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Publié parArsène Favreau Modifié depuis plus de 8 années
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ETUDE DES DETERMINANTS SOCIO-CULTURELS POUR L’ADOPTION DES PRATIQUES FAMILIALES ESSENTIELLES DANS LES REGIONS D’INTERVENTION DE L’UNICEF : ANALANJIROFO, ATSIMO ANDREFANA, ANOSY REFERENCE : 11 Recherche C4D Intervenants nationaux : Université d’ANTANANARIVO (CERCOM du DIFP de la Fac des Lettres et Département de Sociologie de la Fac DEGS) INSTAT Intervenants internationaux : Université d’OHIO, USA et Université de Wits, Johannesburg, RSA
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ETUDE QUALITATIVE 1.Tendances convergentes aux PFE A. Déterminants socioculturels A1 : Question de sens A2 : Représentations et perceptions A3 : Pratiques déterminantes
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Remarques liminaires L’étude devait essayer de toucher le maximum d’acteurs et non seulement les bénéficiaires des PFE, Les recommandations qui en seront les issues les plus attendues se doivent d’ouvrir la voie à des solutions durables, La représentation de l’Autre marque les formes et les modalités de communication et finit par en marquer le contenu.
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Le Malgache VS les Malgaches
Stéréotype exotique et vision dualiste (moderne vs tradition) Tsy Ntaolo ihany no atao hoe Mlg, ary ny Malg mitsinjara isam-paritra araka ny fihariana, ny fivezivezen’ny mponina ary ny serasera ifanaovany dia manazava kokoa ny fihetsiky ny maro noho ny foko niaviany : Traditionnellement, 1 classe de raiamandreny et maintenant des classes de raiamandreny (instruit, commerçant, élu, genre, …) et catégorisation suivant efficicacité dans rôle social, l’Ile-continent ou l’Unité dans la diversité : Parler des Malgaches et non du Malgache sauf dans situation de synthèse (constat convergence) car diversité des cultures, des écosystèmes, deséconomies, des migrations, des politiques… Culture de l’insularité et négation du comparatisme (de Grandidier à nos jours) cf Bar-Jaona Randriamandimby dans Convergences culturelles, oct 1980
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A1 : Question de sens Non convergence des sens donnés aux éléments clés
Concept de base : enfance Âge (moins de 18 ans) Institutionnel, Lois taille (bitika vs abo, maventy) Perception populaire maturité (zaho tsy raha aja) Parents sein (somondradra) vs voix (vaky feo) Zones rurales des sites étudiés statut (azo irahina, qu’on peut déléguer),… Aînés, autorités responsabilité (exécution de) Parents paysans d’où participation aux activités économiques et sociales de la famille
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Incompréhension mutuelle liée à vision du monde
Attentes pour l’ école Compétences Statut Economique Commodité et stratégie apprendre à lire et à écrire ou réussir à signer (familles pauvres), savoir gérer un compte (mikaonty vola) (parents épiciers ruraux) , maîtriser une langue (Sakaraha zone minière) avoir un diplôme (jeunes lycéens), ambition familiale (médecin, avocat) lutte contre la pauvreté, Apprendre le français, langue du Sri lankais entrepreneur du coin apprendre des langues étrangères afin de pouvoir se marier avec des vazaha (Littoral) Les avantages de scolarisation des enfants les plus cités par les parents et tuteurs sont de savoir lire, écrire et compter pour 64% des réponses et un meilleur avenir (emploi) pour les enfants pour 45% des cas. Lavage des mains Santé (Corps médical et projets) Propreté (animateur et relais de communication) Superflu (ruraux et mains travailleuses) Gaspillage (ménage à faible revenu) 91,9% des mères ont dit que la principale raison de lavage de main c’est pour enlever la saleté sur les mains Mimétisme (fombam-bazaha)
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Conception plurielle des risques et de la gravité du vécu
