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2. Les propriétés de l’eau

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Présentation au sujet: "2. Les propriétés de l’eau"— Transcription de la présentation:

1 2. Les propriétés de l’eau
2.1 La composition de l’eau H2O Hydrogène Oxygène

2 La molécule d’eau est polarisée

3 Comment vont s’unir 2 molécules d’eau
Pont hydrogène

4 2. Les propriétés de l’eau
2.2 L’eau, solvant quasi universel

5 2. Les propriétés de l’eau
2.2 L’eau, solvant quasi universel

6 2. Les propriétés de l’eau
2.2 L’eau, solvant quasi universel

7 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau 0. L’agitation thermique Au sein de toute matière, quel que soit son état, les briques de base qui la fondent, atomes ou molécules, ne sont jamais immobiles mais en perpétuelle agitation. Et ce mouvement continuel est directement corrélé à la température : il est de moins en moins important lorsque la température diminue et inversement. Car en fait la température est une mesure de ce qui se passe au niveau microscopique, c’est-à-dire au niveau des atomes et des molécules. On appelle ce phénomène l’agitation thermique. Pour l’eau, bien sûr, il en est de même : ses molécules sont plus ou moins agitées en fonction de sa température. Mais que se passe-t-il exactement dans chacun de ses états gazeux, liquide, ou solide ?

8 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau 1. La vapeur d’eau Compressible Expansible Au sein de la vapeur d’eau l’agitation thermique desmolécules d’eau est grande : elles se déplacent en tous sens, séparément les unes des autres et de façon apparemment désordonnée, défiant les lois de la pesanteur car l’énergie thermique qui les habite est suffisamment importante pour les empêcher de s’associer et de tomber sous l’action de leur poids. Un tel comportement est typique de tous les gaz. La vapeur d’eau est donc un gaz normal. Comme pour tous les gaz, il est possible de comprimer la vapeur d’eau car l’espace entre les molécules est suffisamment grand pour leur permettre de se rapprocher les unes des autres : on dit qu’elle est compressible. Inversement, donnez lui plus d’espace, elle occupera tout le volume disponible grâce à l’agitation des molécules qui se déplacent partout où c’est possible : comme tous les gaz, la vapeur d’eau est expansible.

9 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau 2. L’eau liquide Les liaisons hydrogènes se tordent Si l’on refroidit la vapeur d’eau, l’agitation thermique des molécules d’eau diminue. Lorsque leur énergie d’agitation n’est plus suffisante pour les en empêcher, les molécules commencent à se lier les unes aux autres. Elles se rassemblent en paquets pour finalement former, au sein de la vapeur d’eau, des gouttes d’eau liquide qui tombent sous l'action de leur poids au fond du récipient. La vapeur se transforme ainsi progressivement en eau liquide. Des liaisons peuvent en effet se former entre les molécules d’eau car ce sont des molécules polaires et les charges de signes contraires s’attirent. Ces liaisons, dues à la polarité, s’établissent entre les atomes d’hydrogène de certaines molécules d’eau et les atomes d’oxygène de molécules d’eau voisines. On les appelle des " liaisons hydrogène". De telles liaisons peuvent exister dans la vapeur d’eau, mais l’énergie d’agitation des molécules y étant supérieure à l'énergie de ces liaisons, les molécules ne peuvent s’associer en grand nombre. Elles peuvent tout au plus s’associer par deux ou par trois pour former ce que l’on appelle des dimères ou des trimères. Dans l’eau liquide en revanche, les molécules d’eau s’associent les unes aux autres sous la forme de paquets de grande taille qui se font et se défont en permanence. L’eau est le seul liquide à développer un aussi grand nombre de ces liaisons hydrogène qui jouent un rôle extrêmement important en lui conférant des propriétés très particulières. Malgré la présence de ces liaisons, dans l’eau liquide les molécules d’eau ont encore la possibilité de changer de positions, car l'agitation thermique est encore importante et a pour effet principal de permettre à ces liaisons de se tordre.

