Etude IPSOS ADEME Juin 2005 Attitudes des français face à la pollution atmosphérique 14 % des français classent « la dégradation de l’environnement »

Présentation au sujet: "Etude IPSOS ADEME Juin 2005 Attitudes des français face à la pollution atmosphérique 14 % des français classent « la dégradation de l’environnement »"— Transcription de la présentation:

1 Etude IPSOS ADEME Juin 2005 Attitudes des français face à la pollution atmosphérique 14 % des français classent « la dégradation de l’environnement » parmi les deux thèmes qui les préoccupent le plus 28 % des français affirment avoir subi ou ressenti des gênes ou troubles liés à la pollution atmosphérique 60 % des français sont favorables à la mise en place de mesures de circulation alternée en cas de haut niveau de pollution, 31% des français consentiraient à utiliser les transports en commun plutôt que leur voiture. 77% des français considèrent que l’information locale sur la qualité de l’air est insuffisante (CREDOC Juillet 2002)

2 Organisation de la surveillance
en France

3 Organisation de la surveillance en France
Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie Cette loi cadre, parue le 30 décembre 1996 vise à rationaliser l'utilisation de l'énergie et à définir une politique publique intégrant l'air en matière de développement urbain. Le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé est reconnu à chacun. Elle est codifiée dans le code de l'environnement. 18 décrets ont été pris en application de cette loi. La loi rend obligatoire :  la surveillance de la qualité de l'air assurée par l'Etat, la définition d'objectifs de qualité, l'information du public. La surveillance porte sur l'ensemble du territoire national depuis le 1er janvier Une information du public, dont l'Etat est le garant, doit être réalisée périodiquement et une alerte doit être déclenchée en cas de dépassement de seuil. L'Etat délègue ses missions de surveillance à des organismes agréés "équilibrés" regroupant 4 collèges (Etat, collectivités territoriales, industriels, associations). Pour garantir la qualité des mesures, l'Etat a mis en place le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'Air (INERIS, LNE, Ecole des Mines de Douai). Elle prescrit l'élaboration d'un Plan Régional de la Qualité de l'Air, de Plans de Protection de l'Atmosphère et pour les agglomérations de plus de habitants d'un Plan de Déplacement Urbain (PDU). Le PDU vise à développer les transports collectifs et les modes de transport propres, à organiser le stationnement et à aménager la voirie. Des itinéraires cyclables devront être réalisés à l'occasion de réalisation ou de rénovation de voirie. Elle instaure une procédure d'alerte, gérée par le Préfet. Celui-ci doit informer le public et prendre des mesures d'urgence en cas de dépassement de seuil (restriction des activités polluantes, notamment de la circulation automobile). Elle intègre les principes de pollution et de nuisance dans le cadre de l'urbanisme et dans les études d'impact relatives aux projets d'équipement. Elle définit des mesures techniques nationales pour réduire la consommation d'énergie et limiter les sources d'émission, instaure des dispositions financières et fiscales (incitation à l'achat de véhicules électriques, GPL ou GNV, équipement de dispositifs de dépollution sur les flottes de bus).

4 UNE SURVEILLANCE RAPPROCHEE
ATMO Nord - Pas de Calais Association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en région Nord-Pas-de-Calais UNE SURVEILLANCE RAPPROCHEE Association Loi 1901 créée en 2004 Agréée par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable Zone de compétence : la région Nord-Pas-de-Calais Membre de la Fédération ATMO qui regroupe les 38 associations françaises de surveillance de la qualité de l’air

5 Surveillance nationale
38 associations constituent la fédération nationale Atmo 330 personnes 2000 préleveurs et analyseurs 22 camions laboratoire Réseaux de surveillance soumis à agrément ministériel : renouvellement annuel selon critères techniques (qualité des mesures) et administratifs (organisation collégiale, transparence....) ADEME : Coordinateur technique Financements…

