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La Révolte De Spartacus
Spartacus, sculpture de Denis Foyatier, Palais des Beaux-Arts de Lille
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Sommaire Biographie (p.3) 3ème guerre servile (p.4) Texte latin (p.6) Traduction (p.7) Webographie (p.9) Statue de Spartacus Tête de Spartacus
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Biographie Spartacus, thrace né vers -100, a été vendu comme esclave et utilisé pour être gladiateur dans les arènes romaines. Il organisa, en tant que chef de l’armée des parias révoltés, la troisième guerre servile, durant laquelle il mourut en -71. Spartacus Mort de Spartacus, Hermann Vogel
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La 3ème Guerre Servile La 3ème guerre servile, dure trois ans (de -73 à -71). C’est dans cette révolte que Spartacus périra. Son armée abandonnera le combat et perdra la guerre. 3ème guerre servile
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Combat lors de la 3ème guerre servile, Mosaïque
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Texte Latin : Bellum Spartacium
Enimvero et servilium armorum dedecus feras; nam etsi per fortunam in omnia obnoxii, tamen quasi secundum hominum genus sunt, et in bona libertatis nostrae adoptantur. Bellum Spartaco duce concitatum quo nomine appellem, nescio; quippe cum servi militaverint, gladiatores imperaverint, illi infimae sortis homines, hi pessimae, auxere ludibriis calamitatem Romanam. Spartacus, Crixus, Oenomaus, effracto Lentuli ludo, cum XXX haud amplius eiusdem fortunae viris eruperunt Capua servisque ad vexillum vocatis cum statim X amplius millia coissent, homines non modo effugisse contenti, iam et vindicari volebant. Prima sedes velut rabidis belluis mons Vesuvius placuit. Ibi cum obsiderentur a Clodio Glabro, per fauces cavi montis vitigineis delapsi vinculis, ad imas eius descendere radices, et exitu invio, nihil tale opinantis ducis subito impetu castra rapuerunt; inde Vareniana, deinceps Thorani; totamque pervagantur Campaniam, nec villarum atque vicorum vastatione contenti, Nolam atque Nuceriam, Thurios atque Metapontum terribili strage populantur. Affluentibus in diem copiis, cum iam esset iustus exercitus, e viminibus pecudumque tegumentis inconditos sibi clipeos, et ferro ergastulorum recocto gladios ac tela fecerunt. Ac ne quod decus iusto deesset exercitui, domitis obviis etiam gregibus paratur equitatus; captaque de praetoribus insignia et fasces ad ducem detulere. Nec abnuit ille de stipendiario Thrace miles, de milite desertor, inde latro, deinde in honorem virium gladiator. Qui defunctorum quoque proelio ducum funera imperatoriis celebravit exsequiis, captivosque circa rogum iussit armis depugnare, quasi plane expiaturus omne praeteritum dedecus, si de gladiatore munerarius fuisset. Inde iam consulares quoque exercitus aggressus, in Apennino Lentuli exercitum percecidit, apud Mutinam Caii Cassii castra delevit. Quibus elatus victoriis, de invadenda urbe romana, quod satis est turpitudini nostrae, deliberavit. Tandem etiam totis imperii viribus contra mirmillonem consurgitur, pudoremque romanum Licinius Crassus asseruit, a quo pulsi fugatique, pudet dicere, hostes in extrema Italiae refugerunt. Ibi circa Bruttium angulum clusi, cum fugam in Siciliam pararent, neque navigia suppeterent, ratesque ex trabibus, et dolia connexa virgultis rapidissimo freto frustra experirentur, tandem eruptione facta, dignam viris obiere mortem, et, quod sub gladiatore duce oportuit, sine missione pugnatum est. Spartacus ipse in primo agmine fortissime dimicans, quasi imperator, occisus est.
