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P MEDECINE PREVENTIVE ET SANTE PUBLIQUE EN ALGERIE: Cas de L’infection H.I.V Pr.Djamel ZOUGHAILECH S.E.ME.P. C.H.U.CONSTANTINE.

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1 P MEDECINE PREVENTIVE ET SANTE PUBLIQUE EN ALGERIE: Cas de L’infection H.I.V Pr.Djamel ZOUGHAILECH S.E.ME.P. C.H.U.CONSTANTINE

2 Problématique En Algérie actuellement les aspects médicaux constituent la principale préoccupation dans une démarche de gestion de la santé et des risques de santé. Les limites de cette démarche sont : - Organisationnelles : structures et processus - Opérationnelles : les capacités et compétences dans la maîtrise des processus , de soins de prévention de gestion.

3 L’émergence d’une nouvelle approche des risques sanitaires
Graves crises de santé publique des années 1980 SIDA, la maladie de la « vache folle », le drame de l’amiante , l’affaire du sang contaminé ont mis en évidence, l’absence, d’une strategie de santé publique, Les révolutions de la biologie ont permis à l’approche épidémiologique de déterminer l’origine de pathologies et d’identifier les facteurs de risques. Nécessité d’anticiper sur l’apparition des risques émergents et de les identifier

4 Privilégié depuis le début du XX siècle la « médecine curative », confiance excessive dans les progrès Thérapeutiques ( sources de graves crises Mediator) La nécessité de la prévention et les vertus de la précaution face aux risques inconnus. Veilles scientifiques et épidémiologiques comme les vigilances sanitaires integre l’ensemble des secteurs

5 Classification des risques
Les risques pour lesquels on dispose de données Les risques pour lesquels il existe une suspicion, mais ou la relation de cause à effet entre le facteur de risque et le risque n’est pas prouvée Les risques non encore survenus (ou risques théoriques) Les risques imprévus (ou exceptionnels)

6 Privilégié depuis le début du XX siècle la « médecine curative », confiance excessive dans les progrès thérapeutiques (eux-mêmes sources de graves crises Mediator La réponse ne se cantonne plus aux soins (efficience) La science identifie de plus en plus les causes, viser à agir sur l’origine des pathologies ou des accidents. La prévention, est redevenue une priorité. La nécessité d’un dispositif d’alerte et de gestion des crises

7 Une contamination tous les trois jours ?

8 Le prealable Qu’est-ce que le VIH et le sida?
Qui peut contracter le VIH? Statistiques du VIH Comment le VIH se transmet-il d’une personne à une autre? Le VIH et les relations sexuelles Le VIH et la grossesse

9 Personnes vivant avec le VIH
40 millions de personnes vivent avec le VIH.      78 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 39 DCD Nouvelles infections à VIH - Ont chuté de 38% depuis 2001; 2.1 M en 2013, 3,4 M en 2001. Parmi les enfants elles ont diminuées de 58% . Décès liés au sida - Ont chuté de 35% ,1,5 million de personnes ;contre 2,4 en 2005. Thérapie antirétrovirale - En 2013, 12,9 M de personnes VIH avaient accès à la thérapie antirétrovirale. Cela représente 37% de l’ensemble des personne - 38% bénéficient d’un traitement, - seuls 24% des enfants vivant avec le VIH en bénéficient

10 Contexte Général . En Afrique du Nord et au Moyen Orient, les taux d'infection à VIH sont moins bien connus que dans les autres parties du monde; les attitudes généralement conservatrices de ces pays au niveau social et politique, empêchent souvent les pouvoirs publics de s'attaquer de façon directe à la question des comportements à risque. Dans ces pays l'estimation du nombre de personnes vivant avec le VIH serait moins de 1% du total mondial. L'Algérie, partie centrale de l'Afrique du Nord, ompte sept frontières dont l'immense étendue constitue une contrainte majeure dans la surveillance des mouvements de population, L'Algérie est un pays soumis au risque d'introduction du VIH du fait qu'il est un carrefour de deux régions très touchées, l'Europe et l'Afrique Subsaharienne.

11 Un net recul du nombre de morts liées au virus dans le monde : .
s’est abaissé de 35 % par rapport au pic atteint en 2005 Mais celui de séropositifs augmente le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde a encore augmenté, passant à + 35 millions (+ 1,16 % Les traitements se diffusent 13,6 millions de personnes porteuses du VIH étaient sous traitement 15 milliards Euros consacrés à la lutte dans le monde. (Onusida)

12 Moyen-Orient et Afrique du Nord
Les nouvelles infections VIH + avec  le nombre des nouvelles infections . Les nouvelles infections ont augmenté de 7% entre 2005 et 2013. Le nombre des décès   15 000 personnes sont décédées liées au sida en 2013. - le nombre des décès liés au sida a augmenté de 66%. La couverture du traitement est de 11%   VIH + . Nouvelles infections à VIH parmi les enfants ,  2300 cas.