6 ATMO Nord - Pas de Calais Association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en région Nord-Pas-de-Calais MISSIONS D’ATMO NORD – PAS DE CALAIS SURVEILLER / MESURER Chaque jour, en continu les concentrations de polluants présents dans l’air PREVENIR les épisodes de pollution et expliquer leurs origines INFORMER sur les résultats des mesures et déclencher les alertes en cas de pics de pollution

7 L’air, cet élément vital

8 L’AIR : UN ELEMENT VITAL
COMPOSITION DE L’AIR 78 % de diazote 21 % de dioxygène 1 % de gaz rares (argon, néon, krypton, xénon, hélium…)

9 Structure de l’atmosphère
Le gradient vertical de température permet de distinguer 5 grandes régions de l’atmosphère, caractérisées par leur composition et leur température. : • la troposphère (du sol jusqu’à 15 km d’altitude en moyenne) où la température diminue fortement avec l’altitude. Son épaisseur est variable : 16 km au-dessus de l’équateur et 8 km au-dessus des pôles et, selon les saisons,13 kilomètres dans la zone tempérée. La troposphère contient les 9/10e de la totalité de la masse d’air et presque toute la vapeur d’eau. C’est dans cette couche que se produisent la plupart des phénomènes météorologiques et c’est entre 0 et 3 km d’altitude que s’effectue principalement la dispersion des polluants. • la stratosphère (de 15 à 50 km) où la température augmente avec l’altitude. Cet échauffement est dû à l’absorption des ultra-violets solaires par l’ozone. La concentration maximale d’ozone se situe dans la stratosphère, entre 25 et 30 km d’altitude. Cette zone où la concentration d’ozone est maximale s’appelle “couche d’ozone”. C’est cette couche qui nous protège des rayons ultra-violets (U. V.) émis par le soleil. • la mésosphère (de 50 à 85 km) où la température diminue à nouveau • la thermosphère (de 85 à 500 km) où la température augmente fortement à cause de dégagements de chaleur • l’exosphère (à partir de 500 km) où la température continue à augmenter.

10 Définition de la pollution atmosphérique
« Introduction par l’Homme, directement ou indirectement, dans l’atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives. » Ces substances polluantes sont émises dans une petite bande de 1 kilomètre d'épaisseur à la surface de la terre (dans la troposphère). C'est dans cette zone atmosphérique qu'elles vont se disperser, réagir et être transportées sur de longues distances selon leur composition et les conditions météorologiques.

11 LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE

12 Influence de la météorologie sur la qualité de l’air
En conditions normales de dispersion, le panache de fumées s’élève verticalement. Dans certains cas de vents forts, il est possible que les polluants soient rabattus vers le sol. Au cours de la nuit, le sol se refroidit plus vite que l’air, la couche d’air directement en contact avec le sol devient plus froide que les couches d’air situées au-dessus d’elle. Les polluants ne peuvent plus s’élever et s’accumulent au niveau du sol : effet de « couvercle »

13 Facteurs influençant la pollution atmosphérique
Météo: température de l’air, humidité relative, pression atmosphérique Topographie: vallée, montagne, bordure littorale Emissions: trafic automobile, industries, chauffage domestique, émissions biogéniques

14 La pollution atmosphérique
La pollution atmosphérique est un phénomène complexe qui dépend : de l’importance des émissions de polluants des techniques de dépollution employées et leur bon fonctionnement des modalités de dispersion (vent, anticyclone,…) des transformations physiques ou chimiques des composés des transferts à + ou – longue distance ou des lessivages par la pluie

15 Les polluants, qui sont-ils ?

16 Les polluants et leurs émissions
DIOXYDE DE SOUFRE Il provient de la combustion de fossiles contenant du soufre (fioul lourd, charbon, gasoil) Sources principales : centrales thermiques, installations industrielles et chauffages individuel et collectif. Evolution : les concentrations ambiantes ont été divisées par deux depuis une quinzaine d’année en raison du développement de l’énergie nucléaire, de l’utilisation de combustibles moins soufrés et des mesures techniques et réglementaires prises.

