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Publié parGilbert Emmanuel Lepage Modifié depuis plus de 9 années
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Paul-Marie BOULANGER (Institut pour un Développement Durable) Thierry BRECHET (CORE, UCL) 21 ième congrès des économistes belges de langue française Liège, 26 novembre 2015 Peut-on réconcilier croissance et environnement ?
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Les contributions Tom Bauler et Bonno Pel (ULB) Marion Courtois (Bruxelles Environnement) Johan Eyckmans (KULeuven) Grégoire Garsous (OCDE) Olivier Godard (Ecole Polytechnique de Paris) Martin Nève et Bertrand Hamaide (Université Saint-Louis) Gilles Rotillon (Université Paris Ouest Nanterre La Défense) Vincent van Steenberghe (Service Public Fédéral Santé Publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement)
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Un constat presque trivial La croissance sans précédent que nos économies ont connu depuis un siècle doit beaucoup (voire l’essentiel?) à la générosité de la Nature: pourvoyeuse de ressources bon marché (dont l’énergie) réceptacle de tous nos déchets (pollution) ces deux sources de croissance s’épuisent...
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Trois enseignements transversaux ① La relation entre croissance et environnement est trop complexe pour se laisser enfermer dans des modèles mécanistes et prédéterminés (IPAT, Kuznets) ② L’étude des liens entre croissance et environnement devrait descendre à un niveau à la fois moins agrégé, plus concret et plus interdisciplinaire des modes de production, de consommation et d’organisation ③ Développer davantage l’analyse prospective et les chemins de transition, et celle des nouveaux modèles organisationnels et institutionnels
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Trois stratégies d’adaptation ① Substitution spontanée des facteurs (concept de soutenabilité faible versus forte) ② Nécessité d’interventions publiques pour corriger les défaillances du marché et des acteurs privés ③ Apparition/nécessité de nouveaux modèles d’affaire
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① Soutenabilité faible versus forte Les facteurs qui deviennent rares sont progressivement remplacés par des facteurs plus accessibles Ces substitutions peuvent aussi s’opérer entre différentes formes de capital (naturel ou artificiel) Limites de cette vision Toutes les substitutions ne sont pas physiquement possibles Le marché ne reflète pas correctement la rareté d’une ressource ou le coût social d’une pollution
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② Les défaillances du marché et des acteurs privés Les pouvoirs publiques doivent corriger les défaillances du marché et faire en sorte que le coût privé soit aligné sur le coût social Limites de cette vision Difficulté de mettre en place des instruments efficaces du point de vue économique et environnemental Importance de mettre en place les bonnes incitations à l’innovation Intégrer la gestion optimale des stocks: externalités dynamiques et théorie étendue du capital (épargne véritable)
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③ Les nouveaux modèles d’affaire Les acteurs privés trouvent de nouvelles opportunités dans cette transition écologique Économie circulaire, économie de la fonctionnalité, écologie industrielle, éco-conception... Limites de cette vision Il faut identifier/inventer ces nouveaux modèles et les encourager Nécessité de mesurer les bénéfices sociétaux de ces nouveaux modèles
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En guise de conclusion, un chiffre à méditer Coût de la pollution de l’air en Belgique selon l’OMS et l’OCDE (décès prématurés et pathologies engendrés par la pollution de l’air): 18 milliards par an, soit 4,6% du PIB. Taux de croissance de la Belgique en 2014: 1,3% (ICN) Dans la situation actuelle, c’est donc le laissez-faire qui coûte de la croissance
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