TROPISMES (III) par Nathalie Sarraute Študijska skupina za maturo, Ljubljana, 16.2.2012 Pripravila: Zdravka Kante.

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1 TROPISMES (III) par Nathalie Sarraute Študijska skupina za maturo, Ljubljana, 16.2.2012 Pripravila: Zdravka Kante

2 Répondez à ces questions en relevant les mots dans le texte. 1.Quels sont les mots les plus présents? 2.Quels sont les mots parlants / forts? 3.Quels sont les adjectifs? (avec une connotation neutre, positive ou négative) Observez à quoi se rapportent les adjectifs positifs et les adjectifs négatifs! 4.Y a-t-il des actions? 5.Comment est l'atmosphère?

3 Voici les réponses : 1.ils, on, n'importe quel, aucun,-e, jamais, quand 2.sombre, tranquille, rue, gare, salle d'attente, existence dépouillée et protégée, salle nue, grise, tiède, enfance, souvenir 3.petite, tranquille, modeste, sombre, décent, déserte, nue, grise, tiède, noir, inondé de vie, intenses, caressants, douces, pâles, luisantes, lisses,...

4 4.Il y peu d’actions: ils étaient venus, ils portaient leur vêtements..., ils rencontraient le professeur 5.L’atmosphère est sombre, tranquille, misérable, résignée

5 Cherchez dans le texte les personnages, les lieux et essayez de deviner le temps. Qui? Où? Maintenant Autrefois Quand? C’est une vie en deux grandes étapes – lesquelles?

6 Comment est le monde parisien? “On leur offrait cela ici, cela” – comme un cadeau, cela = les petites rues, le confort et, en plus, il y a d’autres avantages de cette nouvelle vie: la liberté de l’action, du déplacement, de l’humeur, la liberté de s’habiller. Le lecteur a l’impression de découvrir un univers harmonieux avec de petits bonheurs extérieurs: ils connaissent les charmes de la vie en ville. Comment est le monde d’avant? Les personnages refusent les souvenirs (« jamais » est répété 4 fois), ils n’en ont pas – c’est l’auteure qui les connaît. Le monde harmonieux les a capables de se souvenir. Ce monde est présenté d privés de tout: ils ne sont plus ’une façon inhabituelle par des sensations (une sorte de personnification): la couleur et l’odeur de la petite ville un pan de mur inondé de vie les pavés d’une cour, intenses et caressants les marches douces d’un perron

7 Comparez ces deux mondes. Le monde parisien C’est un monde indifférent à l’individu, un monde dans lequel règne l’anonymat  un monde déshumanisé, dépersonnalisé: C’est “une existence dépouillée et protégée, une existence semblable à une salle d’attente dans une gare de banlieue déserte, …” Le monde d’avant C’est un monde chaleureux, accueillant et plein de vie.

8 Essayez de donner un titre à ce tropisme. En voici quelques-uns: En transit Liberté et misère Les ombres de la ville Ville, salle d'attente La vie, salle d'attente Solitude Exode Visages anonymes Migrants Des ombres et des mystères Nouvelle vie Vie quotidienne