10 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau 3. La glace Si l’on refroidit l’eau liquide, l’agitation thermique desmolécules d’eau diminue progressivement et lesliaisons hydrogène, qui pouvaient aisément se tordre dans le liquide, se raidissent progressivement pour devenir pratiquement rectilignes (droites). Les molécules d’eau forment alors une structure rigide très organisée : l’eau s’est transformée en glace. Dans la glace, aussi bien que dans l'eau liquide, toutes les molécules d'eau sont reliées entre elles par des liaisons hydrogène et sont en relation avec quatre molécules voisines. Mais, alors que dans l'eau liquide l'agitation thermique résiduelle permet aux liaisons hydrogène de se tordre, donnant aux molécules d’eau une certaine liberté de mouvement, au sein de la glace, l’agitation thermique des molécules d’eau est réduite au minimum : les molécules ne peuvent plus changer de position, elles ne peuvent que vibrer autour de cette position. Elles forment un ensemble structuré où chaque atome d’oxygène est au centre d’un tétraèdre dont les sommets sont occupés par les atomes d’oxygène des 4 molécules d’eau voisines.

11 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau => Particularités 1. La température d’ébullition 2.La température de fusion Sans y prêter attention, nous côtoyons quotidiennement chacun des trois états de l’eau et opérons même souvent des changements d’état en fabriquant des glaçons, en faisant bouillir de l’eau, ou encore en faisant se condenser la vapeur d’eau sur un couvercle au-dessus d’une casserole d’eau bouillante. Pourtant, si l’eau se comportait "normalement ", les scientifiques ont calculé que dans les conditions de pression atmosphérique normale, elle devrait bouillir à –80°Celsius ! Il ne devrait y avoir ni eau liquide, ni glace sur Terre. Comme pour tous les composés de structure semblable, toute l’eau de notre planète devrait être sous forme… gazeuse. Mais si tel avait été le cas, il n’aurait pu y avoir de vie sur Terre… du moins telle que nous la connaissons ! Quel est ce mystère ? Cela est dû à la présence de ces fameuses liaisons hydrogène. En effet, en règle générale, la surface d’un liquide n’est guère tranquille : elle est le siège d’un échange réduit mais constant de molécules qui quittent le liquide pour passer dans l’atmosphère gazeuse environnante pendant que d’autres y reviennent. Mais que l’on chauffe ce liquide et l’agitation thermique des molécules augmentera, favorisant leur expulsion du liquide. À une certaine température, dite température d’ébullition, le liquide se mettra à bouillir, laissant s’échapper quantité de molécules dans l’atmosphère. Mais dans l’eau, ne l’oublions pas, les molécules sont liées les unes aux autres par des liaisons hydrogène. Elles ont donc plus de difficulté à passer dans la phase gazeuse car il faut auparavant qu’elles aient acquis suffisamment d’énergie pour rompre ces liaisons. Pour fondre la glace, il en est de même : il faut d’abord que l’énergie d’agitation des molécules soit suffisante pour qu’un grand nombre de liaisons hydrogène puissent être tordues. Aussi sur Terre, à la pression atmosphérique normale, la glace fond-elle à 0°Celsius et l’eau bout-elle à 100°Celsius pour le plus grand bonheur de l’humanité ! Si les liaisons hydrogène peuvent être tordues et même brisées, c’est qu’elles sont dix fois plus faibles qu’une liaison chimique ordinaire. Mais il aurait suffi qu’elles soient légèrement plus fortes et ne puissent donc se tordre aussi aisément, pour que l’eau soit encore solide à 100°Celsius ! Comme pour tous les autres corps, les températures de changement d’état de l’eau changent avec la pression. La température d’ébullition de l’eau par exemple diminue quand la pression diminue : en montagne, où la pression atmosphérique est plus faible qu’en bord de mer, l’eau bout donc à une température plus basse et c’est la raison pour laquelle les aliments y sont plus longs à cuire. Essayez de cuire un œuf dur dans un refuge de haute montagne, vous n’y arriverez pas !  En revanche, contrairement à tous les autres corps, la température de fusion de la glace diminue quand la pression augmente : un autre comportement tout à fait étonnant. Autrement dit, essayez de la comprimer : elle fond ! pour la plus grande joie des patineurs, d’ailleurs. Grâce au film de molécules d’eau organisées presque comme dans l’eau liquide qui se forme instantanément sous leurs patins à la surface de la glace, ceux-ci peuvent en effet glisser librement sur cette surface. Ce sont encore les liaisons hydrogène qui sont à l’origine de ce phénomène : sous l’effet d’une compression, celles-ci, en effet, s'affaiblissent et se tordent…

