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Publié parPauline Bertrand Modifié depuis plus de 8 années
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Feuille de route régionale du PAM pour l’Afrique de l’OUest Lancement par le bureau régional il y a 2 ans Pas à propos de ce que nous faisons mais de comment nous le faisons Entre temps, adoption de 6 PRRO par le Conseil d’Administration (Tchad, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger and Senegal) Attention portée à la réduction des vulnérabilités et au renforcement d’une résilience durable (SO3) Besoins importants mais le Sahel présente une opportunité: leadership des gouvernements, engagement des bailleurs, partenaires engagés à travailler différemment ensemble Approche à 3 niveaux (3PA) validée par la Politique de résilience du PAM adoptée en 2015 Analyse intégrée du contexte Programmation saisonnière basée sur les moyens d’existance (SLPs) Planification communautaire participative (CBPP)
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Programme de resilience du PAM Niger Projet Intervention Prolongée de Secours et de Redressement (IPSR 200583) Résultats, leçons apprises de 2015 et perspectives pour 2016 Niamey, 16 novembre 2015, Benoit Thiry (CD, PAM Niger)
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Concentration géographique (C2C et sites stratégiques) Intégration programmatique: nutrition-dév. Rural- éducation- achats locaux Processus participatifs et appropriation national Coordination renforcée au sein du SNU et partenariats stratégiques Systèmes de suivi qualitatif et quantitatif et gestion des conn. Planification des activités basée sur la saisonnalité Rappel des orientations et choix stratégiques ObjectifsSauver des vies, préserver les moyens d’existence et renforcer la résilience des populations exposées à la vulnérabilité chronique DuréeJanvier 2014-décembre 2016 Groupe cible prioritaire Ménages très pauvres, enfants de 6 à 59 mois, femmes enceintes et allaitantes (FEFA), enfants en âge d’être scolarisé dans le primaire, Ecoles, Centres de Santé Intégrés et o rganisations paysannes Options stratégiques
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136 sites intégrés dans 36 communes en 2015 1,7 million de bénéficiaires dans l’ensemble du pays Domaine20142015 FFA/ Resilience 300,000 beneficiaires 200,000 beneficiaires Soudure480,000 beneficiaires 500,000 beneficiaires Terres19,940 ha rehabilited 10,888 ha cleared
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Partenariat RISE Partenaire RISE DuréeZones d’intervention Mécanismes REGIS ER Accord de partenariat couvrant Mai- dec. 2015 Maradi (commune Sabon Machi – hors C2C -coordination: réunions périodiques au niveau central et terrain -Ciblage: ciblage des mêmes bénéficiaires (recours au HEA du PAM) -Planification coordonnées avec division du travail (PAM: CFA/PFE/CRENAM/Cash transfer – REGIS: Appui agriculture et eau) Save the Children Accord de partenariat couvrant Janv- dec. 2015 Zinder (commune de Kantché et Yaouri) –C2C 1/2 -coordination: réunions périodiques au niveau central et terrain -Ciblage: ciblage des mêmes bénéficiaires (recours au HEA du PAM) -Planification coordonnées avec division du travail (PAM: CFA/PFE/CRENAM-intrant/distribution vivres gratuite – Save the Children: IAOMD)
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Quelques premières tendances encourageantes (enquêtes baseline et mid line) Hausse significative de la diversité (au moins 4 aliments) et doublement du nombre de jour de consommation des protéines animales Un peu plus de 60% des très pauvres ont accès aux actifs créés. L’assistance continue à limiter le recours à des stratégies d’adaptation négatives sur la consommation alimentaire …et à protéger les moyens de subsistance des très pauvres
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Des tendances qualitatives qui viennent renforcer les données quantitatives Développer de nouveaux outils pour les dimensions socio anthropologique (LASDEL à Dargué) Package intégré à Dargué Nutrition FFA/CFA Cantines scholaires Achat locaux Dvlpmt des capacités Nutrition et sensibilisation santé Structuration communautaire Complémentarité FAO/FIDA Reduction du délais de production du mil à 70 jours et production accrue Amélioration de la qualité de la “boule”. Moins de dépendance sur la migration Consommation précoce de mil réduite Réduction des mécanismes d’adaptation négatifs (vente d’actifs) Extension de la typologie des dépenses Réduction de l’endettement Accès amélioré à l’école pour les filles Creation de dynamiques de développement économique local Impact percu des interventions du PAM par les communautés Donner la voix aux très pauvres « Maintenant, on ne dilue plus la « boule » avec de l’eau, mais avec du lait » « (…) depuis que le PAM a commencé à intervenir dans le village, je ne vends plus mes biens (…) pour acheter de la nourriture. » « we don’t sell our cattle anymore » « Avant je produisais environ 30 bottes de mil sur 2 ha. Mais depuis 2014, je récolte 70 à 80 bottes de mil »
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Leçons apprises et prochaines étapes Poursuivre l’amélioration du ciblage des très pauvres, la qualité des ouvrages et le système de ré allocation des terres aux très pauvres Assurer le développement des capacités au niveau national, régional et communal pour renforcer le leadership et l’appropriation Elargir la concentration géographique et l’offre programmatique intégrée (WFP, CP, Coop. Multi et bilatéral, Gouvernement) Renforcer le suivi, avec la flexibilité d’identifier de nouveaux indicateurs indiquant les différentes dimensions de la résilience et les différentes étapes de la graduation Assurer l’apprentissage continu itératif « Learn by doing »: lancer des pilotes, tirer les leçons et faire les ajustements pour une duplication/mise à l’échelle (IFAD, REGIS…) Modéliser les meilleures pratiques pour un hand over à la contrepartie nationale (ComDeCo – PAA) Assurer un changement de mentalité/paradigme à tous les niveaux pour un travail conjoint et non en parallèle Augmenter l’appui financier dans un contexte de budget de l’état limité et des risques élevés liés à la fragilité / contexte régional
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HumanitaireDeveloppement Gap qui subsiste Renforcer la resilience exige: Des cadres temporels plus longs (min. 5 ans) Des financements fiables et à long terme pour atteindre des résultats Des approaches flexibles et adaptatives (Learn by doing, bottom up) une coordination et integration maximale inter- sectorielle et inter-acteurs Un leadership et appropriation nationale Le défis n’est pas de définir ce que l’on fait mais comment on le fait ensemble Conclusion Résilience = changement de paradigme Au Niger, les bases sont posées. Il est nécessaire de maintenir l’appui dans le long terme et de l’élargir pour éviter de créer plus de tort que de bien
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