Assurance du futur en matière d’éducation Parents du Sud : attachement au tangible DREN : valeur de l’instruction comme idéal Projets : l’EPT source de développement durable Présence permanente de l’enfant : zaza tsy foin’ny ray aman-dreniny handao azy, Enfant non scolarisé sera adulte non évolué : zaza tsy mianatra, olo tsy mandroso Enfants non scolarisés, risques à aspects pluriels : social, économique, familial… Le zébu comme assurance: ny vola tsy foy hianarana satria tsy hay fa ny omby hita eo Diplôme comme assurance Majorité scolarisée, assurance du mieux être durable Déscolariser et Marier précocement les filles pour éviter leur prostitution Ecole comme lutte contre l’ignorance : ady amin’ny habadoana un programme de développement et lutte contre la pauvreté
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A2 : Représentations et perceptions La ruralité perçue comme symbole de l'identité du Malgache
Firaisan-kina, (solidarité conviviale) élément perturbateur de la scolarisation : en période de dur labeur ou de problème familial, un enfant est naturellement retenu chez lui Gasigasy associé à malotoloto, anaty ala, raokandro, vary be sy laoka kely (ravindravina (intérieur), fia (littoral), hena à l’occasion) Demander de l’eau pour se laver les mains est traité de « efa vazaha » (devenu vazaha) dans les rituels publics traditionnels (tsaboraha, havoria…), Vazaha sy vahiny mpandalo ihany no mifitra amin’ny papier hygiénique sy mampiasa kabone (Manambaro) Les principales raisons de non utilisation de toilette sont: habitude de déféquer aux champs (60% des ménages), gêne d’être vu en train d’utiliser ou de se diriger vers les latrines (38,1%).
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Sensations d’insécurité psychologique
Souffrance latente : mijaly rano, mijaly asa, mijaly lalana, mijaly hanina, mijaly mpampianatra, mijalin’ny kere, mijalin’ny tazo,… (manque d’eau, travail, route, aliment (de base), instituteur, à cause du kere, du paludisme…) qui marque un défaitisme allant vers l’attentisme qui explique la non pérennisation des acquis dans les comportements de la majorité des projets (cf : entretiens OSC Toliara) Situation déstabilisante : scolarisation et phénomène dahalo permanent : le zébu constitue un danger permanent, le village est en permanence en alerte et l’école deviendrait un investissement sûr mais comment envoyer « optimalement » un enfant à l’école dans ces zones rouges ?
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Crise de confiance envers les institutions publiques et traditionnelles (tsy hay e!)
La convivialité négative et le hena-maso comme gouvernance « nationale » : - 2 poids, 2 mesures (zanak’anabavy, havan-dry…ou la carte des relations VS dénonciation pour viol, absentéisme écoliers,…), Engouement pour l’éducation du privé, surtout chez les catholiques dans le Sud, les écoles d’expression « françaises » dans les gros bourgs ruraux comme Soanierana Ivongo (EPP = école pour les pauvres), Structure traditionnelle exclue de fait de la délibération sur le monde dynamique : loisirs et clubs de jeunes de baolim-pokontany sans les raiamandreny, karaoke de minuit avec autorisation administrative sans réaction des Tangalamena, mauvaise gestion des bornes fontaines par l’autorité morale.
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A3 : Pratiques déterminantes Les rapports ne sont guère de proximité
Comportement technique exclusif (symptomatique): Corps médical : mahamay sa tsy mahamay ou mafana hoditra sa tsia (température d’un enfant, marary kibo = impiry mangery, (diarrhée = nombre ?) Minimum contacts menant à rétention d’information sanitaire pour le « vahiny » dokotera, mais plus expansif avec la démocratisation des paramédicaux dont Rasazy avec originaires de la région qui connaît les matrones, les personnes et les cas (pas nécessairement ethnie).
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Eloignement des normes interculturelles
Pratique légale non légitimée : Paiement avant intervention dans les centres de santé VS Traitement des tradipraticiens ou quelques rares privés avec échelonnement du paiement (mampitrosa), Insouciance culturelle entraînant ironie du paysan Cadre de la santé qui préconise eau potable à bouillir alors que sa bouteille d’eau (majorité dans les missions dans le Sud milevin-drano) ou le filtre (Tolagnaro) trône devant le public à mobiliser.
