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Publié parValérie Côté Modifié depuis plus de 9 années
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Régulation d’une dyspnée : la théorie… Dr LEVY Benjamin PHC USSR 79
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Définition Selon l’encyclopédie médico-chirurgicale: “Sensation subjective d’inconfort respiratoire survenant pour un niveau d’activité usuelle n’entraînant normalement aucune gêne.” Définition excluant donc l’essouflement ressenti par un sujet sain à l’occasion d’un effort physique intense.
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Principales causes de dyspnée aiguë
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Identifier l’appelant, le lieu d’intervention et le patient. Déterminer le niveau de priorité de l’appel initial: P0: Trouble de la conscience, suspicion d’ACR. P1: Essoufflement tel que le patient s’exprime avec d’extrêmes difficultés; symptomatologie récidivante, fièvre élevée, oxygène ou ventilation à domicile. P2: autres situations Prise d’appel par l’Assistant de Régulation Médicale (ARM)
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Chercher à savoir: Première crise ou récidive (dans ce cas, établissement d’accueil) Mode de début (brutal ou progressif) Conseils en attendant la régulation médicale et l’arrivée des secours: si nécessaire, gestes de premiers secours ou position assise. Appliquer les procédures dégradées si l’appel ne peut être régulé immédiatement: En cas de niveau P0 - P1: envoie d’une AP ou VSAV (Oxygène).
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Avant de commencer interrogatoire: Médecin régulateur prend connaissance du lieu de l’appel, de l’âge et du sexe de la victime (spécifié par l’ARM ou inscrits dans le dossier de régulation médicale) Dés qu’il est en ligne avec appelant, il valide le motif d’appel: technique dite de « reformulation » Médecin régulateur: Prise d’appel
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TERRAIN: âge, passé pulmonaire ou cardiaque, immunodépression (cortico ou chimiothérapie, HIV-positif, splénectomie, diabète), allergie, patient grabataire… CIRCONSTANCE DE SURVENUE et RAPIDITE D’EVOLUTION: Dyspnée brutale aigüe au cours d’un repas fausse route. Dyspnée brutale aigüe chez un enfant en bonne santé Syndrome de pénétration. Dyspnée d’évolution plus lente, patient atteint d’une pathologie pulmonaire, ORL, cardiaque décompensation ou aggravation de la pathologie sous jacente. Dyspnée associée à une crise d’angoisse, paresthésie, tremblement attaque de panique. Médecin régulateur: Interrogatoire
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Ils sont précisés au mieux en écoutant le patient respirer si le téléphone peut être amené jusqu’à lui. Sinon, en interrogeant le témoin. Médecin régulateur: Recherche des signes de gravité
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Le premier signe audible de détresse respiratoire aigüe est : une impossibilité de parler ou de terminer ses phrases.
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En présence de signe de gravité: un SMUR est déclenché sans délai associé à l’envoi de moyens secouristes de proximité pouvant amener l’oxygène rapidement auprès du patient. En l’absence de signe de gravité: l’analyse de la dyspnée est poursuivie
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Existe-t-il un contexte infectieux, de chirurgie récente, d’immobilisation, de toux? Position plus confortable: assis, debout? Existence d’événements intercurrents comme l’apparition d’un œdème de Quincke, un contexte de stress, un syndrome fébrile. Recherche les antécédents. Prend connaissance du traitement en cours. Médecin régulateur: Analyse de la dyspnée
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En présence de signe de gravité ou d’un risque de décompensation respiratoire aigue. Associé à l’envoi de secouriste de proximité qui amènent l’oxygène et qui débute les premiers gestes de secours si nécessaire. Moyens à disposition du régulateur: SMUR
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Devant une dyspnée de survenue brutale mais sans signe de gravité majeure. Objectif étant d’apporter de l’oxygène aux patient (délai idéal dans les 30min). Moyens à disposition du régulateur: Ambulance privée ou VSAV
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Lorsque régulateur estime que le patient peut être traité à son domicile. Exemple: Broncho-pneumopathie, laryngite, dyspnée d’origine psychogène. Délai d’intervention de l’effecteur médical ne devrait idéalement pas excéder une heure. Moyens à disposition du régulateur: déplacement d’un médecin auprès du patient
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La réglementation à ce sujet a évolué depuis 2009 et permet aux régulateurs d’effectuer des prescriptions par téléphone. Exemple de la laryngite Nécessité d’organiser le suivi dans les 30min afin de valider une amélioration. Peut-on donner un conseil en régulation pour des dyspnées?
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Pris par l’ARM. Plusieurs critères doivent apparaître: » Etat de conscience » Fréquence respiratoire » Saturation en oxygène » Pouls » Pression artérielle Médecin régulateur peut reprendre l’interrogatoire du secouriste, réajuster la prescription d’oxygène ou modifier les moyens mis en place. Suivi des bilans des effecteurs: Bilan secouriste
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Transmis directement au régulateur. Informe de son diagnostic et du cheminement thérapeutique choisi En cas d’hospitalisation du patient, précise en accord avec le régulateur si nécessité d’une ambulance non médicalisée ou SMUR Suivi des bilans des effecteurs: Bilan médecin généraliste
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Médecin SMUR quantifie l’état de gravité du patient lors de la prise en charge. Détaille les traitements débuté et l’évolution des symptômes après initiation du traitement. Expose son diagnostic Si présence de critère de gravité, le régulateur recherche une place pour une admission directe en réanimation ou en soins intensifs. Suivi des bilans des effecteurs: Bilan SMUR
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Les signes de gravité doivent être rapidement recherchés en ayant si possible un contact téléphonique avec le patient. Si présent SMUR Le suivi du bilan des effecteurs est indispensable. (permet de conforter un diagnostic évoqué ou de réajuster l’envoi de moyens supplémentaires). Si le patient doit être hospitalisé, l’accueil doit être préparé en informant le médecin receveur. Conclusion
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1.Turquier S., Glenant J.-C. Mecanisme et diagnostic des dyspnées. Encycl Med Chir Pneumologie. 6-090-E-15, 2012,10p. 2. Traclet J., Couturier M., Glenant J.-C. Rev Prat Med Gen 2008;22:27-31. 3. Bagou G., Berthier F. Guide d’aide à la régulation au SAMU-CENTRE 15. SAMU de France, SFEM 2004 : 11. 4. Haute autorité de santé. Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale, février 2009. www.has- sante.frwww.has- sante.fr 5. Pradeau C., Sanchez O., Tentillier E. Quels moyens pour quelle dyspnée en régulation? Urgences 2013. Références
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