13 En Algerie  6472 porteurs du virus (nombre de cas cumulé depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays, )  1422 malades du sida (nombre de cas cumulé depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays,)   100 enfants traités  l’hôpital El Kettar (Alger) 75 centres de dépistages sur le territoire national. . personnes touchées par le sida en Algérie  Plus de 700 enfants infectés par le VIH en Algérie

14 Répartition des cas cumulés de SIDA selon le mode de contamination

15 Répartition des voies de transmission des cas de SIDA selon le lieu d’infection

16 Activités VIH/SIDA (PNLS)
En 1988   L’élaboration du 1er programme à court terme en collaboration avec l’OMS comprenant des mesures d’urgence dans les domaines de la formation, la sécurité transfusionnelle et la surveillance épidémiologique. En 1989   La mise en place du Laboratoire National de Référence (LNR) et création d’un comité de lutte contre les MST /SIDA.  En 1990  L’élaboration d’un plan à moyen terme de lutte contre les MST/ SIDA : PMT1 en collaboration avec l’OMS. 2001: Démarrage du Processus Planification Stratégique élaboration En 1991   Le contrôle du sang et des dons d’organes a été instauré.  En 1994   Mise en place d’un programme à moyen terme 2 suite à un atelier national de consensus (PMT2) a couvert la période 1995/1999 et s’est vu prolonger jusqu’au 31 décembre 2001. En janvier 2000 Pour une meilleure maîtrise de la prochaine planification et tirer les leçons des actions menées par les différents acteurs, les Autorités nationales, de concert avec le groupe thématique ONUSIDA ont décidé une évaluation finale du PMT2. 2002: - Finalisation et adoption du PPS Préparation de la proposition algérienne pour le GFATM

17 Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP)
Activités VIH/SIDA/ Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) Il appuie la mise en œuvre de la Stratégie Nationale en matière de lutte contre les IST/VIH/SIDA à travers des actions pour des populations ciblées (femmes en age de procréer, jeunes adolescents et populations rurales). Il intervient dans : la formulation, préparation et mise en place d’outils de prévention et d’éducation ainsi que d’outils de suivi et de monitoring ; le renforcement du système de surveillance épidémiologique ; la conception de matériel de communication ; la formation dans le domaine de la prévention.

18 Activités VIH/SIDA/(suite)
Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Au titre de son programme de coopération, l’OMS intervient dans : l’appui à la mise en oeuvre et au renforcement des programmes d’action de prévention ciblant de façon prioritaire la santé de la femme, des jeunes et des catégories démunis ; la formation des personnels de santé ; la mise au point de stratégies pour améliorer la santé des populations défavorisées ; la sécurité sanguine et technologie clinique.

19 Traitements du VIH Tests de contrôle Médicaments antitrétroviraux
Amorce et maintien d’un traitement Observance et résistance Effets secondaires et symptôme

20 Le suivi Surveiller les symptômes Le compte de CD4
Le pourcentage de CD4 La charge virale Autres tests Les facteurs susceptibles d’influencer les résultats de vos tests Le suivi de vos résultats de laboratoire

21 Traitement pour prévenir la transmission du VIH
Directives liées au traitement Essais cliniques La recherche sur la guérison

22 PROBLEMATIQUE La prévention est de tous les programmes de santé publique en Algérie. Mais les leviers et les conditions pour agir en amont des problèmes de santé et permettre un engagement , des acteurs de soins, ne sont pas toujours présents ou utilisés de façon optimale. ,

23 Toutes ses mesures n’ont pas entrainées
les transformations souhaitées dans le domaine de la prévention: Intégrer la prévention en général et la médecine préventive en particulier dans les pratiques de soins Développer une stratégie de promotion de la santé,

24 Où en somme nous? Le contexte spécifique

25 Points faibles Le cadre institutionnel :concept et activités de médecine préventive (consensus, lois). Insuffisance de liens entre la pratique ,la formation la recherche et les acteurs Absence d’évaluation et d’organisation territoriales (coordination ,décision ,financement) Pas de vision stratégique ;l’évolution démographique et, la transition épidémiologique ne sont pas prises en compte

26 L’Exemple du SIDA La prévention veut dire identifier les groupes à risques afin de prévenir l’apparition de ces maladies maintenir le plus de bonne santé possible pour les personnes atteintes sans négliger la prévention en amont : la création d’environnement favorables

27 Evidences 1 Les investissements surtout consentis dans les soins, là où la demande est constante La prévention reste portée par les professionnels du système de soins dans des programmes de santé bien définis, et limités comme les campagnes d’Education, les consultations de depistage etc.)