17 Les polluants et leurs émissions
DIOXYDE DE SOUFRE Profil annuel sur l’agglomération de Calais Moyennes les plus basses durant l'automne et l'hiver en raison des conditions météorologiques globalement favorables à la dispersion des polluants (directions Sud Ouest dominante = système dépressionnaire ) Augmentation des moyennes généralement au printemps (mars - avril), elle sont en lien avec une fréquence de plus en plus élevée de conditions météorologiques défavorables à la dispersion des polluants (conditions anticycloniques, provoquant la mise en place du phénomène de brise côtière)

18 Les polluants et leurs émissions
DIOXYDE DE SOUFRE Concentrations en diminution chaque année 2003 est une année exceptionnelle : contexte météorologique moins favorable à la dispersion des polluants

19 Les polluants et leurs émissions
OXYDES D’AZOTE (dioxyde d’azote et monoxyde d’azote) Ils proviennent essentiellement des combustions liées aux véhicules (60%) et aux installations de combustion Sources principales : véhicules, centrales thermiques, chauffages individuel et collectif. Evolution : Ils sont attentivement surveillés dans les centres urbains où leur concentration dans l’air est à la hausse compte tenu de la forte augmentation du parc automobile. Le pot catalytique devrait permettre de diminuer les émissions d’oxydes d’azote).

20 Les polluants et leurs émissions
OXYDES D’AZOTE (dioxyde d’azote et monoxyde d’azote) Profil annuel sur l’agglomération de Calais Variation saisonnière sur les stations de typologie différente : concentrations plus élevées en hiver car : le trafic est accru Les émissions par le chauffage augmente Conditions météo sont moins favorables à la dispersion des polluants

21 Les polluants et leurs émissions
OXYDES D’AZOTE (dioxyde d’azote et monoxyde d’azote) Niveaux en baisse en 2004 et 2005 par rapport à 2003. Les concentrations les plus élevées sont enregistrées par les stations trafic comparées à celles des stations de fond (type périurbain).

22 Les polluants et leurs émissions
OZONE Il résulte de la transformation chimique de polluants (oxydes d’azote et composés organiques volatils) sous l’effet des rayons ultraviolets du soleil. Sources principales : pollution dite « photo-oxydante ». Evolution : les concentrations dans l’air ont augmenté depuis plusieurs années, en particulier en zone urbaine et péri-urbaine.

23 Les polluants et leurs émissions
OZONE Profil annuel sur l’agglomération de Calais Les concentrations sont liées à l’ensoleillement. Il existe donc une forte variation saisonnière avec des niveaux plus élevés en été. spécificités du littoral : Les valeurs sont toujours plus faibles en phase hivernale qu'estivale. Des pointes en ozone peuvent être enregistrées les jours de grand vent. Il s'agit de masses d'air chargées en ozone qui proviennent des hautes couches de l'atmosphère. Les moyennes stagnent durant les mois d'été, ceci est dû aux brises de mer plus récurrentes en été qui - en provoquant l'entrée d'air marin plus frais - ralentissent la formation de l'ozone. Les valeurs en ozone les plus élevées sont relevées les jours durant lesquels la brise côtière ne s'est pas mise en place.

24 Les polluants et leurs émissions
OZONE La tendance pour l’ozone n’est pas très marquée, excepté en 2003, année de canicule. Les concentrations les plus fortes sont enregistrées sur les stations de fond contrairement aux stations de proximité, plus exposées aux oxydes d’azote (donc moins d’accumulation d’ozone).

25 Les polluants et leurs émissions
LES PARTICULES EN SUSPENSION Ensemble complexe de substances organiques ou minérales. Leur taille et leur composition sont très variables et sont souvent associées à d’autres polluants (SO2 et HAP). Sources principales : Elles sont, soit d’origine naturelle (volcans, …) ou dues aux activités humaines (combustion par les véhicules, les industries, l’incinération, le chauffage).

26 Les polluants et leurs émissions
LES PARTICULES EN SUSPENSION Profil journalier sur l’agglomération de Calais L’évolution des concentrations est fonction du trafic automobile, avec des maximales aux heures de pointe : vers 07-08h00 et vers 18-19h00.

