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Publié parMaxence Girard Modifié depuis plus de 9 années
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Leishmaniose cutanée Place des arguments cliniques de présomption dans le diagnostic de laboratoire FETNI.A - MANSOURI.R - TITI
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INTRODUCTION (1) La leishmaniose cutanée = « bouton d’orient » = « bouton de Biskra » = bouton d’Alep » = « Furoncle de Jéricho ». Parasitose encore rencontrée dans les services de dermatologie du pays , peut prêter à confusion avec d’autres dermatoses. Connaissance , diagnostic contribuent à une meilleure prise en charge des patients. Nécessaires pour une étude épidémiologique de cette affection souvent méconnue. Sa connaissance
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INTRODUCTION (2) Au laboratoire , éléments de présomption d’aide au DC : Arguments cliniques Arguments Géographiques
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donc les arguments géographiques ne sont plus d’un grand apport
INTRODUCTION (3) Arguments Géographiques mais en Algérie et dans le monde il y a une extension des foyers endémiques et la délimitation de ces foyers n’est plus respectée Selon les derniers travaux il y a une avancée de la forme zoonotique à L .major au Nord et une progression de la forme endémique dues à des zymodèmes de L.infantum vers le sud. donc les arguments géographiques ne sont plus d’un grand apport
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INTRODUCTION (4) D’où l’importance des arguments cliniques
Et en l’absence d’autres orientations : Biologiques, radiologiques… D’où l’importance des arguments cliniques
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Leishmaniose cutanée en Algérie: ASPECTS CLINIQUES
La lésion siège au niveau des parties découvertes (accessible au phlébotomes) : le visage, les mains, les avants bras et les membres inferieurs Nodulaire Sèche Humide classiquement, on oppose deux formes : la forme sèche,la forme humide, la forme nodulaire. Des formes mixtes peuvent se voir chez un même malade dans la leishmaniose zoonotique du sud.
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Forme sèche, LCZ à L. major
Incubation : est variable de un à plusieurs mois (moyenne 3-6 mois) Le début : est marqué par une petite tache rouge qui devient maculaire, reconnue comme piqûre de moustique.. Elle peut être unique ou multiple (visage, bras, jambes, pieds). Contrairement au autres piqûres de moustiques, elle ne disparaît pas et a tendance à changer d’aspect avec formation de fines squames, d’une auréole rouge, une base infiltrée mais demeure indolore. Phase d’état Après qlqes jrs, la lésion s’ulcère laissant échapper un liquide jaunâtre qui formera une croûte. La lésion s’agrandit pouvant atteindre plusieurs cm de diamètre. Elle est rouge violacée recouverte de croûtes. Si on enlève cette croûte on découvre un cratère profond, à bords taillés, fond luisant rouge. Il n’y a pas d’adénopathie satellite. La lésion n’est pas douloureuse sauf si elle est infectée. Evolution : se fait vers la guérison spontanée très lente avec des risques d’infection et de cicatrice inesthétique.
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Forme humide, LCS à zymodèmes de L. infantum
Phase d’incubation : plus courte (de quelques semaines). Phase de début : plus courte (pas plus d’une semaine). Phase d’état : commence par une ulcération qui s’agrandit rapidement (plusieurs cm) qui prend soit un aspect de cratère soit un aspect bougonnant. Il existe souvent une lymphangite avec adénopathie. L’évolution est lente avec un risque d’infection, extension en profondeur (délabrement muqueux) si la lésion se trouve sur le nez, joues, lèvres.
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LC à L. killicki Récemment décrite Harrat et al.2009 & Mansouri et al.2011 C’est la forme chronique anthroponotique
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Forme nodulaire nodule rouge violacé de quelques millimètres à un centimètre de diamètre, non douloureux et non prurigineux
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Formes cliniques particulières
La leishmaniose cutanée post-kala-Azar, rencontrée dans le continent indien surtout elle se manifeste par des lésions papulo-nodulaires disséminées, survenant dans les suites d’une leishmaniose viscérale. la leishmaniose anergique serait liée à un déficit immunitaire et se caractérise par des lésions papulo- nodulaires infiltrées profuses, d’évolution chronique avec une prédilection pour l’atteinte nasale et des oreilles avec possibilité d’évolution vers l’atteinte viscérale ou cutanéomuqueuse..
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Formes atypiques f. érythémato squameuses (absence d’ulcération)
f. papuleuses f. impétiginoïdes, furonculoïdes. f .verruqueuses f. lupoïdes f. lyphangitiques f. abortives f. cutanéo muqueuses et même muqueuses. (chez les sujets déjà immunisés vivant dans des zones épidémiques)
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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Carcinome cutané Le lupus chronique La sarcoïdose cutanée une mycose mycobactériose
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DIAGNOSTIC POSITIF : Il est évoqué sur :
- le caractère indolore de la lésion (en l’absence de surinfection) - le siège sur les zones découvertes - l’absence de prurit - l’absence de signes généraux - la chronicité et la résistance aux traitements antiseptiques et antibiotiques - la notion de séjour en zones d’endémie.
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DIAGNOSTIC DE CERTITUDE
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Prise en charge thérapeutique
La conduite à tenir dépend : type et des caractères de la lésion de l’espèce en cause du risque de dissémination du souhait du malade.
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Prise en charge thérapeutique
Abstention TRT Locale ( infiltartion intaralésionnelles) ou générale : Glucantime, Pentamidine, Amphothéricine B liposomale, paramomycine ou Fluconazole . Les moyens physiques : La cryothérapie et les infrarouges ou toutes autres sources chauffantes (à 40-41˚C) constituent deux moyens adjuvants qui peuvent être utilisés dans le traitement de la LC. TRT chirurgicale : ablation d’une lésion circonscrite Schématiquement, trois attitudes peuvent être envisagées : abstention thérapeutique pure et simple traitement local ou traitement général circonscrite peut être envisagée dans certaines localisations.
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CONCLUSION La leishmaniose cutanée : L’atteinte cutanée polymorphe.
Le diagnostic doit être évoqué en zone d’endémie mais s’appuie sur l’analyse parasitologique : Diagnostic de certitude
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Merci pour votre attention …
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