Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parRenaud Jobin Modifié depuis plus de 9 années
1
Leçon 10 pour le 5 décembre 2015
2
« Recherchez la paix de la ville où je vous ai exilés et intercédez pour elle auprès du Seigneur, car votre paix dépendra de la sienne. » (Jérémie 29.7) Étude de la semaine : Ézéchiel 8 ; Romains 1.22-25 ; Jérémie 37.1-10 ; 38.1-6 ; Jérémie 29.1-14 ; Daniel 9.2.
3
« En peu d’années, le roi de Babylone allait servir d’instrument à la colère divine pour châtier Juda impénitent. […] Les armées de Nébucadnetsar déferleraient sans cesse sur Jérusalem, qui serait tour à tour assiégée et prise par l’ennemi. […] Des châtiments de plus en plus terribles s’abattraient sur la nation rebelle, jusqu’à ce qu’enfin elle soit réduite en un monceau de ruines. Jérusalem serait dévastée et livrée au feu ; le temple bâti par Salomon, détruit. Le royaume de Juda s’écroulerait et ne retrouverait plus jamais parmi les royaumes de la terre sa situation primitive. » (E. G. White, Prophètes et rois, p. 323, 324.) « Tous les chefs des prêtres et le peuple multiplièrent aussi les sacrilèges, en imitant toutes les abominations des nations ; ils rendirent impure la maison du Seigneur, celle qu’il avait consacrée, à Jérusalem » (2 Chroniques 36.14).
4
« Il me dit : Humain, vois-tu ce qu'ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d'Israël, pour que je m'éloigne de mon sanctuaire ? Mais tu verras encore d'autres grandes abominations » (Ézéchiel 8.6) Le prêtre Ézéchiel fut emmené à Babylone lors de la deuxième déportation (597 av. J.-C.). Là-bas, il fut appelé au ministère prophétique. Il y avait une idole (l'effigie de la passion jalouse) dans l'entrée du temple. 70 vieillards priaient des reptiles et d’autres bêtes. Les femmes assises pleuraient sur Tammouz. 25 hommes priaient au soleil « à l'entrée du temple de l'Éternel, entre le portique et l'autel. » (Ézéchiel 8.16) « Ils disent : Jehova ne nous voit pas » (Ézéchiel 8.12) Dans une vision, il a été transporté au temple pour contempler les actions des dirigeants de la nation juive (Ézéchiel 8). Ainsi, il a pu voir pourquoi Jérusalem serait détruite. « Pleurer sur Tammouz » était un rituel de lamentation pour un dieu mésopotamien.
5
«Voici ce que déclare le Seigneur, Dieu d'Israël : « Allez dire au roi de Juda, qui vous a envoyés pour me consulter : l'armée du Pharaon, qui était sortie pour vous secourir, a fait demi-tour et rentre chez elle, en Égypte. Les Babyloniens vont donc revenir attaquer cette ville, ils la prendront et la détruiront par le feu.» (Jérémie 37.7-8) Sédécias, dont le nom signifie « justice de Yahvé », était le dernier roi à s’asseoir sur le trône de Juda avant sa destruction par les Babyloniens en 586 av. J.-C. Cela a sûrement coïncidé avec les faits racontés dans Daniel 3. D’abord, il sembla être disposé à obéir aux paroles de Jérémie et se soumettre aux Babyloniens. Mais cette attitude ne dura pas. Sous la pression de ses sujets, et vraisemblablement des nobles, Sédécias ignora les avertissements de Jérémie et conclut à la place une alliance militaire avec les Égyptiens, dans l’espoir de contrer la menace babylonienne. (voir Ézéchiel 17.15-18). (EDS, lundi 30 novembre 2015)
6
«Voici ce que déclare le Seigneur, Dieu d'Israël : « Allez dire au roi de Juda, qui vous a envoyés pour me consulter : l'armée du Pharaon, qui était sortie pour vous secourir, a fait demi-tour et rentre chez elle, en Égypte. Les Babyloniens vont donc revenir attaquer cette ville, ils la prendront et la détruiront par le feu.» (Jérémie 37.7-8) Dans la quatrième année de son règne, Sédécias a été appelé à Babylone pour renouveler son pacte d'obéissance. Cela a sûrement coïncidé avec les faits racontés dans Daniel 3. Peu de temps après, il a cassé son serment et a fait une alliance avec l'Égypte pour se rebeller contre Babylone. Nabuchodonosor a assiégé Jérusalem. Mais, après avoir entendu que le pharaon venait contre lui, il a levé le siège. A cette époque, Sédécias a demandé les conseils de Jérémie. Dieu avait-il changé d'avis?