27 Les polluants et leurs émissions
LES PARTICULES EN SUSPENSION Les concentrations moyennes annuelles sont inférieures à Sur le long terme, la tendance est à la baisse. Sur le Littoral, les valeurs maximales sont relevées par les stations de proximité industrielle. 2005 s’est caractérisée par de nombreux épisodes de pollution

28 Les polluants et leurs émissions
MONOXYDE DE CARBONE Gaz inodore et incolore, Il provient de la combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul ou bois, carburants). Sources principales : Il est principalement émis par les véhicules (gaz d’échappement). Les concentrations peuvent être élevées quand le moteur fonctionne dans un espace clos (garage), quand un grand nombre de véhicules roulent au ralenti dans des lieux couverts (tunnels, parking)

29 Les polluants et leurs émissions
MONOXYDE DE CARBONE Profil journalier sur l’agglomération de Calais Son évolution journalière suit la même tendance que la variation de la circulation routière. Les niveaux les plus élevés sont mesurés aux heures de pointe.

30 Les polluants et leurs émissions
MONOXYDE DE CARBONE Pas de variations importantes, les concentrations restent faibles sur toutes les stations. L’évolution à la baisse est plus marquée sur les stations trafic La valeur limite de 10 mg/m3 est respectée sur toutes les stations.

31 Les polluants et leurs émissions
LES COMPOSES ORGANIQUES VOLATILS Ils entrent dans la composition des carburants et de nombreux produits courants : peintures, encres, colles, détachants, cosmétiques,… Sources principales : Ce sont des hydrocarbures (émis par évaporation des bacs de stockage pétrolier ou de remplissage des réservoirs automobiles), des composés organiques (provenant des procédés industriels de combustion), des solvants (peintures, encres, nettoyages) ou des composés organiques (émis par l’agriculture et le milieu naturel).

32 Les polluants et leurs émissions
METAUX TOXIQUES Plomb, mercure, arsenic, Ils proviennent de la combustion des charbons, pétroles, ordures ménagères… et de certains procédés industriels. Sources principales : ils se retrouvent généralement au niveau des particules (sauf le mercure qui est principalement gazeux) Evolution du plomb : la généralisation de l’essence sans plomb a considérablement fait diminuer les concentrations de ce polluant.

33 Autres polluants surveillés
Hydrocarbures aromatiques polycycliques Poussières sédimentables Fluor Radioactivité Pesticides Pollens etc

34 Les polluants et leurs émissions
Polluants primaires émis directement dans l’atmosphère SO2: traceur de la pollution industrielle NOx: traceurs de la pollution automobile (prépondérants en zone urbaine) PM 10: multi – sources: automobile, industriel, urbain, naturelle PM 2.5: majoritairement trafic automobile COV (HAP, benzène…): pollution automobile et industrielle (raffinage de pétrole) Métaux lourds (Pb, Ni, As, Cd): pollution automobile et industrielle

35 Polluants secondaires
formés par la réaction de polluants avec le rayonnement solaire Exemple : ozone Pollution à grande échelle Pas de sources d’ozone Polluant issu de réactions photochimiques entre polluants précurseurs: Oxydes d’azote Composés organiques volatils

36 La qualité de l’air particularités de la surveillance à Calais
Zone industrielle des Dunes : Regroupement d’activités chimiques et pharmaceutiques Émissions de COV Certains procédés industriels émettent SO2 et Ps Relevés de la station située place d’Armes : Proximité du port et d’axes routiers Vents dominants Émissions de SO2 et NOx proximité automobile sur Calais Lafayette (rue Cayon) : émissions de NO2 complexité des brises de mer entre mars et septembre

37 la pollution atmosphérique
Les effets de la pollution atmosphérique

38 Les effets sur la santé La pollution atmosphérique altère la fonction respiratoire en engendrant des irritations (SO2, O3, Ps) et des maladies respiratoires chroniques (NOx) Le CO inhibe l’oxygénation des tissus en se fixant sur l’hémoglobine Le plomb peut provoquer des troubles neurologiques dus au saturnisme Les COV, notamment le benzène, ont des effets cancérigènes