12 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau Sans y prêter attention, nous côtoyons quotidiennement chacun des trois états de l’eau et opérons même souvent des changements d’état en fabriquant des glaçons, en faisant bouillir de l’eau, ou encore en faisant se condenser la vapeur d’eau sur un couvercle au-dessus d’une casserole d’eau bouillante. Pourtant, si l’eau se comportait "normalement ", les scientifiques ont calculé que dans les conditions de pression atmosphérique normale, elle devrait bouillir à –80°Celsius ! Il ne devrait y avoir ni eau liquide, ni glace sur Terre. Comme pour tous les composés de structure semblable, toute l’eau de notre planète devrait être sous forme… gazeuse. Mais si tel avait été le cas, il n’aurait pu y avoir de vie sur Terre… du moins telle que nous la connaissons ! Quel est ce mystère ? Cela est dû à la présence de ces fameuses liaisons hydrogène. En effet, en règle générale, la surface d’un liquide n’est guère tranquille : elle est le siège d’un échange réduit mais constant de molécules qui quittent le liquide pour passer dans l’atmosphère gazeuse environnante pendant que d’autres y reviennent. Mais que l’on chauffe ce liquide et l’agitation thermique des molécules augmentera, favorisant leur expulsion du liquide. À une certaine température, dite température d’ébullition, le liquide se mettra à bouillir, laissant s’échapper quantité de molécules dans l’atmosphère. Mais dans l’eau, ne l’oublions pas, les molécules sont liées les unes aux autres par des liaisons hydrogène. Elles ont donc plus de difficulté à passer dans la phase gazeuse car il faut auparavant qu’elles aient acquis suffisamment d’énergie pour rompre ces liaisons. Pour fondre la glace, il en est de même : il faut d’abord que l’énergie d’agitation des molécules soit suffisante pour qu’un grand nombre de liaisons hydrogène puissent être tordues. Aussi sur Terre, à la pression atmosphérique normale, la glace fond-elle à 0°Celsius et l’eau bout-elle à 100°Celsius pour le plus grand bonheur de l’humanité ! Si les liaisons hydrogène peuvent être tordues et même brisées, c’est qu’elles sont dix fois plus faibles qu’une liaison chimique ordinaire. Mais il aurait suffi qu’elles soient légèrement plus fortes et ne puissent donc se tordre aussi aisément, pour que l’eau soit encore solide à 100°Celsius ! Comme pour tous les autres corps, les températures de changement d’état de l’eau changent avec la pression. La température d’ébullition de l’eau par exemple diminue quand la pression diminue : en montagne, où la pression atmosphérique est plus faible qu’en bord de mer, l’eau bout donc à une température plus basse et c’est la raison pour laquelle les aliments y sont plus longs à cuire. Essayez de cuire un œuf dur dans un refuge de haute montagne, vous n’y arriverez pas !  En revanche, contrairement à tous les autres corps, la température de fusion de la glace diminue quand la pression augmente : un autre comportement tout à fait étonnant. Autrement dit, essayez de la comprimer : elle fond ! pour la plus grande joie des patineurs, d’ailleurs. Grâce au film de molécules d’eau organisées presque comme dans l’eau liquide qui se forme instantanément sous leurs patins à la surface de la glace, ceux-ci peuvent en effet glisser librement sur cette surface. Ce sont encore les liaisons hydrogène qui sont à l’origine de ce phénomène : sous l’effet d’une compression, celles-ci, en effet, s'affaiblissent et se tordent…

