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Publié parLéonie Dubé Modifié depuis plus de 9 années
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Grippes et nouveaux virus : prévention et solutions innovantes
Jeudi 12 novembre 2015 Par Pierre FRANCHOMME Aromatologue, Pharmacologue Professeur à la FLMNE, Membre du CA de REFORMED aibl
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On en est-on face au monde viral hostile ?
Les maladies virales = problème de santé publique majeur Les moyens thérapeutiques : En médecine conventionnelle Vaccins Gamma globulines Médicaments de synthèse En médecine complémentaire Huiles essentielles Extraits végétaux Extraits de champignons
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Que sont les virus ? Les virus = particules submicroscopiques (20 à 300 nm) aux frontières du vivant : comportant comme matériel génétique soit de l’ARN (ex. virus de la grippe), soit de l’ADN (ex. virus herpétique), matériel ensaché dans une simple capside protétique ( = virus nu) ou dans une capside entourée d’une enveloppe (=virus enveloppé) Se répliquant obligatoirement dans une cellule hôte car ne possédant ni cytoplasme ni moyen métabolique, mais exprimant des projections protéiques permettant leur pénétration cellulaire
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Et les virus émergents ? Les virus à ARN se répliquent en augmentant la diversité de leur génome (1), une sous-population dominante pouvant apparaître au hasard ou par sélection de l’hôte; cette nouvelle population de quasi-espèce remplaçant la population-mère. La variabilité dans la composition génétique des quasi-espèces peut parfois influer sur la gravité de la maladie (1) Leur polymérase ne réparant pas les erreurs de lecture du code générique lors de la réplication (taux de mutation mille fois plus élevé que chez les virus à ADN)
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Et les virus émergents ? La transmission de ces virus émergents se fait selon un mode enzootique, c’est-à-dire par l’animal ou par l’intermédiaire d’insectes. Les réservoirs viraux sont : les rongeurs, les oiseaux, les chauves-souris. Les réservoirs et vecteurs de la maladie sont : les singes, les moustiques, les tiques. La chasse, la domestication et la déforestation ont ainsi permis l’émergence de la variole, de la dengue, du SIDA, des fièvres hémorragiques (Ebola…) et du SRAS entre autres… Les spécialistes estiment que des milliers de virus nous attendent dans les forêts tropicales !
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Quelles sont les cibles des virus et leur virulence ?
L’affinité des virus pour certains organes ou tissus : Peau et système nerveux Tube digestif et annexes (Foie) Appareil respiratoire Appareil génital La pathogénicité : Virus oncogènes (EBV, HPV,…) Virus diabétogènes Virus auto immuno gènes (HPV et lichen plan…) érosif muqueux (1) (1) Goujeon M.C. – J. Invest. Dermatol., 2014
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Le point sur les moyens thérapeutiques naturels dans les viroses
La stimulation des défenses immunitaires 1.1 l’activation des lymphocytes tueurs (= Natural Killers = NKs) via des COVs comme : Le β-caryophyllène (↑ 15% de l’activité des NKs) de Copaifera off. et C.marti (HE de Copahu) de Comptonia perigrina (HE de Comptonie voyageuse) L’acétate de linalyle (↑ 10% de l’activité des NKs) de Lavandula angustifolia (HE de Lavande vraie) de Bursera delpechiana (HE de Linaloë) L’acrétate d’incensyle de Boswellia sacra (HE d’Encens)
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Comptonia perigrina
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Lavandula angustifolia
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Bursera delpechiana
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Le point sur les moyens thérapeutiques naturels dans les viroses
1.2 L’activation des macrophages (↑ NO°, ↑ EROs, ↑ INF γ, etc..) Via des polysaccharides de type β-glucane comme : L’AC2P du shitake (Lentinus edodes) inhibant l’influenza virus Ceux d’Hericium erinaceus dans l’hépatite B Via les calophyllolides de l’huile végétale de noix de calophylle (Calophyllum inophyllum) Via le magnésium et le zinc.
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Le point sur les moyens thérapeutiques naturels dans les viroses
2. L’inactivation des virus 2.1 Par les huiles essentielles Utilisées pour assainir l’air, ex. le spray 41 de Puressentiel Utilisées par voie respiratoire (grippe), par voie digestive (diarrhées virales, hépatites…) et par voie cutanée (impact systémique)
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Les infections respiratoires à coronavirus
Parmi les épidémies hivernales, celles à coronavirus humains (OC43 et 229E) surviennent durant quelques semaines dans des petites communautés (familles, écoles, internats…); la contamination est interhumaine (gouttelettes de salive ou sécrétions nasales infectées); l’infection se manifeste sous forme de rhumes banaux. Cependant sont apparues de nouvelles souches en Chine et en Arabie Saoudite, responsables de pneumopathies sévères.
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Le syndrome respiratoire aigü sévère (SRAS) à SARS-CoV
Le SRAS a été observé au cours d’une épidémie en Chine. Il est dû au SARS-CoV, un coronavirus mutant, extrêmement virulent, n’appartenant à aucune des 13 espèces recensées de la familles des coronaviridés, son génome comportant des fragments provenant de coronavirus de souris, de bovins, d’oiseaux, peut-être de pangolin etc.
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Le syndrome respiratoire aigü sévère (SRAS) à SARS-CoV
Les premiers signes cliniques de cette pneumopathie atypique sont banaux : Fièvre dépassant les 38°C, frissons et douleurs musculaires; ils sont suivis, entre les 2ème et 11ème jour d’une toux sèche, accompagnée de difficultés respiratoires pouvant nécessiter une assistance respiratoire, et se terminant, dans 4% des cas par la mort!
