Adéquation entre la chose et la pensée.

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1 Adéquation entre la chose et la pensée.
La vérité Adéquation entre la chose et la pensée. 

2 Les oppositions L’erreur est une image, une représentation qui ne convient pas à l’objet. L’illusion est une représentation qui n’a pas lieu d’être mais qui , de plus, se donne pour réelle. Le mensonge est l’affirmation du contraire de ce que l’on tient pour vrai.

3 L’objet de la vérité Sur le réel ou sur notre représentation du réel?
Sur quoi la vérité porte-t-elle vraiment? Sur le réel ou sur notre représentation du réel? Si c’est sur notre représentation du réel, comment affirmer que quelqu’un mente? Pouvons-nous connaître son système de représentation des choses? Si c’est sur le réel, peut-il y avoir des représentations qui ne soient pas subjectives?

4 N’y a-t-il qu’une vérité?
Ce serait une vérité objective. Mais cela existe-t-il en dehors des sciences exactes? Et que signifie une vérité « objective »? L’attribut contredit le substantif, qui, dès lors, manque singulièrement de substance. Le jugement et « l’intime conviction » : où est passée la vérité? S’il y a plusieurs intimes convictions, la vérité devient la variété.

5 La vérité de l’illusion ou l’illusion de la vérité?
L’artiste nous présente sa vérité, son intelligence du monde. Pour Nietzsche, la vérité est donc une illusion. Elle viendrait en fait fixer le réel et cacherait ce que le monde peut avoir de changeant. L’homme a besoin de vérités, de rationalité, de penser un monde qui soit ordonné par la raison. « Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu’elles le sont. » Le Livre du philosophe 1873

6 « L'homme crée seulement quand il aime, quand il baigne dans l'illusion de l'amour, c'est à dire, quand il croit de façon inconditionnelle à quelque chose de juste et de parfait. Si on force quelqu'un à ne plus aimer de manière inconditionnelle, on tranche les racines de sa force. »

7 « Tout être vivant a besoin d'être enveloppé dans une atmosphère, dans un voile de mystère ; si on enlève cette enveloppe, si on condamne une religion, un art, un génie à graviter comme des astres privés d'atmosphère, on ne doit pas s'étonner de les voir se dessécher - devenir durs et stériles. Il en est ainsi de toutes les grandes choses qui ne réussissent jamais sans quelques illusions. (...) Pour parvenir à maturation, chaque peuple, chaque homme même, a besoin d'un tel voile d'illusion, d'une telle enveloppe protectrice. » Nietzsche, Seconde considération intempestive

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