28 Evidences 2 Les besoins croissants pour des services autres que curatifs ne sont pas pris en charge Alors que se développent des demandes d’implication des médecins aux campagnes de dépistage des cancers et dans le cadre de consultations de prévention( maladies chroniques) les professionnels du soin, en particulier les médecins, sont très peu formés à concevoir et mettre une démarche de prévention

29 Comment y parvenir

30 ENJEUX 1/ la santé publique dans le système de santé
2/ place de la médecine préventive dans le système de soins 3/Impulser les changements de pratique et le développement de nouvelles compétences pour exercer la prévention . 4/ Intersectorialité , un facteur déterminant pour faire face aux problèmes de santé contemporains

31 Stratégie de communication
L’utilisation du condom pour prévenir la transmission sexuelle du VIH L’utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour prévenir la transmission sexuelle IH L’utilisation de la thérapie antirétrovirale (TAR) et d’une charge virale indétectable pour prévenir la transmission sexuelle du VIH

32

33 Le VIH et le droit Vous avez l’obligation juridique de divulguer votre séropositivité au VIH : avant d’avoir une relation sexuelle  sans condom, avant d’avoir une relation sexuelle si votre charge virale n’est pas indétectable peu importe que vous portiez un condom ou non. Vous n’avez pas d’obligation de divulguer votre séropositivité avant d’avoir une relation sexuelle vaginale, et que vous utilisez un condom. Il n’est pas clair si cela s’applique aux rapportsanaux. Il n’est pas clair comment la loi s’applique aux rapports oraux (avec ou sans condom).

34 Il vaut mieux savoir si vous avez le VIH ou non
Si vous savez que vous êtes séropositif, vous pouvez recevoir le traitement et les soins dont vous avez besoin pour rester en santé et éviter de transmettre le virus aux autres Si vous pensez avoir été exposé au VIH, il est important de vous faire tester. . Le dépistage du VIH consiste en un simple test sanguin. . Certains tests peuvent détecter le VIH après aussi peu que 14 jours, et tous les tests donnent un résultat fiable après trois mois.

35 Le VIH est incurable…mais il y a un traitement.
On ne guérit pas du VIH, mais avec des soins et un traitement adéquats, la plupart des personnes atteintes du VIH peuvent éviter de souffrir du sida et demeurer longtemps en santé. Les médicaments anti-VIH doivent être pris tous les jours. Ils n’éliminent pas le VIH, mais ils permettent de le contrôler. .

36 De quels leviers disposerions nous ?
1/ La gouvernance : lier les interventions propres au système de soins et celles qui se développent dans le cadre d’une stratégie de santé 2/Les incitatifs organisationnels impliquent le développement de compétences collectives autour de la prévention

37 CONCLUSION Le développement de la médecine préventive implique :
la dispensation de soins et de services à l’individu, dans une visée curative-préventive d’outiller des soignants, formés à l’approche individuelle, sur les enjeux populationnels de leurs interventions

38 Nous sommes les héritiers des choix qui ont été faits par les générations antérieures: les politiciens, les chefs d’entreprises,les financiers les gens ordinaires et les praticiens de santé. Les générations futures seront à leur tour marquées par les décisions que nous prenons aujourd’hui. Chacun d’entre nous a le choix : pérenniser le statu quo ou relever le défi et investir maintenant dans la prévention et la santé publique.

39 ‘’Nous devons donc faire le pari de considérer tout être humain comme une personne, même le plus déficient, penser le contraire serait ouvrir le chemin vers la barbarie, toute action sur un homme doit être accomplie au nom du respect pour la personne humaine, même si elle a lieu après sa mort, être humain c'est aussi donner une sépulture au défunt dont le corps ne se réduit pas à sa seule matérialité. Donc, finalement, nous ne répondrons pas à la question de savoir, en fonction de quels critères un être humain est encore ou n'est plus une personne

40 : <<Si vous faites toujours ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez toujours ce que vous avez toujours obtenu.>>  EINSTEIN

41 LA SEULE CHOSE QUI NE CHANGERA JAMAIS
EST QUE TOUT EST TOUJOURS EN TRAIN DE CHANGER YIKING (Science millénaire chinoise)

42 PLAN NATIONAL STRATEGIQUE DE LUTTE CONTRE LES IST/VIH/sida 2013 - 2015


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