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Flou autour de la responsabilité
Sens physique de la responsabilité : celui qui paie n’est plus responsable (eau, santé, école). Ranom-pokonolona andoavam-bola, Fitsaboana malalaka andoavam-bola, Sekoly ho an’ny rehetra andoavam-bola, donc izay mandray vola tompon’andraikitra. Fanjakana raiamandreny ( ? Etat providence) : Education : déresponsabilisation et démission des parents, démagogie « voan-dalana » des institutionnels (école = mur, nombre d’écriteaux avec noms des ministres sur les édifices laissés par les projets (des fois avec conflits institutionnels locaux et central)
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Dispositif d'encadrement non approprié
Des structures non opérationnelles : EDU : manque d’enseignant, mijaly mpampianatra (mais pas de *mijaly sekoly, école, *mijaly tale, directeur). C’est à la fois le nombre avec souvent 1 directeur assisté d’un maître FRAM par EPP en site intérieur, mais la qualité du mpampianatra FRAM ou daba, instituteurs recrutés et dotés de riz et de salaire dérisoire par les parents, perçus comme non formés pour l’éducation. Même si les parents dans les zones rurales leur sont reconnaissants pour leur volontariat. Seulement 7,1% des parents ont souhaité l’enseignant FRAM pour enseigner à leurs enfants. Par contre 71,5% des parents ont souhaité l‘enseignant fonctionnaire. Des corrélats non prévus : Olo-manam-bola mandeha gabone mila taratasy fa jiaby mandeha an’ala mifitra amy kakazo. Les riches qui ont de l’argent pour le PH vont aux WC mais la population va dans la forêt où on se sert de bout de bois (gratuit).
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Pratiques abusives D’origine historique :
- Fotsim-barim-bahiny ou fille donnée en respect au « missionnaire » venu pour service au village, phénomène dédié aux traditions alors que lié au fonctionnariat donc du temps de la colonisation (à vérifier), - La représentation sociale des gendarmes (vazaha) leur attribue une certaine impunité, allant jusqu’à l’abus dans l’exercice de leur fonction en tant que brigade des mœurs :
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La résilience comme mode de fonctionnement
Compensation négociée ou Marimaritra iraisana comme principe directeur : traitement à l’amiable (ifanamboarana), même cas de viol, perçu comme non corruption, prise en charge accouchement (cf rituel compensatoire solon-tsaka rano, toto vary… lors du mariage traditionnel vodiondry ). Délit d’accouplement en public (un vazaha et une prostituée dans une boite nuit): paiement d’amende et expulsion du vazaha. La fuite comme solution : Mariage précoce: Protection et éducation = transfert des filles scolarisées des nantis et des instruits (et des chrétiens) hors des sites d’origine (migration interne), cas aussi des fonctionnaires sans famille dans les villes côtières de renommée en mariage précoce.
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B. Facteurs liés à l’Information et à la Communication
B1 : Informations et médias B2 : Langage et communication B3 : Initiatives favorisantes
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B1 : Informations et médias Exposition aux médias
Dans l’ensemble, le principal média utilisé est la radio. En effet 33,4% des mères d’enfants de moins de 2 ans et femmes enceintes écoutent la radio au moins une fois par semaine contre 43,5% chez les parents et tuteurs d’enfants de 6-18 ans. L’exposition aux médias est encore faible: plus de la moitié des éligibles (62,3% chez les mères d’enfants de moins de 2 ans et femmes enceintes, et 52,7% chez les parents et tuteurs d’enfants de 6-18 ans) ne sont exposés à aucun média (radio, TV, journal). Cette exposition est plus marquée dans la région AA (74,6%) suivie de la région Anosy (71,2%) et de la région Analanjirofo (31,1%).
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Enjeux de l’exposition aux médias
Cas de la protection des enfants de 6-17 ans par les parents/tuteurs exposés fortement aux média : pour ceux qui ne sont pas du tout exposés : environ neuf parents/tuteurs sur dix Soit 94,7% pour l’exposition au journal et pour l’exposition à la radio 95,9% pour l’exposition à la télévision Nettement inférieur (à peine 8 et 7 sur dix) 82,9% pour l’exposition au journal et à la télévision 74,8% pour l’exposition à la radio
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Schéma linéaire de la communication et Compréhension de la mission médias
Information dans les radios est basée sur la couverture des événements par les projets, ONGs et SNU, sur l’amplification de productions « nationales » déjà conçues par les projets (SFCG,UNICEF…) Langage injonctif des projets avec matraquage sur les comportements négatifs ou positifs (aza… vs ataovy, Izao atao, izao atao…), sans considération des pratiques locales mais dans la logique d’imposition des pratiques conventionnelles. La domination de la communication top down : pour bien assurer la dissémination, le Président Fokontany s’associe au Tangalamena (nahazo mari-pankasitrahana avy tamin’ny Fanjakana ireo ledama teto) et reçoit des honneurs (AL). L’autorité religieuse, pasteur FLM, s’insurge aussi contre le recours aux matrones (AS).
