La liberté. Vème partie. L’économie des nations considère l’intervention de l’Etat comme une nécessité. Il en est de même de l’être humain. Sans lois.

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1 La liberté. Vème partie

2 L’économie des nations considère l’intervention de l’Etat comme une nécessité. Il en est de même de l’être humain. Sans lois précises restreignant ses libertés, il n’est pas de liberté possible. C’est pourquoi Montesquieu a-t-il pu écrire dans De l’esprit des lois : « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent »

3 Nous avons remarqué dans les cours sur la philosophie politique que les hommes édictaient des lois pour protéger leur personne et leurs biens et que la liberté s’obtenait à partir de la rédaction d’un contrat social. Mais les lois ne nous renseignent pas sur la finalité de cette liberté. Que devons-nous faire d’elle ?

4 La finalité de la liberté Nous n’avons pas tous forcément la même conception de la liberté. L’idée de liberté dans l’antiquité et celle des philosophes modernes est sensiblement différente. Dans l’antiquité, c’est l’exercice de la pensée qui rend libre.

5 Aristote 384-322 L’être humain recherche le bien, c’est-à-dire son épanouissement. On ne considère pas le bien comme une possession mais comme un acte qui dépend de l’homme. Cet acte doit être conforme à son essence : l’être humain est voué à la cité et c’est seulement en construisant cette vie de la cité qu’il peut s’épanouir. Pour cela, il doit conduire sa raison et être vertueux, trouver un équilibre qui dépend des situations que l’on rencontre. En fonction d’elles, il faut pouvoir discipliner nos passions.

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