Thomas d’Aquin IIIème partie. Dès que l’on admet les vérités de la doctrine chrétienne, celles-ci doivent être acceptées avant l’enseignement des sciences.

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1 Thomas d’Aquin IIIème partie

2 Dès que l’on admet les vérités de la doctrine chrétienne, celles-ci doivent être acceptées avant l’enseignement des sciences. Nous ne savons que Dieu existe que par la Révélation et sa transmission écrite et orale. Or cette révélation vient précisément de Dieu. On reconnaît sa perfection, et de fait, que son enseignement est vrai : Dieu ne se trompe ni ne trompe. La raison naturelle et celle issue de la Révélation

3 Mais les vérités qu’enseignent la philosophie et la religion peuvent-elles être en rapport ? Ne sont-elles pas foncièrement différentes ? Pas pour Saint Thomas puisque selon lui, la raison et la foi nous viennent de Dieu et ne sauraient donc proposer des vérités d’un ordre différent ou qui s’opposent. En fait, pour saint Thomas, « la philosophie est la servante de la théologie » « philosophia ancilla theologiae ».

4 La Création divine est un tout parfait. Notre connaissance et notre foi nous viennent de Dieu. Il ne peut donc y avoir de contradiction d’aucune sorte. Le système de pensée thomiste pose que notre foi ne peut que s’appuyer sur notre raison, se renforcer grâce à elle. Notre connaissance nous vient de l’étude de la nature, œuvre divine.

5 Les cinq voies. Quinquae viae Thomas d’Aquin propose cinq arguments, cinq voies, en faveur de l’existence de Dieu. Il ne s’agit pas de preuves de l’existence divine mais bien plutôt cinq voies, moyens, qui permettent de connaître son existence. Il s’adresse à des chrétiens comme à ses élèves. Son but n’est pas de prouver l’existence de Dieu, qui est un principe (une idée première sur laquelle repose la construction du dogme). Thomas d’Aquin entend montrer comment il est possible de se représenter, de poser l’existence divine.

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