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Situation financière et activité rémunérée des étudiants d’IDF Quelques données de l'enquête « Conditions de vie » 2013 E. Verley.

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1 Situation financière et activité rémunérée des étudiants d’IDF Quelques données de l'enquête « Conditions de vie » 2013 E. Verley

2 L’enquête CdV 2013 Enquête triennale réalisée depuis 1994 Par questionnaire en ligne réalisé entre mars et juin 2013 Près de 41 000 réponses traitées sur un échantillon de 200 000 étudiants Un échantillon représentatif de 82% de la population étudiante en France (2 400 000 étudiants) Des données pondérées sur les données d’inscription effective dans les établissements Sur les thèmes majeurs de la vie étudiante

3 L’enquête CdV 2013 Plus de 1 étudiant sur 9 interrogé en moyenne contre 1 sur 15 en 2010 contre 1 sur 15 en 2010 En IDF, 9151 répondants (dont 4755 à l’université) En IDF, 9151 répondants (dont 4755 à l’université)

4 /// Caractéristiques socio-démographiques des étudiants en IDF  Des étudiants franciliens plus âgés : en France 45% des étudiants ont moins de 21 ans (âge moyen 22 ans)  Les enfants de cadres et professions supérieures surreprésentés en France (18% des actifs occupés contre 37% dans l’enseignement supérieur en France et 47 en IDF)  Une moindre proportion de boursiers (33% en France/24% en IDF)

5 I Situation économique et financière des étudiants #CDV2013

6 /// Les ressources mensuelles moyennes des étudiants  Les revenus d’activités constituent la principale source de financements des étudiants en IDF: - Aides de la famille (30 %) avec 335 € en moy. - Revenus d’activité (36 %) avec 651 € en moy. 84 % - Aides publiques (18 %) avec 321 € en moy.

7 /// Part des ressources prise en charge par les parents  1/3 des étudiants ne reçoit aucune aide financière et pour 45 % d’entre eux, au moins la moitié de leurs ressources proviennent d’aides des parents CohabitantDécohabitantEnsemble Aucune aide des parents (France) 3334 Aucune aide des parents (IDF)294135 Moins d‘1/4 (France)141213 Moins d‘1/4 (IDF)14911 Entre 1/4 et 1/2 (France)111413 Entre 1/4 et 1/2 (IDF)1211 Entre 1/2 et 3/4 (France)101715 Entre 1/2 et 3/4 (IDF)1115 3/4 ou plus (France)322225 3/4 ou plus (IDF)352530

8 /// Les aides non matérielles  Les aides les plus courantes sont de petits cadeaux (46% des étudiants franciliens déclarent en recevoir souvent/21%) et la fourniture de provision alimentaire (24 % des étudiants franciliens/44%).  87 % des étudiants bénéficient d’au moins une aide non matérielle de leur parents (22 % en bénéficient de manière régulière)

9 /// Les dépenses des étudiants  Pour l’ensemble des postes budgétaires les étudiants franciliens déclarent des dépenses supérieures : pour les décohabitants 518 € de loyer, 207 € euros de frais de vie quotidienne  Entre la moitié et les ¾ des dépenses sont consacrées à l’entretien courant de la vie quotidienne (logement, alimentation, transport et dépenses courantes)  Les décohabitants consacrent plus de 40 % de leur dépense aux frais de logement

10 /// La part des dépenses prises en charge par les parents  55 % des étudiants (yc franciliens) ont au moins une part de leurs dépenses prises en charge par les parents et 1/5ème ont plus de 75 %  La part des dépenses prises en charge par les parents est financièrement plus importante pour les étudiants décohabitants mais moins importante proportionnellement aux dépenses totales  7 % des étudiants déclarent ne recevoir aucune aide ni financière ni matérielle de leurs familles Aucune dépense prise en charge Moins de 25 % des dépenses Entre 25 et 49 % des dépenses Entre 50 et 75 % des dépenses Entre 75 et 100 % des dépenses CohabitantDécohabitant Dépenses moyennes totales345/382777/941 Dépenses moyennes totales prises en charge par les parents135/158241/300 Part des dépenses prises en charge par les parents39%33%

11 II L’évaluation des difficultés financières

12 /// Indicateurs de difficultés financières déclarées  Des difficultés financières identiques en IDF et France entière, avec sur- déclaration « salariat contraint » (20%)  Une importante proportion d’étudiants déclare avoir rencontré des difficultés financières : 51 % se restreindre (52 % en 2010) ; 49 % piocher dans des économies (48 % en 2010) ; 31 % (32 % en 2010) être à découvert  Seulement ¼ des étudiants déclare n’avoir rencontré aucune difficulté financière (identique à 2010)

