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Doc. k le marché des « Lemons »
Akerlof étudie le cas du marché des voitures d’occasion. Sur ce marché s’échangent des voitures de plus ou moins bonne qualité. Pour simplifier, supposons qu’il existe deux types de voitures : les « bonnes » voitures, qui ont une valeur vb, et les « lemons », qui sont ici des voitures d’occasion de mauvaise qualité, et ont une valeur vm. La valeur des « bonnes » voitures est plus élevée que celle des « lemons » : vb > vm Les acheteurs connaissent par ailleurs la probabilité p qu’une voiture soit « bonne » (0 < p < 1). On suppose que les acheteurs comme les vendeurs sont neutres au risque. Si l’information est parfaite : le marché se segmente en un marché des « bonnes » voitures qui s’échangent à un prix vb, et un marché des « lemons » qui s’échangent à un prix vm. Si l’information est imparfaite et symétrique : les vendeurs et les acheteurs ne connaissent pas le type de leur voiture. Ils s’accordent alors sur un prix d’échange correspondant à la moyenne de la valeur des « bonnes » voitures et des « lemons », pondérées par la probabilité d’appartenance du véhicule échangé à chaque catégorie : p vb + (1 – p) vm D’après George AKERLOF, « The market for Lemons : Quality Uncertainty and the Market Mechanism », Quaterly Journal of Economics, 1970
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Doc. k le marché des « Lemons »
Akerlof étudie le cas du marché des voitures d’occasion. Sur ce marché s’échangent des voitures de plus ou moins bonne qualité. Pour simplifier, supposons qu’il existe deux types de voitures : les « bonnes » voitures, qui ont une valeur vb, et les « lemons », qui sont ici des voitures d’occasion de mauvaise qualité, et ont une valeur vm. La valeur des « bonnes » voitures est plus élevée que celle des « lemons » : vb > vm Les acheteurs connaissent par ailleurs la probabilité p qu’une voiture soit « bonne » (0 < p < 1). On suppose que les acheteurs comme les vendeurs sont neutres au risque. Si l’information est imparfaite et asymétrique : les vendeurs connaissent le type de leur voiture, mais pas les acheteurs. Les acheteurs sont prêts à acheter un véhicule au prix p vb + (1 – p) vm, mais à ce prix seuls les vendeurs de « lemons » sont prêts à vendre leur véhicule. Comme acheteurs et vendeurs sont conscients de cette défaillance du marché, seules les mauvaises voitures s’échangent à un prix vm! Les « bonnes » voitures sont évincées du marché, on a bien anti-sélection. D’après George AKERLOF, « The market for Lemons : Quality Uncertainty and the Market Mechanism », Quaterly Journal of Economics, 1970
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Doc. l : l’éducation comme signal : le modèle de Spence
Supposons que les travailleurs appartiennent à deux catégories : les plus talenteux sont plus productifs, les peu talentueux sont moins productifs. Les employeurs sont prêts à rémunérer les plus talentueux à un salaire wb, et les moins talentueux à un salaire wm, avec wb > wm Si les employeurs ne peuvent pas repérer à l’embauche le talent des travailleurs, on est dans un cas d’antisélection, le marché du travail aboutit à un équilibre pooling : les employeurs n’accepteront pas de rémunérer les travailleurs au-dessus d’un salaire p wb + (1 – p) wm. L’équilibre pooling se définit ici comme un équilibre qui regroupe les travailleurs quelque soit leur productivité. Cependant le diplôme peut jouer le rôle d’un signal de la qualité du travailleur. Supposons que le diplôme s’obtienne à un coût cb pour le « bon » travailleur et à un coût cm pour le « mauvais » travailleur. On peut avoir alors un équilibre séparateur si le « bon » travailleur se diplôme pour être reconnu et toucher un salaire wb , et que le mauvais travailleur préfère ne pas se diplômer. D’après Michael SPENCE, Market Signaling, 1974
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Doc. l : l’éducation comme signal : le modèle de Spence
Les conditions d’un équilibre séparateur s’écrivent donc : wb – cb > wm (le « bon » travailleur se diplôme) wb – cm < wm (le « mauvais » travailleur ne se diplôme pas) Ces conditions sont vérifiées si : cb < wb – wm < cm Il faut donc que la prime salariale des diplômés soit suffisamment attrayante pour motiver les « bons » travailleurs. Cependant, une prime salariale des diplômés trop élevée inciter les « mauvais » à se diplômer D’après Michael SPENCE, Market Signaling, 1974
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