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Le syndrome respiratoire aigü sévère (SRAS) à SARS-CoV
La sélection des HEs actives contre le SARS-Cov se base sur les études réalisées par Loizzo et son équipe : L’HE de Laurier noble, Laurus nobilis (Lauracées), très efficace sur ce coronavirus : CI50 = 120 1,2µg/ml, ainsi d’ailleurs que sur d’autres virus à ARN à l’origine de stomatites, hépatites (A et C), entérocolites, rhinopharyngites (grippe)et névrites [Franchomme] Réf. Loizzo M.R. et al - Chem. Biodivers., 2008, 5 : Franchomme P. et al - L’aromathérapie exactement, 1990, réed. 2001,
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Laurus nobilis
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Le syndrome respiratoire aigü sévère (SRAS) à SARS-CoV
L’HE de Laurier noble contient les COVs suivants : Oxydes C10 = 1,8-cinéole (40 5%) Terpènes C10 = (-)-α-pinène (5 1%) Alcools C10 = (-)-linalol (12 4%) (-)-α-terpinéol (3 1,5%) Phénols C9 = eugénol (3%) Phénols ME = méthyl eugénol (5 2,5%) Lactones C10 = costunolide (< 2%)
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Le syndrome respiratoire aigü sévère (SRAS) à SARS-CoV
2. L’HE de Thuya oriental, Platycladus orientalis (=Thuja orientalis) (Cupressacées) riche en α-pinène [Franchomme] est également très efficace : CI 50 = 130 0,4µg/ml A rapprocher l’HE de Pin sylvestre, Pinus sylvestris, riche en (-)-α-pinène, bien connue comme anti-grippe Réf. Franchomme P. - La science des huiles essentielles médicinales, éd. G.Trédaniel, 2015
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Platycladus orientalis
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Le syndrome respiratoire du Moyen Orient (MERS*) à MERS-CoV
Le MERS-CoV est un autre coronavirus mutant hautement pathogène, comportant dans son génome des fragments provenant de coronavirus de dromadaires. Il a été responsable en Arabie Saoudite de pneumonies aiguës sévères, échappant de fait facilement au SI inné et inhibant la production d’IFN leucocytaire. Bien qu’aucune étude n’ai été faite sur ce virus, et en se référant à celles sur SARS-CoV, l’HE de Laurier noble paraît la mieux indiquée. * Pour Middle East Respiratory Syndrom
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La conduite à tenir L’HE de référence est celle de Laurus nobilis.
Les voies d’administration sont : La voie rectale, les COVs du Laurier passant dans la veine hémorroïdaire et arrivant directement, sans passer par le foie, au niveau des alvéoles pulmonaires; le dosage par suppositoire étant de 5 mg/kg de poids (limité à 300 mg); ex. pour un adulte : HE dist bio Laurus nobilis 300 mg Excipient qsp un suppositoire de 3 g N°30 6 suppositoires le 1er jour, 5 le 2ème, 4 le 3ème, 2 ou 3 les 4ème à 7ème jours
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La conduite à tenir La voie cutanée, le temps de résorption percutanée des COVs étant très court, de 20 à 40 mn, d’autant que l’application par massage de l’HE pure se fasse au niveau de la voûte plantaire, celle-ci parcourue par un important réseau veineux ( la sole plantaire de Lejars), 5 gtes par pied 3 x/j, 7 jours de suite (adulte)
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Les infections à flavivirus
Les flavivirus sont responsables d'infections graves telles que la dengue, la fièvre jaune (hémorragies), la fièvre du Nil (encéphalite) et l'hépatite C. Peu d'informations sont disponibles quant à d'éventuelles thérapies naturelles.
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La dengue La dengue classique est une maladie virale épidémique (DEN-1 et DEN-2) caractérisée par une fièvre biphasique, des myalgies et des arthralgies plus ou moins violentes, des adénopathies généralisées, puis par une défervescence suivie d'une légère reprise avec une éruption morbilliforme généralisée.
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La dengue La dengue hémorragique (DEN-3 et DEN-4) est une maladie grave, souvent mortelle (10-40%) débutant comme la dengue normale, mais évoluant vers une seconde phase, caractérisée par un état de choc et/ou des hémorragies, avec des troubles sanguins et volumiques.
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La dengue L'étude publiée par Garcia et son équipe nous oriente vers les HEs à camphre, dont celle d'une armoise, Artemisia douglasiana : CV50 = 60 ppm pour DEN-2. Noter également la présence de camphre dans les HEs suivantes : Artemisia herba-alba ct, Rosmarinus officinalis ct, Lavandula latifolia, Ocimum canum ct, Salvia officinalis, Cinnamomum camphora ssp formosum et ssp japonicum.
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Artemisia douglasiana
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La dengue A rapprocher l'HE de Mentha x piperita riche en menthone, ainsi que celle d'Ocimum basilicum var. basilicum, un basilic tropical, riche en méthylchavicol, répertoriées contre la fièvre jaune, de même que les HE d'écorce de cannelle à cinnamaldéhyde (Cinnamomum verum, C. Loureirii, etc...) dans les fièvres tropicales. [Franchomme]
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La dengue Réf : Garcia C.C. et al – Phytother. Res., 2003, 17 (9) : Franchomme P. - L'aromathérapie exactement, Ed. R. Jollois, 1990/2001
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Appel à participation L’association Aromathérapie sans frontières a comme but non seulement l’aide aux populations défavorisées dans les soins de santé, mais encore la recherche d’huiles essentielles actives dans certains domaines et en particulier celui des maladies infectieuses dont la dengue.
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Aux organisateurs de ce premier jeudi
Remerciements Aux organisateurs de ce premier jeudi de la santé naturelle
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