L’histoire. 1. Une discipline. Un souci d’objectivité. En histoire, on recherche la vérité et l’objectivité. -On s’appuie sur des documents, des témoignages.

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1 L’histoire

2 1. Une discipline. Un souci d’objectivité. En histoire, on recherche la vérité et l’objectivité. -On s’appuie sur des documents, des témoignages. -On essaie de découvrir l’origine des faits, leurs causes. -Mais, nécessairement, on interprète les faits. On donne un sens à l’histoire.

3 Tout le monde n’interprète pas les mêmes faits de la même manière. -L’historien a une culture qui lui est propre et qui influence sa vision du monde. -Pour travailler, il recherche des informations. Il ne les recherche pas toujours au hasard. -Il opère un choix parmi les informations qu’il recueille : documents, événements, angles d’approche des faits : sciences, culture, politique, vie sociale. 2. Cette discipline est difficilement scientifique.

4 En dernier ressort, c’est à lui d’interpréter les faits. On pourrait penser que c’est cette seule partie de son travail qui doit être objective alors que la recherche de l’objectivité doit commencer dès la direction prise dans la recherche d’informations, de documents. L’objectivité de l’historien ressemble plutôt à un mythe. Paul Ricœur: « nous attendons de l’historien une certaine subjectivité » Histoire et vérité 1955

5 3. Les philosophies de l’histoire. Pour beaucoup de philosophes, l’histoire a un sens (une interprétation et une direction) : celui d’un progrès de l’homme Karl Marx. Les conditions matérielles de la vie des hommes écrivent l’histoire. Le matérialisme historique. La lutte des classes. L’avènement de la société communiste. Hegel : l’accomplissement de l’esprit. « La raison gouverne le monde »

6 Kant Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolite 1784 L’histoire humaine œuvre à « la réalisation d’un plan caché de la nature ». L’histoire s’oriente vers l’épanouissement de l’être, l’accomplissement de ses capacités. La Société des Nations : fin des conflits

7 4. Le progrès régulier de l’humanité est loin d’être une évidence Génocide arménien, holocauste, Hiroshima. L’homme est, quoi qu’il arrive, face à lui-même, à sa responsabilité. Si l’histoire doit avoir un sens, c’est par et grâce aux décisions et aux actes de l’homme. Il donne un sens à l’histoire.