13 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau => Quelques questions Pression Température d’ébullition Sous une pression normale, l’eau bout à 100 °C

14 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau Le patineur fait fondre la glace sous ses patins grâce à la pression : c’est ce qui lui permet de glisser. Quel est donc l’effet de la pression sur la température de fusion ?

15 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau Comment peut-on expliquer que l’eau bout à 72°C au sommet de l’Everest ?

16 2. Les propriétés de l’eau
2.3 Les 3 états de l’eau Sachant que la densité de l’eau douce est maximale à 4°C, quelle est la température la plus basse au fond des lacs ?

17 2. Les propriétés de l’eau
2.4 Une grande inertie thermique 3. Une grande inertie thermique Évaporation Brise de mer, de terre Courants marins

18 2. Les propriétés de l’eau
2.4 Une grande inertie thermique => L’évaporation Énergie cinétique (chaleur) i l'on pose la question : "à quelle température l'eau s'évapore-t-elle ?", on entend souvent la (trop hâtive) réponse suivante : "à 100 °C"... Faux bien sûr, car il ne faut pas confondre ébullition et évaporation. Comme le linge étendu dans votre buanderie, si vous laissez ce verre d'eau à l'air libre pendant suffisamment longtemps, l'eau qu'il contient s'évaporera complètement quelle que soit la température.L'eau s'évapore en effet à toute température. Et heureusement : sans ce phénomène, la vaisselle que vous venez de faire et le linge que vous venez d'étendre ne sècheraient pas. Vous n'avez pas besoin de les porter à 100 °C. Quand on parle d'évaporation, on entend le passage de l'état liquide à l'état de vapeur (d'eau) : or à une température de 20 °C et sous une pression atmosphérique normale, l'eau, nous le savons, est stable à l'état liquide. Pourquoi donc se transforme-t-elle en vapeur ? L'agitation des molécules Pour le comprendre, il faut se souvenir que la température mesure l'agitation des molécules. A température ambiante, il existe donc une certaine agitation (thermique) des molécules d'eau, agitation qui provoque l'éjection de plusieurs d'entre elles du liquide. Une fois éjectées, les molécules peuvent être renvoyées vers le liquide ou s'en éloigner, suivant les chocs qu'elles subissent avec les molécules d'air. Bref, même si le processus est, à 20 °C, lent, il s'opère néanmoins : la vapeur d'eau est constituée des molécules éjectées du liquide qui se sont mélangées à l'air ambiant. Qu'il s'agisse d'un verre plein d'eau laissé à l'abandon ou de votre veste trempée de pluie, l'évaporation s'effectuera-t-elle complètement si on attend suffisamment ? Intuitivement, on répondrait oui. Scientifiquement, on justifierait cette réponse par le fait que l'atmosphère a un volume infini.  Car dans une atmosphère confinée (si l'air dans lequel s'évapore l'eau a un volume fini), la concentration de vapeur d'eau ne va cesser d'augmenter (contrairement au cas précédent où elle se dilue à l'infini). Dès lors (et si on dispose d'assez de liquide), l'air va finir par être saturé en vapeur d'eau, ce qui correspond à la situation où autant de molécules d'eau sont éjectées du liquide qu'il n'y en a qui lui sont renvoyées. Augmenter la température et les courants d'air Donc, l'eau s'évapore à température ambiante (à toute température même), mais le processus est lent en général. Comment l'accélerer ? En augmentant la température ! Car on augmente l'agitation donc le nombre de molécules éjectées. Quand de l'eau bout (à 100 °C sous pression atmosphérique normale), personne ne peut nier qu'une grande quantité de vapeur d'eau est produite... Plus modestement, le linge au soleil sèchera plus vite qu'à l'ombre. Au delà de la température, le vent joue aussi un rôle pour accélérer l'évaporation en faisant circuler l'air (et en éloignant rapidement du liquide les molécules d'eau éjectées, diminuant leurs chances d'y être renvoyées). Ajoutons enfin qu'une faible pression atmosphérique (les molécules d'eau s'arrachent alors plus facilement du liquide) et une humidité faible (l'air est alors loin d'être saturé en vapeur d'eau) favorisent également l'évaporation. 