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Réseaux et partage Apprentissage en groupe : Mifampiana-dratsy ilay ankizy e! Mahita ny ataon’ny namany de magnano ! Gestion des risques entre générations :¨Protection: Risque de ne pas avoir un avenir en ménage, de ne pas avoir des descendants « ho tara anaka », de ne pas subvenir à ses propres besoins, de ne pas avoir vêtement à la mode « te ho postera », de tomber enceinte Réseau traditionnel : Lovan-tsofina, AS ou Conseil des aînés AA comme mémoire du lignage Relais de médias : Formation CSB – Publicité Télé – Carnet de vaccination – Matrone – Adjoint au Maire pour le Farilac en nutrition
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B2 : Langage et communication Langage approximatif des institutionnels n
Langage affectif : Education : Perception minimaliste de la gravité de scolarisation car école devient lutte contre sécurité : “Fitaovana entina miady amin’ny tsy fandriam-pahalemana ny fandefasana ny zaza an-tsekoly”. Langage générique : Lavage des mains : Manala loto sy mitandro fahadiovana (VS mamono mikraoba), nettoyer et respecter la propreté et non tuer lesmicrobes Protection de l’enfance : Fiarovana aina (vie)? Ho salama (santé)? Tsy ho bevohoka (enfanter)? Ho tsara toetra (vertu)? Un ensemble qui ne va pas vers la dénonciation.
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Tendances au monopole du dire des responsables
Pseudo approche participative : miresaka fa tsy mifampiresaka, : se parler et non converser, Les parents ne sont convoqués qu’en cas d’indisciplinarité des enfants, les locaux ne sont écoutés que lors des semaines ou des journées de X ou Y . Menace pour forcer à l’acte PFE : les mères à faire vacciner les enfants (ampitahoriko hoe hisy aretina hitranga” par agent communautaire, voasazin’ny kapiteny Faneva izay Ray aman-dReny tsy mandefa ny zanany an-tsekoly, le capitaine est le mpampandry tany du sud envoyé pour mater les dahalo).
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Adoption d’un langage digital (discours) non conforme à l’analogique (comportemental) Hafa ny alehan'ny tongony, hafa ny ataon'ny tanany Message comportement Acteurs Manatona mpitsabo » aller voir les médicaux Tsy hay, masiaka (difficile, dur envers les gens) M : institutionnels (Minsan, CSB…) C : personnel de santé Santé publique, accès pour tous sur les écrits publics et écriteaux réception de l’hôpital, première question, avez-vous de quoi payer ?
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Langue et langage ne favorisant pas (inter)compréhension
1 Langue : la vision centraliste prime sur la décentralisation linguistique Malgache officiel : langue de l’administration, langue locale : langue de la communication Termes techniques sur table et variantes régionales : mangery an- kalamanjana = mangery an-drindrigna, an-tanana (lieu public) et non mangery amonto (mangery = mivoaka (sortir du lieu où l’on vit)) 2. Langage : - Langages pseudo différents : c f nutrition : ne prend pas de risque par % interdit ou tabous VS % santé pour régime alimentaire Langage de jugement de valeur. Ex: Mariage précoce = fanambadiana aloha loatra, loatra a un sens péjoratif (Mandrombaky fanambalia) alors que l’âge matrimonial n’est pas pareil (Sud).
