avec plus de Police et plus de pouvoir et de moyens (effectifs, pouvoirs et caméras) (11)  Mieux gérer les poubelles et le nettoyage (10)  Réduire la présence des « indésirables » (8) en les écartant, mais surtout en éduquant, sensibilisant, et même en baissant le chômage  Agir en concertation Police/Commerce (4) (N° tel, faciliter les plaintes, les Assocs, Saxcom)  Embellir et chasser les tags (Bravo les trompe-l’œil, Bravo la lutte contre les tags)  Se défendre « passivement » : grilles et caméra privées  Installer des toilettes publiques  Eclairer davantage

25 L’Enquête « Sax Com » Les mesures proposées et/ou attendues contre les vols  C’est d’abord l’affaire du commerçant lui-même (15) : vigilance, antivols, caméra intérieures, contrôle, voire vigile « partagé » dans la rue  Puis c’est l’affaire de la Police (9) : plus de police (patrouilles), plus rapide (2) avec plus de caméras (2)  Et d’organisation Police/Justice/ commerce (8) : concertation avecla police, entre commerçants, Saxcom, 1 seul n° d’urgence, faciliter les plaintes  Et sanctionner davantage (7) : renforcer les seanctions, TIG, faire payer les parents  Et réduire le chômage (1)

26 L’Enquête « Sax Com » Les mesures proposées et/ou attendues contre les agressions  Là on s’en remet d’abord à la Police (13), avec plus de patrouilles régulières notamment  Puis à égalité à l’éducation (6) et à la répression plus ferme (6)  On notera des propositions d’animer davantage le cv en soirée notamment  Et deux appels à la prudence et la psychologie, très différents :  Attention à l’agression en retour de plainte  Attention à la psychose à l’insécurité créée par les médias

27 CONCLUSIONS  La sécurité reste une préoccupation majeure dans les rues commerçantes du Centre-ville  L’environnement humain et urbain sont des dimensions importantes du sentiment d’insécurité  La confiance en la capacité de la Police de porter remède est malmenée  Ce qui n’empêche pas de demander plus de présence policière.

28 CONCLUSIONS  Les procédures de plaintes sont trop lourdes et les incivilités négligées  L’aménagement urbain est un « plus », pas un remède  La télésurveillance est très demandée pour son rôle dissuasif

29 L’INSECURITE DES ESPACES COMMERCIAUX : MONTPELLIER, CENTRE-VILLE, QUARTIERS ET VILLAGES ENVIRONNANTS Enquête « Saxcom » Merci de votre attention

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