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Tr aduction : Guerre contre Spartacus
On supporterait peut-être encore la honte d'une guerre contre des esclaves. S'ils sont, par leur condition, exposés à toutes les servitudes, ils n'en sont pas moins comme une seconde espèce d'hommes, et nous les associons aux avantages de notre liberté. Mais quel nom donner à la guerre provoquée par Spartacus ? Je ne sais ; car des esclaves y servirent, des gladiateurs y commandèrent. Les premiers étaient de la plus basse condition, les seconds de la pire des conditions, et de tels adversaires accrurent les malheurs de Rome par la honte dont ils les couvrirent. Spartacus, Crixus, Oeomaus, après avoir brisé les portes de l'école de Lentulus, s'enfuirent de Capoue avec trente hommes au plus de leur espèce. Ils appelèrent les esclaves sous leurs drapeaux et réunirent tout de suite plus de dix mille hommes. Non contents de s'être évadés, ils aspiraient maintenant à la vengeance. Telles des bêtes sauvages, ils s'installèrent d'abord sur le Vésuve. Assiégés là par Clodius Glaber, ils se glissèrent le long des gorges caverneuses de la montagne à l'aide de liens de sarments et descendirent jusqu'au pied ; puis s'élançant par une issue invisible, ils s'emparèrent tout à coup du camp de notre général qui ne s'attendait pas à une pareille attaque. Ce fut ensuite le tour du camp de Varénus, puis de celui de Thoranius. Ils parcoururent toute la Campanie, et non contents de piller les fermes et les villages, ils commirent d'effroyables massacres à Nole et à Nucérie, à Thurium et à Métaponte. Leurs troupes grossissaient chaque jour, et ils formaient déjà une véritable armée. Avec de l'osier et des peaux de bêtes, ils se fabriquèrent de grossiers boucliers ; et le fer de leurs chaînes, refondu, leur servit à forger des épées et des traits. Pour qu'il ne leur manquât rien de ce qui convenait à une armée régulière, ils se saisirent aussi des troupeaux de chevaux qu'ils rencontrèrent, se constituèrent une cavalerie, et ils offrirent à leur chef les insignes et les faisceaux pris à nos préteurs. Spartacus ne les refusa point, Spartacus, un ancien Thrace tributaire devenu soldat, de soldat déserteur, ensuite brigand, puis, en considération de sa force, gladiateur. Il célébra les funérailles de ses officiers morts en combattant avec la pompe réservée aux généraux, et il força des prisonniers à combattre, les armes à la main, autour de leur bûcher. Cet ancien gladiateur espérait effacer ainsi l'infamie de tout son passé en donnant à son tour des jeux de gladiateurs. Puis il osa attaquer des armées consulaires ; il écrasa celle de Lentulus dans l'Apennin, et près de Modène il détruisit le camp de Caïus Crassus. Enorgueilli par ces victoires, il songea à marcher sur Rome, et cette seule pensée suffit à nous couvrir de honte. Enfin, toutes les forces de l'empire se dressèrent contre un vil gladiateur, et Licinius Crassus vengea l'honneur romain. Repoussés et mis en fuite, les ennemis, - je rougis de leur donner ce nom - se réfugièrent à l'extrémité de l'Italie. Enfermés dans les environs de la pointe du Bruttium, ils se disposaient à fuir en Sicile. N'ayant pas de navires, ils construisirent des radeaux avec des poutres et attachèrent ensemble des tonneaux avec de l'osier ; mais l'extrême violence du courant fit échouer leur tentative. Enfin, ils se jetèrent sur les Romains et moururent en braves. Comme il convenait aux soldats d'un gladiateur, ils ne demandèrent pas de quartier. Spartacus lui-même combattit vaillamment et mourut au premier rang, comme un vrai général.
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Deux gladiateurs au combat, Mosaïque
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Spartacus au combat, dessin
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Webographie http://rrhh.free.fr/antiqu/spartacus.html
civilisations.com/articulo/articles/1121/spartacus_revolte_dun_esclave.html
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