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Publié parMarie-Claude Lebel Modifié depuis plus de 8 années
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3 façons de régler la triade de l’exposition en vidéos Dans cet article, je vais vous donner 3 différentes façons de régler les différents paramètres qui influencent l’exposition de vos vidéos. Pour rappel, plus une vidéo est sur-exposée, plus elle est considérée comme trop lumineuse. Au contraire, lorsqu’une vidéo est sous-exposée, elle est considérée comme trop sombre.
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L’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité, ce qu’on appelle la triade de l’exposition. Et manipuler ces 3 paramètres en parallèle sans savoir vraiment comment faire et en n’ayant pas trop d’expérience, c’est le risque de jeter à la corbeille de votre ordinateur, des minutes voir des heures de vidéos si patiemment acquises. Quoique les séquences les plus « potables » que l’on décide finalement d’inclure au montage final, nous colle cette étiquette sur le front : « amateur…mais passionné ! ». C’est pourquoi je vais vous donner 3 différents moyens de contrôler efficacement la luminosité de vos vidéos et donner cette impression de constance et de maîtrise de la vidéos. Mode automatique Ce mode est présent sur tous les caméscopes numériques. C’est le logiciel présent dans la caméra qui va se charger de régler simultanément l’ouverture, la vitesse d’obturation ainsi que la sensibilité de l’appareil. Pour cela, soit on choisit un mode automatique pur (souvent noté « auto »), c’est-à-dire que la caméra va analyser la lumière ambiante et va en temps réel modifier la triade de l’exposition. Soit on choisit des modes prédéfinies par les concepteurs de l’appareil, qui sont basés sur des moyennes et estimations de luminosité de scènes courantes. Par exemple :
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la profondeur de champ, que cette dernière varie en fonction de l’ouverture de l’objectif du caméscope. Donc si on laisse l’appareil régler elle-même les différents paramètres on a plus de contrôle sur la zone de netteté de l’image. De plus, la qualité de l’exposition dépendra de la capacité de l’appareil à calculer la bonne exposition et aussi vous vous doutez bien que la scène que vous filmez ne colle pas forcement aux modes préenregistrés. Autant dire que ces modes automatiques sont parfait pour des gens qui veulent un résultat moyen, pour monsieur et madame tout le monde qui ne souhaite pas s’embêter avec des réglages et veulent juste avoir des vidéos souvenirs rapidement et sans charme spécifique. Or si vous lisez cet article, je suis persuadé que vous ne faites pas partie de cette catégorie de vidéastes. Je suis persuadé que vous avez soif de connaissances et que comme moi, vous voulez obtenir des vidéos de qualité professionnelle, qui reflètent votre personnalité et votre propre vision de des choses. Eh bien, il n’y a pas d’autres solutions que de mettre la main à la patte et de dompter un minimum les paramètres de votre caméra.
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Mode manuel C’est le mode où vous pouvez tout contrôler de manière individuelle : vitesse d’obturation, ouverture et sensibilité du capteur. Mais tout contrôler individuellement nécessite du temps et de l’expérience. Du temps Régler chaque paramètre nécessite de faire des tests et d’adapter, de modifier les réglages jusqu’à être satisfait de l’exposition. En studio, il n’y a pas de soucis. La lumière est maîtrisée et constante et les personnages peuvent rejouer une scène plusieurs fois si c’est nécessaire. Mais en extérieur, c’est une autre paire de manches. La luminosité est variable et les actions souvent uniques et fugaces. Si les sujets filmés sont des inconnus ou des animaux, vous comprenez bien que vous aurez du mal à leur faire recommencer l’action (à part si vous êtes un pro de la communication et que vous savez aussi parler aux animaux! ). Ce temps de réglage est d’autant plus important lorsque vous possédez un appareil d’entrée de gamme : les réglages manuels sont souvent difficiles d’accès et se font par l’intermédiaire de l’écran tactile (pas toujours sensible en plus) : c’est une véritable prise de tête. Gagner du temps
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De l’expérience Avoir l’œil expert et aguerrit en vidéo est rarement quelque chose d’inné. En sachant que la triade de l’exposition influence aussi la profondeur de champ, le bruit et la fluidité du mouvement, il est souvent difficile en tant que débutant de tout régler manuellement sans faire des erreurs de précision. Mais un des avantages du mode manuel est que l’image obtenue peux être exceptionnelle et peut correspondre parfaitement à ce vous désirez. On peut aussi forcer l’appareil à enregistrer des images sur-exposées ou sous-exposées, afin d’obtenir un effet artistique pour souligner et amplifier une émotion. Par exemple, une vidéo très lumineuse peut nous donner une impression d’avoir un soleil et un temps généreux ou bien encore d’extrême chaleur. On peut sous-exposer la vidéo pour accentuer un contre-jour ou créer une atmosphère inquiétante. Sur-exposition volontaire Si vous êtes débutant, je pense qu’il faut éviter d’utiliser le mode manuel car cela peut vite être une prise de tête et risque rapidement de vous frustrer (cela a été de nombreuses fois le cas pour moi). Mais avec de l’expérience et de la pratique, vous saurez régler manuellement la triade de l’exposition et serez de plus en plus rapides dans les réglages. Sous-exposion volontaire
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Mode semi-automatique (ou mode priorité) Donc si l’on n’a pas envie de laisser la caméra s’occuper de tout et si l’on n’a pas non plus envie de tout régler manuellement par manque de temps et d’expérience, comment faire !? Eh bien il existe un mode semi-automatique, compromis entre réglage manuel (pour avoir le contrôle de l’image) et de l’automatique (gagner du temps). On se fait du logiciel de la caméra, un allié. Le principe est qu’on va pouvoir modifier manuellement un paramètre (ou 2) et laisser le caméscope régler automatiquement les autres paramètres pour obtenir une exposition idéale.
