Le devoir IIIème partie. Kant a expliqué qu’une action devait être faite parce qu’elle était juste, morale, que nous avions ne nous la capacité de déterminer.

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1 Le devoir IIIème partie

2 Kant a expliqué qu’une action devait être faite parce qu’elle était juste, morale, que nous avions ne nous la capacité de déterminer ce qui était juste et moral, que chacun d’entre nous avait une conscience qui pouvait lui indiquer ce qui était mal ou bien. Nous avons expliqué que l’acte moral devait être le fruit d’une réflexion, d’un exercice de la raison, qu’il était nécessaire de solliciter l’avis d’autrui, et qu’en dernier lieu, il était indispensable pour penser par soi-même, de recevoir une éducation morale intelligente qui nous invite à agir de façon libre et responsable. Les critiques de Kant

3 Notre intuition, en la matière, peut être destructrice. Hannah Arendt note qu’Eichmann, « au cours de l’interrogatoire de la police (…) déclara soudain, en appuyant sur les mots, qu’il avait vécu toute sa vie selon les préceptes moraux de Kant, et particulièrement selon la définition que donne Kant du devoir. A première vue, c’était faire outrage à Kant. C’était aussi incompréhensible : la philosophie morale de Kant est, en effet, étroitement liée à la faculté de jugement que possède l’homme, et qui exclut l’obéissance aveugle.

4 Le policier n’insista pas, mais le juge Raveh, intrigué ou indigné de ce qu’Eichmann osât invoquer le nom de Kant en liaison avec ses crimes, a décidé d’interroger l’accusé. C’est alors qu’à la stupéfaction générale, Eichmann produisit une définition approximative, mais correcte, de l’impératif catégorique : « Je voulais dire, à propos de Kant, que le principe de ma volonté doit toujours être tel qu’il puisse devenir le principe de lois générales. » Hannah Arendt Eichmann à Jérusalem

5 Eichmann était loin d’être idiot. Cette provocation cynique avait pour but d’insulter encore une fois ses juges et ses accusateurs ainsi que la mémoire des personnes qu’il avait torturées et assassinées. C’était une manière de leur dire : « Voyez ce que je fais de votre culture, de vos valeurs morales. Elles ne représentent rien. » C’est un même détournement de l’esprit et des textes de Nietzsche que le troisième a effectué en rappelant le mythe du surhomme. Nietzsche avait l’antisémitisme en horreur.

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