'ÉVAPORATION  L'évaporation est le passage de la phase liquide d'une substance à sa phase gazeuse. Comme toutes les matières, l'eau est constituée de molécules qui s'attirent mutuellement et vibrent plus ou moins fort selon leur énergie cinétique (vitesse). L'énergie cinétique des molécules d'eau est d'autant plus grande que leur température est haute. La force d'attraction des molécules du liquide rend difficile l'échappement des molécules de la surface du fluide vers l'atmosphère. D'après vous, les molécules d'eau vibrent plus fort quand la température de l'eau : diminue  augmente  Seules les molécules d'eau les plus énergétiques arriveront à briser la force d'attraction pour s'arracher de la surface du liquide et se retrouver sous forme de vapeur dans l'air. Les molécules les plus énergétiques sont les plus chaudes et lorsqu'elles s'échappent en emportant leur chaleur, l'énergie cinétique moyenne de la masse d'eau (c'est-à-dire la température) diminue L'évaporation est un processus qui provoque le refroidissement de l'air environnant parce que les molécules d'eau puisent leur énergie dans l'environnement.  De la chaleur (énergie) peut être ajoutée à l'eau par un apport externe : par exemple, quand l'eau est chauffée par le Soleil ou par l'atmosphère en contact avec la surface de l'eau. Les molécules d'eau qui se retrouvent dans l'atmosphère pour former la vapeur d'eau conservent l'énergie qu'elles ont utilisée pour s'échapper de la masse d'eau. Cette énergie sera libérée dans l'environnement lorsque la vapeur retournera à l'état liquide. C'est la chaleur latente de vaporisation. Les molécules d'eau présentes dans l'air sont continuellement en mouvement et certaines viennent parfois frapper la surface de l'eau pour retourner à l'état liquide. On parle d'évaporation quand le nombre de molécules qui quittent la surface de l'eau est supérieur au nombre de molécules qui réintègrent la surface de l'eau. L'ÉVAPORATION  Les 5 facteurs qui favorisent l'évaporation Certaines conditions peuvent favoriser ou accélérer le processus d'évaporation, c'est-à-dire permettre à un plus grand nombre de molécules d'eau de quitter la surface d'eau liquide pour se retrouver dans l'atmosphère. La température  Un temps chaud permettra à la masse d'eau de se réchauffer et d'augmenter l'énergie cinétique de ses molécules. Un plus grand nombre de molécules auront alors l'énergie suffisante pour s'arracher à la surface d'eau (pour s'évaporer). On a tous remarqué que l'eau dans une casserole s'évapore plus vite lorsqu'on la chauffe.  Faible pression atmosphérique  Quand la pression atmosphérique de l'air est faible, l'air pousse moins fort sur la surface de l'eau. Les molécules d'eau auront alors plus de facilité à s'arracher de la surface de l'eau pour se retrouver à l'état de vapeur. Humidité relative  faible  Lorsque l'humidité relative est faible, l'air est loin d'être saturé en vapeur d'eau. Dans ce cas, il est possible d'ajouter beaucoup plus de vapeur d'eau par évaporation que lorsque l'humidité relative est forte. (Voir l'explication de l'humidité relative.) Vent fort  On sait que les vêtements sèchent beaucoup plus rapidement sur la corde à linge lorsqu'il y a un bon vent. Cela est dû au fait que la mince couche d'air qui se trouve autour des vêtements devient éventuellement saturée de vapeur d'eau à cause de l'évaporation. À mesure que l'air se rapproche de la saturation, l'évaporation diminue. Le vent chasse constamment la mince couche d'air autour des vêtements et la remplace. La nouvelle couche d'air contient moins de vapeur d'eau et permet une évaporation plus importante. Grande surface d'eau  Une grande surface d'eau facilite l'évaporation, car dans ce cas, un plus grand nombre de molécules d'eau ont la possibilité de se détacher de la masse d'eau. 

