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Publié parAdeline St-Germain Modifié depuis plus de 9 années
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La société Un groupe de personnes avec des règles de vie, des coutumes, des lois, des valeurs.
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L’état de nature Il s’agit non pas d’un état antérieur de l’humanité, mais d’une situation imaginée par les philosophes comme point de départ de leurs recherches en philosophie politique.
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L’homme est bon à l’état de nature. Amour de soi et pitié La société ne l’a pas encore perverti. La propriété, les techniques, semblent avoir transformé la nature humaine et favorisé les inégalités. Vie de Rousseau et relations avec la nature. Rousseau 1712-1778
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Le passage de l’état de nature à l’état civil n’est pas une nouveauté en matière de philosophie : il était déjà présent chez Hobbes, Spinoza et Locke. Comme Hobbes et Locke, il pense que ce passage doit protéger la vie et les biens des citoyens. Comme Spinoza, il souligne que la société civile, dans le contrat social, doit préserver avant tout la liberté de l’être humain.
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. Le pacte est conclu avec le souverain. C’est une sorte de contrat d’association (société vient du mot « socius » : associé) : le peuple, en s’associant au souverain, construit le pouvoir, ses bases. Il accepte d’être soumis au souverain mais il affirme dans le même mouvement sa participation au pouvoir, à l’exercice politique. Il s’agit d’une soumission volontaire qui ressemble beaucoup à un engagement politique
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Hobbes 1588-1679 L’hypothèse de l’état de nature, chez Hobbes, participe elle aussi, de l’expérience personnelle du philosophe. Décapitation de Charles Ier. C’est l’observation des hommes qui conduit Hobbes à évoquer l’être inhumain de l’homme. La société est alors comme un défi ou une promesse de l’être qui peut se défaire de sa nature cruelle en construisant une société fondée sur la raison. Mais ceci est une finalité. Le présent nécessite un état autoritaire que les citoyens doivent craindre et qui seul, peut garantir leur sécurité, c’est-à- dire la sortie de l’état de nature, état de guerre pour la survie.
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La société et l’éthique Le contrat social et la philosophie politique dépendent de la vision que l’on a de l’homme, si on le pense comme un être cruel, égoïste, ou bon, sensible. Pourtant, une autre approche de l’homme est possible.
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Aristote 384-322 Il observe le comportement de l’homme dans la société et en arrive à considérer celle-ci comme nécessaire à l’épanouissement de l’homme, naturellement poussé à rechercher la société, la vie dans la cité. L’homme parle, et ainsi développe sa pensée, communique. Il ne s’exprime que par rapport et dans la cité. Il n’y a pas d’état de nature antérieur à la société, c’est la société qui est antérieure à l’homme « car le tout est nécessairement antérieur à la partie ».
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Guerre et paix Pour Hobbes, l’état de nature est un état de guerre permanente entre les hommes. Pour Aristote, la nature de l’homme se dévoile dans la vie sociale où il apprend à vivre avec autrui et à développer sa moralité.
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Kant 1724-1804 Ces deux idées ne sont pas contradictoires pour Emmanuel Kant. Elles ne reflètent que deux tendances de l’homme. La première le pousse à vivre dans un groupe humain et à respecter ce groupe, cette société. La seconde l’entraîne à songer à son profit personnel même si c’est aux dépens d’autrui. Kant ne condamne pas cela.
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Il pense que ce mouvement, même s’il n’est pas très moral, doit être compris dans un tout : la société tire elle-même profit de cette compétition parce que chacun est amené à y développer ses talents, son initiative.
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