39 Les effets sur la santé De manière globale, la pollution chimique sensibilise et peut rendre l’appareil respiratoire de sujets sensibles (enfants, personnes âgées, personnes déficiantes respiratoires) plus vulnérable à d’autres affections

40 Les effets sur les bâtiments
Attaque de la pierre : les édifices anciens construits avec des pierres calcaires (CaCO3), se dégradent par réaction chimique sous l’effet des pluies acides. Noircissement : les particules en suspension, en se déposant, finissent par former une pellicule noire sur la pierre Corrosion des métaux : l’acidité des pluies accélère la dégradation des métaux, des toitures ou des monuments en bronze

41 La couche d’ozone Couche d’ozone Ozone polluant

42 La couche d’ozone La couche d’ozone stratosphérique filtre les rayonnements ultraviolets les plus nocifs Cette couche est détruite par certains composés très stables qui attaquent les molécules d’ozone

43 La couche d’ozone

44 L’effet de serre

45 Le dispositif de mesure
Les stations fixes de mesure La station mobile Les tubes passifs La bioindication

46 76 stations fixes de mesures soit 215 analyseurs
Les stations fixes 76 stations fixes de mesures soit 215 analyseurs

47 Surveiller

48 La typologie des stations
Les stations urbaines : elles appartiennent à la ville centre. Les stations périurbaines : elles se situent en périphérie de la ville Les stations trafic : elles sont situées à proximité d’une voie de circulation importante Les stations de proximité industrielle : elles sont représentative d’une source industrielle locale importante

49 La station mobile Elle complète les mesures des stations fixes,dans des zones urbaines, rurales ou industrielles ne disposant pas de mesures. Elle permet de vérifier la représentativité des mesures d'une station fixe ou de tester une future implantation d'analyseur ou de station

50 Les tubes passifs Le principe de mesure est basé sur la diffusion naturelle du polluant dans le tube Les tubes passifs sont installés sur du mobilier urbain Réalisation de cartographies de la pollution de l’air

51 Étudier

52 Étudier Cadastre des émissions

53 La bioindication Le principe de mesure est basé sur l’observation des réactions d’organismes vivants à des atmosphères polluées En présence d’ozone, des taches brunâtres apparaissent sur les feuilles de tabac

54 Cadre réglementaire

55 Cadre réglementaire Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) Définition et mise en œuvre de la politique nationale de surveillance de prévention et d’information sur l’air. Au niveau local Surveillance, alerte, information, étude confiées à des organismes regroupant État, Collectivités locales, Activités contribuant aux émissions, Associations de défense de l’Environnement et de Consommateurs ainsi que personnalités scientifiques et experts

56 En cas d’alerte… 2 niveaux d’alerte fixés par les textes réglementaires.

57 Pour préserver une bonne qualité de l’air…
Bulletins trimestriels Rapport d’activités Site internet Mallette pédagogique Média Indice ATMO

58 Pour préserver une bonne qualité de l’air…
A partir des résultats de mesures, calcul de 4 sous indices : 1 sous indice dioxyde de soufre (sur l’échelle de 1 à 10) 1 sous indice dioxyde d’azote 1 sous indice poussières 1 sous indice ozone L’indice ATMO est égal au sous indice le plus élevé Il traduit la qualité de l’air sur une échelle de 1 (qualité de l’air très bonne) à 10 (très mauvaise) Indice ATMO Les limites de l’indice ATMO L’indice ATMO répond à une demande d’information du public et constitue un indicateur représentatif de la qualité de l’air globale sur l’ensemble d’une agglomération et ne met pas en évidence certaines situations particulières et pointes localisées de pollution.

59 Indice Atmo Les données utilisées pour le calcul de l’indice ATMO proviennent des sites représentatifs de la pollution de fond : stations urbaines ou périurbaines (niveau moyen de pollution auquel est exposée la population). Pour chacun de ces 4 polluants, un sous indice de la qualité de l’air est calculé chaque jour à partir des données des réseaux de surveillance de la qualité de l’air. Au 1er janvier 2000, les sous indices sont calculés de la manière suivante : • les sous indices "SO2", "NO2" et "O3" sont calculés à partir des maxima horaires relevés sur les sites de mesures sélectionnés. • le sous indice "Poussières" est calculé à partir des moyennes journalières sur les sites de mesures sélectionnés.