19 2. Les propriétés de l’eau
2.4 Une grande inertie thermique Facteurs favorisants l’évaporation Température ambiante Surface exposée Le déplacement d’air (vent) La saturation de l’eau Faible pression atm

20 Brise de mer et brise de terre
2. Les propriétés de l’eau 2.4 Une grande inertie thermique Brise de mer et brise de terre LES VENTS LOCAUX  BRISES DE MER ET DE TERRE   Certains types de vents peuvent être produits par des caractéristiques géographiques locales. Ces types de vents agissent sur de petites étendues et sont le résultat de la géographie particulière à une région; on les nomme alors vents locaux. Les brises de terre et de mer sont des vents locaux qui se produisent sur les zones côtières. Elles sont engendrées par la différence de température entre la surface de la terre et la surface de la mer. Le sol, du sable par exemple, a une capacité calorifique beaucoup plus faible que la mer. En plus, la surface de l'eau n'est pas immobile, il y a un transport d'eau chaude vers les profondeurs, par brassage. C'est-à-dire que le sol se réchauffe beaucoup plus vite que la mer, car cette dernière peut absorber beaucoup d'énergie solaire avant de se réchauffer. La brise de mer Pendant une journée ensoleillée, le sable se réchauffe plus que la mer. Le sable chauffe donc l'air qui se trouve au-dessus et l'air chaud prend de l'expansion à la verticale. Les niveaux de pression au-dessus du sable vont donc s'élever (voir les effets de la température sur les niveaux de pression) pendant qu'au-dessus de la mer ils vont garder leur altitude. Une force due à la différence de pression apparaîtra en altitude. Sur le schéma ci-contre, on observe qu'en altitude cette force poussera l'air de la pression plus élevée, soit 350 hPa, vers la pression plus faible, soit 150 hPa. En altitude, il y a donc un déplacement d'air de la zone au-dessus de la plage vers la zone au-dessus de la mer. Cela aura pour conséquence une "accumulation" d'air au-dessus de la mer et une "perte" d'air au-dessus de la plage (donc une diminution de la pression au sol). De la même façon, au niveau de la surface, la différence de pression produira une force poussant l'air de la mer vers la plage. L'air "perdu" près de la surface de la mer est remplacé par l'air "accumulé" en altitude, au-dessus de la mer. Il se crée alors un mouvement d'air descendant au-dessus de la mer. Au niveau de la plage, l'air près du sol monte remplacer l'air "perdu" en altitude. Il se crée alors un mouvement d'air ascendant au-dessus de la plage. Finalement, cela produit la brise de mer, un vent qui se dirige de la mer vers la terre en proximité du sol et de la terre vers la mer en altitude. La brise de terre Le soir venu, le sable se refroidit très rapidement. Par contre, la mer qui a accumulé beaucoup d'énergie perd lentement de la chaleur durant la nuit. La surface de la mer devient donc légèrement plus chaude que la plage. Les niveaux de pression au-dessus de la plage descendent, car l'air se contracte en se refroidissant. Suivant le même mécanisme, une circulation inverse à celle de la brise de mer, mais plus faible, s'installe : c'est la brise de terre.