7
«Les princes dirent au roi : S'il te plaît, que cet homme soit mis à mort ! C'est lui qui décourage les hommes de guerre restant dans cette ville, ainsi que tout le peuple, en leur tenant de tels discours ; cet homme ne cherche pas le bien de ce peuple, mais son malheur.» (Jérémie 38.4) Bien que le roi respecte Jérémie, il n'est pas capable de contredire ses princes, et il le livre dans leurs mains. Condamnés par leur conscience, les princes n’osent pas verser le sang innocent. Ils jettent Jérémie dans une fosse boueuse, dans l'espoir qu’il meure «naturellement». Bien que Jérémie aspire au bien de son peuple, il est accusé de chercher son malheur. Et malgré tout, il est resté fidèle au message qu'il a reçu de Dieu.
8
Comme Jésus l’a dit, « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa maison » (Marc 6.4, Colombe). Le pauvre Jérémie était à nouveau face à la colère de ses propres concitoyens. Comme cela a dû être difficile pour Jérémie également, car il était accusé d’affaiblir la morale de la nation. […] Quand le peuple était face à un ennemi venu de l’extérieur, contre qui ils voulaient se battre, et que Jérémie avait dit pendant des années et des années à qui voulait l’entendre que c’était une cause perdue, qu’ils ne pouvaient pas gagner, et même que le Seigneur était contre eux, il est compréhensible qu’on ait voulu le faire taire. (EDS, lundi 30 novembre 2015)
9
«Les Babyloniens incendièrent le temple de Dieu, démolirent la muraille de Jérusalem, mirent le feu aux belles maisons et détruisirent tous les objets précieux de la ville» (2ª Chroniques 36.19) Le roi Sédécias essaie de fuir, mais il est arrêté. Ses enfants sont morts, il est rendu aveugle et on l’emmène en captivité à Babylone. En raison de l'entêtement des gens à ne pas se repentir, Jérusalem est détruite. Le Temple, le centre religieux d'Israël, est également détruit. Les faux prophètes sont morts, et les abominations auxquelles ils ont fait confiance sont détruites.
10
«Parole qui parvint à Jérémie de la part du SEIGNEUR, après que Nebouzaradân, chef des gardes, l'eut renvoyé de Rama. Quand il le fit prendre, Jérémie était lié de chaînes au milieu de tous les exilés de Jérusalem et de Juda, ceux qu'on exilait à Babylone» (Jérémie 40.1) Imaginons la situation … l'armée babylonienne entoure Jérusalem. Quelques habitants sortent de la ville et arrivent à son campement. Après que les soldats leur aient demandé pourquoi ils abandonnaient la ville, ceux-ci leur racontent que le prophète Jérémie a reçu de Dieu l'ordre de se rendre aux Babyloniens. Pourquoi Nebouzaradân libère-t-il Jérémie et le traite-t-il avec respect ? Grâce à ces témoignages, les Babyloniens ont la possibilité de prendre conscience qu'ils sont utilisés par Dieu pour punir Juda (Jérémie 40.2-3).