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Prenons un exemple : J’ai filmé en extérieur et sous un beau soleil une fleur en gros plan. Je voulais avoir un beau bokeh (flou d’arrière-plan), et donc une faible profondeur de champ. Pour cela, il me fallait la plus grande ouverture possible de l’objectif. J’ai d’abord sélectionné le mode automatique de mon caméscope (Panasonic GH4 et un objectif à focale fixe de 50mm et une ouverture maximale de f1.8). Comme je l’ai dit dans la partie sur le mode automatique, je n’ai pas pu maîtriser les réactions de la caméra (ce que je comprends car elle ne lit pas dans mes pensées !). Pour compenser la forte luminosité de la scène (due au soleil) et obtenir une séquence correctement exposée, le diaphragme de l’objectif a été fermé à f4. Cela ne m’a pas permis d’obtenir le flou tant espéré. Mais pour pallier à ce problème, j’ai utilisé le mode semi-automatique et forcé la caméra à garder une ouverture de f1.8 (ouverture maximale de mon objectif). J’ai pu ainsi obtenir un flou d’arrière-plan. Le gain de temps dans le réglage semi-automatique prend aussi son importance dans ce cas de figure : ma fleur faisait partie d’un groupe de fleur. En gardant une ouverture de f1.8, seule la fleur principale était nette. Je décidais d’obtenir une image nette des autres fleurs. Pour cela, il fallait que je ferme un peu plus le diaphragme de l’objectif pour obtenir une profondeur de champ un peu plus importante. En fermant le diaphragme, j’estime qu’une ouverture à f5 me permet d’avoir tout le groupe de fleur de manière nette. Si j’étais en mode manuel : fermer le diaphragme diminuais la quantité de lumière captée. Il me fallait donc régler individuellement les 2 autres paramètres de la triade pour obtenir une exposition correcte. Mais en mode semi-automatique, nous n’avons pas ce souci ! Dès que je modifiais l’ouverture, les autres paramètres s’adaptaient automatiquement pour garder la même exposition de départ. C’est un gain de temps et de constance dans le réglage qui ne sont pas négligeables. Et voici une vidéo qui, je l’espère, vous aidera à mieux comprendre l’exemple du dessus:
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youtu.be/SCZV0QSGG_k Bien-sûr, le mode semi-automatique peut être appliqué à chacun des 3 paramètres de l’exposition. En fonction des appareils, ces modes semi-automatiques ont différents noms : le plus souvent appelés sur les appareils photo reflex « priorité à l’ouverture », « priorité à la vitesse d’obturation » (S, A, Av, Tv, P etc…), et différentes formes (bouton, molette, combinaison des 2 etc…). C’est pourquoi je ne m’attarderai pas à vous les détailler, mais je vous invite à lire le manuel d’utilisation de votre appareil.
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Différents liens sur : la profondeur de champ : http://www.montage-video-facile.fr/regler-profondeur-champ-video/ L’ouverture :http://www.montage-video-facile.fr/exposition-video-ouverture-video/ La vitesse d’obturation :http://www.montage-video-facile.fr/exposition-video-vitesse-obturation/ La sensibilité :http://www.montage-video-facile.fr/exposition-video-sensibilite-iso/
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