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B3 : Initiatives favorisant échanges Lieux d'échange fonctionnels
Au point d’eau : Les jeunes filles qui discutent autour des règles et de la vie sexuelle (resaka fadim-bolana) pour respecter les tabous (ne pas en parler devant un frère ou son père), Lieux de transaction sexuelle : tsena, havoria ou tsaboraha, point d'eau, salle vidéo, bar, épibar, boîte, karaoké, bord de la mer, jiromena, Chez la matrone pour la nutrition, la vie en général, même si on ne vient pas consulter, Chez la femme d’une autorité morale : pasteur, Tangalamena, chef Zap,…
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Innovations médiatisées
Théatre interactif du réseau ALT et les radios de la paix de SFCG Radio kapoaka avec messages sur la santé et autres domaines sous formes d’humour utilisant le dialecte local Fangaly et Fary lava vany, émissions culturelles sur les traditions et le patrimoine culturel à Toliara Phone in des radios ALT pour le partage des paysans du sud.
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Expression culuturelle comme supports
Dalala à Manankatafana pour annoncer vaccin et pulvérisation DTT, ReNanatsy ou l’humour pour dénoncer , Chansons à texte : patron’aomby de Barinjaka ou Hanambady aho de Gangstabab Adages et proverbes Termes et expressions locales (glossaire)
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Technologie et pratiques populaires
Le téléphone portable porte en milieu défavorisé (27% contre radio qui a connu plusieurs promotions à 38 %) avec un poste pour la moitié du village Des adaptations résilientes avec batterie usagée, solaire chez l’épicier du village ou un nouveau métier (le chargeur de téléphone) Une organisation spontanée: consécration des points de connexion du village ( le petit gardien de zébu expert en détection) Facebook et ses enjeux pour la jeunesse naïve et les collégiennes : exposition du corps, mode sexy, maquillage (photo, skype, tchat), téléchargement de fichiers porno, Innovations populaires : gala évangélique enregistré, radio carte et diversité de contenu dont théâtre, actualités…
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C. A propos des hommes C1 : Croyance et conception de l'enfant C2 : Genre et déresponsabilisation C3 : Réseaux et réseautage
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C1 : Croyance et conception de l'enfant
Le nourrisson n’est pas encore à la famille : zaza rano (enfant eau), biby an-kibo (animal en ventre), raha (quelque chose)… De biby à enfant « être social », existence de rite de passage (ala volon-jaza, savatse) conforté par le christianisme (batemy) Disparition des pratiques liées à zaza tsy omby kibo comme partager le sein menant à la déresponsabilité collective et conflits de modes de pensée entre générations, l’enfant n’est plus « collectivisé ». Rôle en déclin (?) de l’oncle maternel reny lahy, zama dans l’éducation à la vie des adolescents.
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C2 : Genre et déresponsabilisation
Distinction des sphères de décision essentielles : EDU : père sur la scolarisation, mère sur les accessoires de l’école (kits) menant à un fifanjanana « ping pong» entre les époux, Education à la vie : rôle des grand-mères (sens malgache et non famille nucléaire) pour les filles et de l’oncle maternel zama affaibli avec influence des acteurs médiatisés (films, vidéo, porno dans les cartes téléphone) et des réseaux de jeunes, L’ Autre et l’initiation à la vie des adolescents (surtout sexuelle) ou le sociétal neutralise le parental (père et mère) alors que déresponsabilisation quasi générale des citoyens (anak’olo, tsy raha ana-tegna), recrudescence des lieux de plaisir, de bouffe rapide pour déterminer les futurs parents (mihinam-paty, libéralisation et avance de l’âge de la sexualité ).
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C3 : Réseaux et réseautage
Mpivaro-mandeha (commerce ambulant) comme pratiques ambigües mais économiquement déterminantes pour les migrantes scolaires, Valovontaka (borizano zana-tany), les fonctionnaires en service ou le personnel d’une entreprise en contrat déterminé (misary monina ou en migration saisonnière (cf étude), Les églises, surtout les « jeunes », supplantent le réseau traditionnel, Les zanaka am-pielezana (? diaspora) et la délibération locale.
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2. Les déterminants spécifiques aux PFE
CONTENU: Les concepts clés et les déterminants spécifiques à leur opérationnalisation ou non Les acteurs, réseaux d’acteurs et leur logique de pensée et d’action Les informations véhiculées et les modalités de communication Les spécificités linguistiques et langagières avec le glossaire
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Merci ! Misaotra anareo nihaino, Manantena fiaraha-mandalina !
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