13 /// D’autres indicateurs indirects de difficultés financières  Les étudiants de nationalité étrangère sont les plus touchés : 16 % ont fait une demande d’aide d’urgence (7% des Français), 27 % n’ont pas de complémentaire santé (5 % des Français) et 5 % ont renoncé à des soins pour raisons financières (3 % des Français)

14 /// Perception subjective des difficultés financières  1/3 des étudiants ont le sentiment de ne pas avoir assez d’argent pour subvenir à leur besoin et ¼ des étudiants se déclarent confrontés à des difficultés financières  20 % des étudiants cumulent les deux difficultés : les plus touchés sont les étudiants étrangers (30 % VS 18 % des Français), les étudiants de classes populaires (25 % VS 12 % des classes supérieures), les étudiants âgés de plus de 23 ans (28% VS 13 % des – de 20 ans et 20 % des 20-23 ans)

15 /// L’indicateur de « pauvreté grave et durable »  Une difficulté : évaluer la situation d’une population dont une partie des ressources se compose d’aides en nature et de « dispense de dépense »  Un indicateur traditionnellement utilisé par l’OVE  3 critères : - avoir fait une demande d’aide sociale d’urgence - être décohabitant - avoir des revenus inférieurs à 70 % du smic  Une augmentation constante mais légère depuis 2010, légèrement inférieure pour les étudiants franciliens (1,5%)  Sont surreprésentés dans cette situation : les étudiants de nationalité étrangère (7 %) et les étudiants âgés de 24-25 ans (4 %)

16 /// En comparaison de la population générale  Du strict point de vue des ressources financières, les étudiants apparaissent comme une population financièrement « fragile » SMIC (1120 €) RSA (483 €) Seuil de pauvreté relative* (987 €) *Seuil de pauvreté relative : 60 % du revenu médian 87% 43% 80%

17 III L’activité rémunérée des étudiants #CDV2013

18 /// Exercice d’une activité rémunérée  45 % des étudiants exercent une activité rémunérée pendant leurs études ( légère baisse par rapport à 2010 : 49 %), proportion plus élevée pour les étudiants franciliens avec 52%  Parmi les étudiants qui travaillent, ce sont les jobs (activité rémunérée occasionnelle) qui sont les plus répandus (34% en IDF)  Les activités rémunérées très concurrentes des études (plus d’un mi-temps, plus de six mois par an) représentent 17 % de l’activité rémunérée en IDF (contre 13% en France)

19 /// L’activité rémunérée selon les caractéristiques des étudiants  En IDF, déclarent exercer une activité rémunérée.. 55% des étudiantes, 41% des étudiants de niveau L, 55% des étudiants étrangers, 44% des boursiers, 57% des enfants de « PI », 53% des enfants d’employés et 47% des enfants d’ouvriers…

20 /// Les raisons de l’activité rémunérée  Parmi les étudiants qui travaillent, la motivation financière reste la raison la plus couramment invoquée (3/4 des étudiants) ; pour la moitié des étudiants, l’activité rémunérée est indispensable pour vivre  L’acquisition d’une expérience professionnelle est aussi une motivation forte de l’exercice d’une activité rémunérée (69 %)  Ceux qui ne travaillent pas invoquent principalement le choix de se consacrer entièrement aux études (56 %)

21 /// Des effets sur l’emploi du temps  Les étudiants qui n’exercent pas d’activité rémunérée consacrent en moyenne 3 heures de plus en cours et 2 heures de plus en travail personnel  Plus l’activité est intense et plus le temps studieux est raccourci : activité très concurrente = 26h en licence (35h pour l’ensemble) et 27h en master (34h pour l’ensemble)  La moitié de ceux qui ont une activité très concurrente déclarent ne pas pouvoir assister à certains cours

22 /// Des effets sur la réussite dans les études  Plus l’activité rémunérée est éloignée des études et intense et plus la probabilité de déclarer un impact négatif sur les études est élevée  Une activité rémunérée liée aux études, peu importe son intensité, augmente la probabilité de réussite par rapport au fait de ne pas exercer d’activité  Une activité rémunérée non liée aux études exercée au moins à mi-temps fait baisser la probabilité de réussite (passage année N+1) Odds ratioSignif. Probabilité de déclarer que l'activité rémunérée à un impact négatif sur les résultats d'études Stage ou alternance0.459<.0001 Activité intégrée aux études0.575<.0001 Activité occasionnelleref. Activité concurrente0.959ns. Activité très concurrente3.514<.0001

23 Enquête « Conditions de vie » 2013


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