60 Indice Atmo Indice Atmo de cette journée ? Sous indice SO2 : 2
Sous indice O3 : 1 Sous indice Ps : 4 Sous indice NO2 : 3 Indice Atmo de cette journée ?

61 Avertir Procédures locales de surveillance:
Zone littorale : astreinte 24h/24 Procédures locales de surveillance: Procédure d’alerte sur incident industriel à Calais PIIC: Procédure d’Incident Industriel Caractérisé sur le Dunkerquois Mesures préventives Poussières sédimentables et SO2 sur le Dunkerquois.

62 Avertir M.P. Poussières sédimentables:
Objectif: Réduction du réenvol des poussières du quai minéralier: Concerne le Quai à Pondereux Ouest de Dunkerque Se déclenche sur prévisions météorologiques Vent de secteur Nord à Est de force supérieure à 6 m/s Déchargement spécifique des bateaux et arrosage des stockages et des routes des sites

63 Avertir M.P. SO2: Objectif : limitation des émissions de SO2
6 industriels dunkerquois Se déclenche en 2 temps: préavis et action Préavis: sur prévisions de conditions météo défavorables à la dispersion des polluants = mise en éveil des industriels Action: sur installation de conditions météo défavorables (Conditions anticycloniques et brises marines) = mise en action des procédures Passage à un combustible basse teneur en soufre dans les process

64 Avertir La brise de mer ou brise thermique:
Différence de température des masses d’air Élévation de l’air terrestre chaud et entrée de l’air marin froid Création d ’une inversion de température et d ’une cellule de convection emprisonnant les polluants Caractéristiques: diminution de la température, changement brutal de la direction du vent et augmentation de la vitesse du vent

65 Avertir

66 Avertir

67 Avertir

68 Avertir PIIC: procédure d’incident industriel caractérisé
Objectif: Information rapide des autorités et limitation des émissions de SO2 Dépassement de seuil (500 µg/m3 en moyenne horaire) sur une des stations dunkerquoises Déclenchement de la mesure préventive SO2 Appel à la Sous Préfecture, la DRIRE et la Protection civile pour la mise en œuvre des mesures de protection des habitants Cette procédure est active 24 heures sur 24.

69 Avertir

70 Avertir Objectif: information rapide des autorités et des riverains
Procédure d’alerte sur risque industriel Objectif: information rapide des autorités et des riverains Dépassement de seuil (500 µg/m3 sur un quart d’heure) sur une des stations du calaisis Appel à la Préfecture du Pas de Calais (Protection civile) Mise à jour d’un serveur téléphonique local consulté par les habitants et envoi d ’un fax dans les établissements recevant du public (Hôpital, écoles, entreprises…) Cette procédure est active 24 heures sur 24.

71 Avertir

72 Pour préserver une bonne qualité de l’air…
Pot catalytique Biocarburants Piles à combustible Hydrogène Carburants de synthèse …

73 Pour préserver une bonne qualité de l’air…
Modes de déplacements adaptés réaliser les petits trajets à pied, à vélo ou en transports en commun, pratiquer le covoiturage Entretien et réglage des véhicules Couper le moteur pour éviter de laisser la voiture tourner longtemps au ralenti. Respecter les limitations de vitesse Entretenir son véhicule Chez soi Eviter de surchauffer son logement Régler et entretenir régulièrement sa chaudière Limiter l’utilisation de solvants (colles, essences, peintures,vernis, … ) à l’intérieur du logement Aérer très souvent toutes les pièces du logement

74 contre la pollution atmosphérique en changeant quelques habitudes
Agir chaque jour contre la pollution atmosphérique en changeant quelques habitudes

75 QUIZZ

76 QUIZZ 1) ATMO Nord – Pas de Calais est une association chargée de mesurer et de surveiller : La qualité de l’eau La qualité de l’air La qualité des sols

77 QUIZZ ATMO Nord – Pas de Calais est chargée de mesurer et
de surveiller la qualité de l’air sur la région Nord – Pas de Calais.

