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Publié parPascal Goudreau Modifié depuis plus de 9 années
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La valeur des arbres urbains Un estimé annuel pour l’arrondissement Rosemont/La Petite Patrie Par Gilles Rioux Institut de recherche en économie contemporaine Réseau montréalais des corridors verts Atelier de travail 18 septembre 2015
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Avant-propos Cette présentation est essentiellement basée l’essai de Mme Héloïse Bélanger Michaud, Comparaison coûts-bénéfices de la forestation urbaine comme stratégie d’atténuation des ilots de chaleur. Mme Bélanger Michaud a présenté cet essai en 2012 au Centre universitaire de formation en environnement de l’Université de Sherbrooke pour l’obtention de sa maîtrise. Elle a fait l’étude de la valeur des arbres publics de l’arrondissement Rosemont/La Petite Patrie en 2011. Il faut se référer à son essai pour le calcul détaillé de la valeur des arbres! Le lien pour cet essai est le suivant : https://www.usherbrooke.ca/environnement/fileadmin/sites/environnement/documents/Essais_201 3/Belanger-Michaud_H__2013-02-20_.pdf 2
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Les composantes de la valeur des arbres urbains Quels bénéfices socio-économiques évalue-t-on ? La régulation de la température La séquestration des poussières et des polluants atmosphériques La captation du carbone La rétention des eaux pluviales L’apport esthétique 3
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Les composantes de la valeur des arbres urbains La régulation de la température = Coûts de l’énergie En été, un arbre contribue à rafraîchir par la combinaison des processus: de réfléchissement du rayonnement solaire, de l’évapotranspiration, et de l’ombrage. En hiver, l’absence des feuilles laisse passer le rayonnement solaire pendant que les conifères bloquent les vents froids. La présence optimale des arbres diminue les coûts de la climatisation estivale (≤ 30%) et du chauffage hivernal (≤ 20%). À Montréal, la réduction des coûts d’énergie serait de 0,28 $ par arbre/an. 4
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Les composantes de la valeur des arbres urbains La séquestration des poussières et des polluants atmosphériques = Coûts globaux de santé (1) Confort thermique: La chaleur excessive exacerbe la pollution de l’air qui fait grimper les niveaux de mortalité et de morbidité. La Direction de la santé publique de Montréal croit que les journées de chaleur excessive vont être multipliées par quatre d’ici 2050. La présence d’arbres permet d’en réduire le nombre pour les secteurs concernés et d’en diminuer l’effet. Impact des poussières et polluants atmosphériques: Les poussières et les polluants atmosphériques ont un effet prononcé sur les personnes souffrant de maladies respiratoires et cardiovasculaires. La relation entre la hausse de ces polluants et la hausse tant des hospitalisations que des décès est démontrée. En 2002, l’Institut national de la santé publique du Québec a estimé à 1974 les décès prématurés provoqués par l’exposition à ces polluants (7% de la mortalité totale du Québec). 5
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Les composantes de la valeur des arbres urbains La séquestration des poussières et des polluants atmosphériques = Coûts globaux de santé (2) Séquestration des poussières et polluants atmosphériques: Les arbres filtrent l’air et diminuent le nombre de particules en suspension. Un arbre de ville peut capter 20 kg de poussières par an. Une rue bordée d’arbres peut contenir de 10 à 15 % moins de poussières qu’une rue comparable sans arbres. À Montréal, la contribution par arbre à la réduction des polluants atmosphériques est évaluée à 5,87 $/an. 6
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Les composantes de la valeur des arbres urbains La captation du carbone = Réduction du carbone La séquestration moyenne de carbone est de 1,4 kg/an/arbre (Montréal). Le coût social du carbone était estimé à 25,73 $/tonne (2011). La valeur pour chaque arbre de Montréal est de 0,29 $/an. Mais cette valeur pourrait être multipliée par 50 d’ici 2050. 7
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Les composantes de la valeur des arbres urbains La rétention des eaux pluviales = Coût du traitement de l’eau La végétation urbaine (feuilles, tiges, écorce, sol) intercepte l’eau de pluie et lui permet: pour une partie, de s’évaporer et de rafraîchir l’air, pour une partie, d’être capturée dans le sol (la végétation rend le sol de 2 à 17 fois plus perméable), pour le reste, de ralentir son écoulement vers les égouts. Le résultat est la diminution du ruissellement et surtout des pics de ruissellement. Elle diminue de 2,2 % la quantité d’eau à traiter ainsi que les risques d’inondations, de bris de conduites et de surverse sans traitement dans le fleuve. À Montréal, ce 2,2 % se traduit à lui seul par une diminution de coût équivalente à 2,01 $ par arbre/an. 8
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Les composantes de la valeur des arbres urbains L’apport esthétique = Valeur foncière La végétation accroît la valeur marchande des propriétés. Pour Montréal, la moyenne de l’augmentation de la valeur foncière due à la présence de la végétation serait de façon conservatrice de 5 %. La même proportion des taxes foncières (5 %) serait attribuable à la végétation. Pour l’arrondissement de Rosemont/La Petite Patrie, elle correspond à 116,06 $ par arbre/an. 9
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Les composantes de la valeur des arbres urbains Les bénéfices annuels bruts consolidés par arbre/an pour l’arrondissement Rosemont/La Petite Patrie Réduction des coûts d’énergie 0,28 $ Réduction des coûts de santé 5,87 Captage du carbone 0,29 Réduction du coût de traitement des eaux 2,01 Augmentation des revenus fonciers116,06 ________ Total124,51 $ 10
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