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Publié parSandrine Desjardins Modifié depuis plus de 9 années
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(Isaïe)
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Avec ce diaporama, Alan Giana vous offre ses peintures. Je regrette infiniment de ne pas les avoir dans la taille au-dessus. Mais déjà appréciez la profusion des détails, la richesse des couleurs. Et partout oiseaux, papillons ou libellules animent ces toiles… Prenez le temps de les savourer...
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«GARDE-MOI DE FUIR TES VOLONTES » Psaume 118
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Lorsque j’ai lu cette phrase du psaume, ce matin-là, croyez-le si vous voulez, je n ’étais pas loin du pharisien de l’Evangile. Car j’ai pensé : « Grâce à toi, Seigneur, j’essaie toujours de faire ta volonté ! »
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Mais cela n’a duré que le temps d ’un éclair ! Ta volonté ? D ’abord, quelle est ta volonté ? Qu’attends-tu de moi ? Qu’attends-tu de moi ici et aujourd’hui ?
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Cette question est revenue plusieurs fois à mon esprit dans la journée ; Et le soir, nous sommes allés à la messe anticipée. Et là, nous avions la lecture du Livre d’Isaïe (58, 7-10)
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Vous vous souvenez ? « Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. » Ne te dérobe pas à ton semblable ????
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Mais elle est terriblement exigeante, Seigneur, cette phrase ! Il se rendait compte, Isaïe, où cela pouvait nous entraîner ? Et toi, tu te rends bien compte de ce que tu nous demandes là ?
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Bon, d ’accord, je veux bien essayer. Par exemple, aller vers cette vieille dame malade et seule. Mais une minute, Seigneur, j’ai trop à faire ! Et voilà que ma vieille dame ne veut plus lâcher ma main, elle veut me raconter sa vie, elle veut… elle veut… Alors, je fais quoi, moi ? « ne te dérobe pas…. »
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Tiens ? Cette silhouette lourdement chargée, là-bas, c ’est ma voisine. Pourvu qu ’elle ne reconnaisse pas ma voiture ! D’abord, elle sent mauvais, il faudrait que j’aère, ensuite. Et puis, il faudrait encore l’aider à rentrer ses paquets ! Je n’ai absolument pas le temps ! Je dois préparer un gâteau car mes amies viennent prendre le thé tout à l ’heure ! « Ne te dérobe pas à ton semblable. »
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« Quel problème ! Me dit cette maman. Je dois absolument accompagner mon grand chez le médecin à la sortie de l’école, et je n’ai trouvé personne pour s’occuper des deux petits ! » Oh ! Je la vois venir ! Elle n’ose pas le demander directement, mais elle voudrait que je les prenne ! Turbulents comme ils sont… Et puis d’ailleurs, j’ai l’impression que je commence à avoir mal à la tête ! « Ne te dérobe pas à ton semblable »
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Ouf ! Quelle journée tu m’as fait passer, Seigneur ! Je comprends que c’est plus éprouvant, plus « méritoire » que le chocolat dont je me privais dans ma jeunesse ! Mais maintenant, je suis claquée ! Pour souper, c ’est ma famille qui va faire jeûne ! Moi, je suis sur les genoux !
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Allons bon ! A peine assise, avec des rêves de bain et de lit bien chaud, le téléphone ! « Chérie, je ramène Jean à dîner ce soir, on vient d’emmener sa femme à l ’hôpital. Tu nous fais quelque chose de bon, pour lui remonter le moral ? Il en a bien besoin, le pauvre ! »
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Alors là, tout de même, Seigneur, tu exagères ! J’ai l’impression que tu es comme les enfants : plus on t’en donne, plus tu en demandes ! Ou bien alors tu veux m’éprouver, « comme on éprouve l’or au creuset » ? Eh bien, je ne faiblirai pas !
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Je vais préparer un bon petit repas (rapide!) pour Jean et ma famille, sans leur rappeler que c ’est carême. Sans leur dire que je suis épuisée. Epuisée ? Tiens, c ’est drôle ! Maintenant que j ’ai pris ma décision, je me sens moins fatiguée !
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Nous allons essayer de passer un bon moment ensemble après le repas, et je servirai des pruneaux à l’eau de vie sans remords, sans me dire que c’est une friandise qui n’est pas pour un temps de jeûne. Car je me souviens de la parole d ’Isaïe :
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« Est-ce là le jeûne qui me plaît ? Courber la tête… coucher sur le sac et la cendre… appelles-tu cela un jeûne ? Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N ’est-ce pas partager ton pain… accueillir chez toi celui qui est malheureux, ne pas te dérober à ton semblable ? »
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Alors, Seigneur ? Tu es content de ton enfant ? Je n’ai peut-être pas toujours réussi, ce n’était peut-être pas toujours avec une entière bonne volonté, tu m’as un peu forcé la main, mais enfin, j’ai vraiment essayé tout de même, et je ne me suis pas dérobée à mes semblables !!! Merci de ton aide, Père !
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Texte : Jacky Peintures : Alan Giana Musique : Fauré : cantique de Racine Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.frhttp://www.jackydubearn.fr/
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