11
« Le chef des gardes fit prendre Jérémie et lui dit ; L'Éternel, ton Dieu, avait annoncé ce malheur contre ce lieu ; L'Éternel a fait venir et a exécuté ce qu'il avait annoncé, parce que vous avez péché contre l'Éternel et que vous n'avez pas écouté sa voix. Ce qu'il avait annoncé vous est donc arrivé.» (Jérémie 40.2-3) Comme il est fascinant que ce commandant païen ait compris la situation tellement mieux que le propre peuple de Jérémie ! De toute évidence, les Babyloniens connaissaient quelque chose de Jérémie et de son œuvre, et ils le traitèrent différemment des autres, comme Sédécias (voir Jr 39.11,12). Quelle que soit la raison, c’est un témoignage étonnant, même en pleine calamité, de la manière dont le Seigneur s’est révélé aux païens. (EDS, mardi 01 décembre 2015)
12
«Alors, vous m'invoquerez, et vous pourrez partir ; vous me prierez, et je vous entendrai. Vous me rechercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur» (Jeremías 29.12-13) Dieu connaît la fin dès le début. Pendant que peuple de Jérusalem se battait encore contre Babyloniens, en espérant que les mots des faux prophètes soient certains, Dieu utilisait Jérémie pour parler de l'avenir à ceux qui étaient déjà à Babylone et à ceux qui finalement iraient là-bas. «Non, le bras du SEIGNEUR n'est pas trop court pour sauver, son oreille n'est pas trop dure pour entendre» (Esaïe 59.1) Puisqu'ils sont punis pour leurs péchés, ils pourront revenir seulement quand ils se seront sincèrement repentis. La disposition du Dieu à pardonner ses enfants égarés a été prédite plusieurs de siècles avant (Deutéronome 30.1-4). Aujourd'hui, il continue d'être miséricordieux et patient avec nous.
13
«Mais ainsi parle le SEIGNEUR : Dès que soixante-dix ans seront écoulés pour Babylone, j'interviendrai pour vous et je réaliserai à votre égard ma bonne parole en vous ramenant en ce lieu» (Jérémie 29.10) Malgré l’absence de Temple, Dieu demande au peuple de continuer à prier dans la terre de son exil. Ils doivent demander la prospérité de la ville où ils ont été déportés, « car votre paix dépendra de la sienne. » (Jérémie. 29:7). Ils doivent vivre à Babylone comme s'ils ne devaient jamais revenir à Jérusalem (Jérémie 29.5-6), mais avec l’assurance qu'ils reviendraient quand ce serait le moment. Soixante-dix ans après la première déportation (605 av. J.-C.), Daniel a intercédé pour son peuple devant Dieu (Daniel 9) et devant Cyrus.
14
«Parmi les enfants d’Israël captifs à Babylone, au début de l’exil qui devait durer soixante-dix ans, se trouvaient des hommes solidement ancrés dans leurs principes, ne s’abandonnant pas à leur égoïsme, mais honorant leur Dieu au risque de tout perdre. Leur seul but était de faire triompher les desseins de l’Éternel, en communiquant aux païens les bénédictions célestes. Représentants du Seigneur, ils ne devaient jamais se compromettre avec eux, mais conserver leur foi intacte et faire honneur à leur nom. Ils glorifiaient Dieu dans l’adversité comme ils l’avaient fait dans la prospérité» (E. G. White, Prophètes et Rois, ch. 39, p. 362.)
15
Si c’est Dieu qui a amené les déportés à Babylone, qui vous a conduit là où vous êtes ? Il y a certainement quantité de raisons humaines qui expliquent que vous vivez maintenant où vous êtes. Mais quelle est la raison divine ? Dieu aurait-il une mission spéciale pour vous dans le quartier, la ville et le pays où vous êtes ? Laquelle ? 2015, 5 décembre | Jérémie, n° 10 | www.adventiste.org/bible
16
Vous et moi, nous vivons dans ce monde en attendant la libération rapide de la captivité du péché. Nous sommes décidés, aujourd'hui, d’être fidèles aux principes de Dieu et prenons la décision de lui rendre hommage, comme l’ont fait ces captifs. JE REFLECHIS
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.