78 2) La Fédération ATMO compte :
QUIZZ 2) La Fédération ATMO compte : 38 associations de surveillance de la qualité de l’air 40 associations de surveillance de la qualité de l’air 102 associations de surveillance de la qualité de l’air

79 QUIZZ 2) La Fédération ATMO compte 38 associations de surveillance de la qualité de l’air

80 3) l’air pur est composé de :
QUIZZ 3) l’air pur est composé de : 78% de dioxygène, 21 % de diazote et 1% de gaz rares 78% de diazote, 21 % de dioxyde d’azote et 1% de gaz rares 78% d’ozone, 21 % de dioxygène et 1% de gaz rares

81 78% de diazote, 21 % de dioxygène et 1% de gaz rares
QUIZZ 3) l’air pur est composé de 78% de diazote, 21 % de dioxygène et 1% de gaz rares

82 4) l’ozone est un polluant primaire :
QUIZZ 4) l’ozone est un polluant primaire : vrai faux

83 QUIZZ 4) FAUX l’ozone est un polluant SECONDAIRE puisqu’il n’est pas directement émis ; il est formé par certains polluants sous l’effet du rayonnement solaire

84 5) le dioxyde de soufre est principalement émis par les véhicules
QUIZZ 5) le dioxyde de soufre est principalement émis par les véhicules vrai faux

85 QUIZZ 5) FAUX le dioxyde de soufre est principalement émis par les centrales thermiques, installations industrielles et chauffages individuel et collectif

86 QUIZZ 6) Les conditions météorologiques ont une influence sur la qualité de l’air vrai faux

87 QUIZZ 6) VRAI Les conditions météorologiques (températures, vent, turbulence de température, stabilité atmosphérique) ont une influence déterminante dans la formation, l’accumulation et la dispersion des polluants dans l’atmosphère.

88 QUIZZ 7) La pollution de l’air occasionne principalement des problèmes cardiaques vrai faux

89 (poumons, bronches, alvéoles pulmonaires,…)
QUIZZ 7) FAUX Les polluants présents dans l’air ont , le plus souvent, des effets sur l’appareil respiratoire (poumons, bronches, alvéoles pulmonaires,…)

90 QUIZZ 8) l’effet de serre est un phénomène naturel vrai faux

91 QUIZZ 8) VRAI Il s’agit d’un phénomène naturel grâce auquel la température moyenne de la planète est tempérée (15°C au lieu de – 18°C). Mais la concentration dans l’atmosphère des gaz à effet de serre augmente et entraîne un réchauffement du climat, dont one connaît pas encore exactement les conséquences.

92 9) Un trajet en voiture sur quatre
QUIZZ 9) Un trajet en voiture sur quatre est inférieur à 1 km vrai faux

93 QUIZZ 9) VRAI Ces petits trajets effectués le plus souvent en ville avec un moteur froid entraînent une forte consommation de carburants +80 % au 1er kilomètre +50% au second kilomètre,… et une augmentation des rejets de polluants

94 QUIZZ 10) Dans le Nord Pas de Calais, les émissions de polluants en ville représentent 20 à 25 % des émissions régionales totales vrai faux

95 QUIZZ 10) FAUX Les émissions de polluants en villes représentent
50 à 75 % des émissions régionales totales !!!

96 11) Un trajet de 500 mètres à pied
QUIZZ 11) Un trajet de 500 mètres à pied prend en moyenne : 08 minutes 15 minutes 20 minutes

97 Il permet d’éviter les problèmes de stationnement, les feux,…
QUIZZ 11) Un trajet de 500 mètres à pied prend en moyenne ………………………..…………………………..…………………. 8 minutes !!! Il permet d’éviter les problèmes de stationnement, les feux,… En allant à pied vous gagnez du temps et c’est bénéfique pour votre santé !!!

98