21 2. Les propriétés de l’eau
2.4 Une grande inertie thermique Courants marins

22 La température de l’eau
2. Les propriétés de l’eau 2.4 Une grande inertie thermique Fonctionnement des courants marins Les marées La température de l’eau La force du vent Rotation de la terre cinq mécanismes différents produisent le courant : - la rotation de la Terre, elle tourne sur elle-même, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en 24 heures ; - les marées, dues à l'attraction de  la Lune ; - la force du vent ;         Salinité et  courant marin        Température et courant marin      La salinité de l’eau

23 La force des vents Qu’est ce qui défini la force et la direction des vents ? 1. Différence de température Effets de la température sur les niveaux de pression  et sur le vent Nous parlerons ici de niveaux de pression. Un niveau de pression est une surface horizontale sur laquelle la pression a la même valeur partout.  La hauteur d'un niveau de pression par rapport à la surface peut varier selon la température. Sur l'animation, le sol est chaud au centre et froid sur les côtés. C'est le sol qui réchauffe l'air au centre et qui refroidit l'air sur les côtés. L'air qui se réchauffe prend de l'expansion alors que l'air qui se refroidit se contracte. Comme l'air se contracte sur les côtés, le niveau de pression 500 hPa (et tous les autres) descend par rapport au centre où le niveau 500 hPa s'élève car l'air prend de l'expansion à cet endroit.  Ce processus produit une force dûe à la différence de pression qui s'installe en altitude. À une certaine altitude, la pression est plus forte au-dessus de la région chaude et plus faible au-dessus des régions froides. La force de gradient de pression est donc dirigée de la région chaude vers les régions froides et retire de l'air au centre pour en ajouter sur les côtés.  Au niveau du sol, c'est l'inverse qui se produit. La pression est plus faible au centre que dans les côtés. Il se développe donc une force qui pousse l'air des côté vers le centre. L'air qui arrive de chaque côté au centre ne peut entrer dans le sol et est donc forcée de monter en altitude. On dit qu'il y a convergence des vents au sol et divergence des vents en altitude, car ceux-ci s'éloignent l'un de l'autre.

24 Rotation de la terre

25 La salinité de l’eau Description de l’expérience Observation
Conclusion l'eau salée, plus dense, prend la place de l'eau douce, moins dense au fond de la bouteille ; De la même façon, l’eau douce moins dense, prend la place de l’eau salée, en haut de l’autre bouteille. Ce mécanisme produit un courant. Les deux bouteilles plastique sont bouchées pour éviter toute évaporation. Les deux bouteilles sont reliées entre elles par deux tuyaux ouverts, l’un en bas, l’autre en haut. La bouteille à droite contient beaucoup d’eau salée colorée en rouge (eau de mer). La bouteille à gauche contient beaucoup d’eau douce colorée en jaune. Observation : • L'eau douce et l'eau salée ne se mélangent pas. • Le niveau d’eau de chaque bouteille reste le même. Bouteille gauche : • L'eau salée (rouge) passe par le tuyau du bas et va au fond de l’autre bouteille qui était remplie d’eau douce (jaune). • L’eau salée (rouge) reste au fond de la bouteille d'eau douce (jaune). Bouteille droite : • L'eau douce (jaune) passe par le tuyau du haut et va à la surface de l’autre bouteille qui était remplie d’eau salée (rouge). • L’eau douce (jaune) se maintient au-dessus de l'eau salée (rouge). Conclusion : Cela veut dire que l'eau salée, plus dense*, prend la place de l'eau douce, moins dense* au fond de la bouteille ; et, que de la même façon, l’eau douce moins dense, prend la place de l’eau salée, en haut de l’autre bouteille. Ce mécanisme produit un courant. Tara expéditions : « La salinité de l’eau modifie également sa densité. » Déduction des "Ecolojuniors" : Plus il y a de sel dans l’eau de mer : plus elle est dense* et plus elle plonge dans les profondeurs de l’océan.

26 Résumé sur les courants marins


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