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Publié parDominique Raymond Modifié depuis plus de 9 années
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Les Marins et les Corsaires Basques sur la trace de nos ancêtres
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qui puissent encore se réclamer justement de leurs aïeux.
UN PEUPLE QUI A LE GOUT DU RISQUE l'opinion d'un Basque éminent, le R. P. Lhande. les Basques forment l'un des rares peuples d'Europe qui puissent encore se réclamer justement de leurs aïeux. Or ces aïeux furent tous des hommes de mouvement et d'aventures pêcheurs ou pirates, capitaines ou chercheurs d'or, soldats ou apôtres, ils s'élancent vers toutes les plages dont le nom était parvenu à leurs oreilles ou dont leur instinct leur avait pressenti l'existence. Les pêcheurs de baleine ont une grande place dans l’histoire de l’émigration basque.
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car plusieurs villages comme Fontarrabie et Guetaria
UN PEUPLE QUI A LE GOUT DU RISQUE l'opinion d'un Basque éminent, le R. P. Lhande. Les pêcheurs de baleine ont une grande place dans l’histoire de l’émigration basque. De bonne heure, les Basques formèrent des colonies florissantes sur les rives du St. Laurent et à Terre-Neuve. Mais le XVIIème siècle est l’époque où la pêche à la baleine fut le plus en honneur dans la marine basque. Elle a dû être florissante, bien avant, car plusieurs villages comme Fontarrabie et Guetaria portaient déjà sur leurs armes le harpon ou la baleine. Des auteurs comme Pastorin ou Lyners soutiennent qu’en 875 les baleiniers basques étaient aux îles Feroe
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Ils bondissaient vers leurs chaloupes et sur un signalement
UN PEUPLE QUI A LE GOUT DU RISQUE l'opinion d'un Basque éminent, le R. P. Lhande. “Apercevaient-ils tout-à-coup luire entre deux vagues bleues le dos noir d’une baleine, un formidable irrintzina faisait sursauter les pêcheurs d’Hendaye et de Fontarrabie. Ils bondissaient vers leurs chaloupes et sur un signalement du guetteur “A 2000 brasses sous le col du Jaizquibel”, ils couraient sur le monstre, lui plantaient entre les côtes la flèche rapide d’un harpon parer dans le nœud d’une amarre, et se laissaient tirer sur leurs cordes par la baleine qui fuyait éperdue vers la haute mer, ils attendaient qu’elle revint à la surface pour expirer ou pour engloutir leurs chaloupes d’un coup de queue”.
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Rive de Tadoussac Fleuve St Laurent
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vers le milieu du XIIIe siècle, mais elles disparurent brusquement
UN PEUPLE QUI A LE GOUT DU RISQUE l'opinion d'un Basque éminent, le R. P. Lhande. Ils poursuivirent les baleines dans le golfe de Gascogne jusque vers le milieu du XIIIe siècle, mais elles disparurent brusquement et ce furent encore les Basques et les Bayonnais qui continuèrent à les pourchasser sur de frêles esquifs en Islande, au Spitzberg et même sur les confins du Groënland dans des régions jamais explorées. Seules les cartes marines, dont l'une fut terminée par Juan de la Cosa vers 1500, mentionnant le passage des Basques dans les parages sud de Terre-Neuve (3), permettent de supposer qu'en 1492, date de la découverte, ces parages déjà connus.
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Trois-Pistoles Québec
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Port de Trois-Pistoles
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Vue du port de Trois-Pistoles
Notre-Dame des Neiges Vue du port de Trois-Pistoles
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Île aux Basques à Trois Pistoles Québec
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Coucher de soleil sur le St Laurent
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Indianoak 2013 sur le St Laurent
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Les marins du pays de Labourd et de Bayonne
pratiquaient surtout la pêche, soit pour une petite partie des poissons frais à proximité des côtes, soit pour la majorité celle des morues et des baleines. Ceux d'Hendaye étaient plus spécialisés pour cette dernière pêche, chasse et fonte des baleines, vers les mers du Nord près des glaces de la Norvège, du Groenland et de l'Islande, surtout jusqu'à la fin du xv11e siècle et au début du siècle suivant. Il est même probable que l’Hendayais Pierre Betton, fut l'un des derniers capitaines, sinon le dernier du pays de Labourd et de Bayonne à commander un navire baleinier. C'était en 1784 et il s'agissait du Restaurateur de Bayonne, frégate de 480 tx appartenant au Roi ; ce dernier désirait sans doute relancer cette pêche. Les Hendayais firent aussi celle des morues à Terre-Neuve.
