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Publié parFlorence Aubin Modifié depuis plus de 9 années
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Les troubles digestifs du sportif d’endurance
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Les différents troubles digestifs
Douleurs abdominales Diarrhées Vomissements Reflux gastro oesophagien Hémorragies digestives basses
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introduction Ils sont fréquents et source de nombre d’abandon
Ils touchent plus facilement les sportifs d’endurance En fonction du type d’épreuve, des symptômes retenus la prévalence des troubles digestifs peut atteindre 30 à 90 % des sportifs Les conséquences vont de la baisse de performances à des conséquences dramatiques en passant par l’abandon Les plaintes sont variées, bénignes ou intenses (nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées sanglantes ou pas)
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Causes des troubles digestifs
Conséquence directe de l’effort sur la fonction digestive (causes fonctionnelles)avec notamment augmentation de la perméabilité intestinale (due à une moindre perfusion sanguine de l’intestin au cours de l’effort – 50%) et une altération de la motricité digestive ( leaked gut syndrome: prise d’ains, pathologies chroniques comme intolérance au gluten ou maladie coeliaque, prise d’alcool, carence alimentaire) Le resultat d’un effet mécanique (causes mécaniques) à cause des chocs subis par le tractus digestif au cours de l’effort et de la posture pendant l’effort En lien avec l’alimentation (causes nutritionnelles) par exemple à cause de l’ingestion importante de fibres ou de fructose et en particulier de grande quantité de glucose pendant l’effort
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Causes mécaniques et stress
Microtraumatismes sur les viscères abdominaux Fréquence de ces troubles beaucoup moins importante en natation, cyclisme ou ski de fond L’absorption d’air par l’augmentation de la ventilation augmente le contenu gazeux du tractus digestif supérieur, ce qui augmente la fréquence du reflux gastro-oesophagien . D’où l’importance de gérer sa ventilation à l’entrainement L’anxiété, la peur de l’épreuve ou la tension lors de l’attente provoquent des diarrhées dites « émotives »
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Causes d’abandons Une étude parue en 2014 sur trois épreuves d’ultra trail en France et aux états- unis 16,5 % des abandons seraient dus à des nausées ou vomissements 20 à 40 % des marathoniens auraient des troubles digestifs Une hospitalisation pour 1000 cas de troubles digestifs Quasi 100 % des marathoniens auront du sang dans les selles à l’arrivée Les auteurs de la revue de littérature envisagent une susceptibilité génétique de certains athlètes ( il existerait des gênes qui prédisposent aux troubles digestifs)
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Les solutions Bien choisir ses aliments avant l’effort en limitant les fibres, en limitant les graisses juste avant une compétition (voire même dans les jours précédents pour les sportifs les plus fragiles) Éviter les repas trop conséquents la veille de la compétition et avant celle-ci Il n’est pas necessaire de se surhydrater les jours avant la compétition Eviter la pasta party, ou ……l’avant-veille Respecter un délai, après le dernier repas, qui peut aller jusqu’à 4 h avant une compétition Bien mâcher pendant les repas mais aussi pendant la compétition Boire pendant l’effort avec boisson de l’effort, que l’on connait si l’effort est >1h La déshydratation ralentie la vidange gastrique mais l’excès d’hydratation également
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Solutions(2) Bien choisir sa boisson de l’effort : isotonique (30 à 40 g de sucres par litre), associant plusieurs sources de glucides ( maltodextrine, et fructose ou glucide) en évitant les trop grandes concentrations en fructose Accompagner d’eau les aliments solides ingérés pendant l’effort Réduire l’intensité de l’effort de façon temporaire (ou prolongée) en cas de troubles digestifs pour améliorer la perfusion digestive S’habituer à s’alimenter pendant l’effort Éviter l’ingestion de trop grandes quantités de glucides pendant l’effort Éviter les anti-inflammatoires et l’aspirine responsables de saignements digestifs et d’augmentation de la perméabilité digestive Maintenir une bonne perfusion digestive en s’hydratant suffisamment et en augmentant éventuellement la production d’acide nitrique (NO)
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Solutions (3) Régime sans résidu et éviter les fibres (fruits et légumes) trois jours avant une compétition Éviter de boire trop froid (10/15° idéalement) trop d’un coup ( une gorgée toutes les 10’ ou deux trois gorgées toutes les 20’) Éviter l’abus de caféine Faire éventuellement une cure de probiotiques Entrer progressivement dan sa compétition pour laisser au corps la possibilité d’une redistribution vasculaire éviter les vêtements trop serrés au niveau du ventre, ou les ceintures …..
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Plus de no, moins de troubles digestifs
Acide nitrique (NO) favorise la vasodilatation intestinale et donc le débit sanguin intestinal. De plus l’effort augmente l’effet du NO les compléments alimentaires contenant certains Acides Aminés : glutamine, citrulline, arginine . C’est l’arginine qui est utile mais elle est mal tolérée et GlutamineCitrullineArginine consommer des nitrites et des nitrates qui se transforment dans la bouche d’où la nécessité de bien mâcher ( les jus de légumes sont de bonnes sources de nitrates et nitrites avec de la Vit C ) légumes riches en nitrates : betteraves rouges, salades, épinard, endives, céleri, fenouil, poireau….
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conclusion Derek Clayton après avoir battu le record du monde de marathon (Anvers 1969 :2h08 mn34 « Deux heures plus tard, l’exaltation avait disparu. J’urinais des caillots de sang, je vomissais des mucosités noirâtres, j’avais une abondante diarrhée de couleur noire. Peu de personnes peuvent comprendre ce que j’ai vécu pendant les 48 h qui ont suivi la course »
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En pratique Avant la course : Si nécessaire :
On évite lait et dérivés sauf fromages à pâte cuite On évite les jus de fruits Pas d’alcool Pas trop de café Les céréales complétes Alimentés fumés ou fermentés Aliments gras Si nécessaire : régime sans résidus ( régime précédant les coloscopies….) SMECTA deux trois jours IPP trois jours Antidiarrhéique 1 h avant le départ
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