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Construction navale à Hendaye
Cette ville possédait des ateliers de construction navale. Parmi les navires qui y furent construits, figurent La Sainte-Barbe de Saint-Jean-de-Luz (130 tx) construit à Hendaye par Miguel de Salla en 1687, et envoyé à la pêche des baleines sous le commandement de Domingo de Lessaque. L'Espéranee de Saint-Jean-de-Luz (80 tx) construit à Hendaye en 1690 et destiné à la pêche à 'l'erre-Neuve ; capitaine : Ogier Dolhabaratz.
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Les deux principaux Corsaires Hendayais Joannes Suhigaraychipy dit Coursic Et Etienne Pellot dit le Renard Basque
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Pour définir ce qu'est un corsaire, on pourrait dire que
Corsaires Pour définir ce qu'est un corsaire, on pourrait dire que c'est un pirate autorisé par l'Etat à exercer ses rapines, en temps de guerre, sur les navires ennemis. Corsaires basques et gascons au XVIe siècle. - Ces grands pêcheurs de baleines, habitués aux longues courses en mer, dès le temps de paix, sont devenus corsaires en temps de guerre ; la transition était des plus aisées. Cela était vrai, d'ailleurs, des marins espagnols de la côte Cantabrique. A cette époque les guerres entre les deux pays voisins, France et Espagne, furent fréquentes et un document des archives de Bayonne, extrait des registres gascons, nous prouve que la guerre de course battait son plein.
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Les Basques, avec leur goût pour les aventures, ne pouvaient
Corsaires La passion de la course. Les Basques, avec leur goût pour les aventures, ne pouvaient que se passionner pour un tel métier. Cette passion se généralisa à ce point qu'au siècle suivant, en 1692, Louis XIV se plaignait à son ministre Pontchartrain que l'envie de la course fit fuir son service aux matelots basques
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Capitaines hendayais récompensés par le Roi
En mai 1684, messire Charles de Planque, lieutenant pour le Roi au département de Bayonne, remit à neuf capitaines de navire d'Hendaye ou à leur épouse, pour ceux qui étaient déjà sortis en mer, une médaille d'or envoyée par le roi Louis XIV afin de les récompenser pour l'aide qu'ils avaient apportée contre ceux de Fontarabie. Il s'agissait de Joannis de Suhigaraychipy qui sera quelques années plus tard dit Coursic et aussi dit Croisic - Joannis de Morcoitz - Martin de Léremboure – Martin de Haramboure - Michel de Gélos et son fils Joannis de Gélos - Joannis d'Etcheverry - Joannis de Sallaberry et Samson de Sallaberry.
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Par ailleurs, bien que les officiers sur les vaisseaux du roi fussent,
en principe, des fils de famille noble, quelques marins d'Hendaye, non nobles, devinrent officiers dans la Marine royale. Quelques-uns peuvent être cités : Joannis de Suhigaraychipy dit Croisic, capitaine de frégate du Roi ; Michel de Gélos qui commanda aussi une frégate du Roi ; Martin de Haramboure, lieutenant de vaisseau ; Simon Daragorry, capitaine du 4 avril 1759 au 31 mai 1760 de la frégate ou flûte du Roi, l'Outarde, et qui en1781 était cité comme capitaine de frégate du Roi, et Jean Dalbarade. Ce dernier, né à Biarritz, vécut dès l'âge de 5 ans environ à Hendaye. Il devint capitaine de vaisseau du Roi - signant le Chevalier d'Albarade -, puis ministre de la Marine et des Colonies et enfin contre-amiral. Si le dernier corsaire basque, le plus renommé, fut Étienne Pellot, tous les historiens sont unanimes à affirmer que le corsaire le plus courageux et le plus brave fut Johannes deSuhigaraychipy, dit <<Gichona , dit <<Coursic ou <<Crousic .
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