Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parFlorent Martial Plamondon Modifié depuis plus de 9 années
2
Day Créations réflexives 2016
3
Petit trésor oublié
4
Dans les foyers de notre enfance, lors des grandes occasions, il arrivait que nos mamans décorent la table avec un beurrier, un pot à lait, un sucrier et un porte- cuillères dont la beauté et les couleurs tranchaient avec la vaisselle habituelle, la «vaisselle de tous les jours». Colorés comme du bonbon, chatoyants, irisés, opalescents, parfois richement décorés, ces objets s’appelaient (mais nous ne le savions pas) du «verre carnaval». Aujourd’hui, on ne les voit plus sur nos tables. Tombés en désuétude, ils dorment dans le haut d’une armoire ou sont relégués au fond d’une boite poussiéreuse dans la cave. S’ils ont été chanceux, ils ont trouvé preneurs dans un marché aux puces. Mais combien ont fini dans les vidanges, délibérément cassés? Voici la petite histoire d’objets qui nous rappelleront notre mère et quelques souvenirs d’enfance. R. Day
5
Pur produit de l’industrialisation, le verre carnaval est apparu aux États-Unis au début des années 1900. Le fait qu’il soit moulé (c’est-à-dire pressé entre deux moules) et non soufflé, a permis d’en produire de grandes quantités, si bien que le marché s’en est trouvé rapidement inondé. Il paraît d’ailleurs qu’il tire son nom du fait qu’on le remettait en prix dans les foires (carnivals). On l’appelait aussi «le Tiffany du pauvre».
7
Fenton, Northwood, Dugan, Imperial et Millesburg ont été les principaux fabricants de verre carnaval aux États-Unis. Chacune de ces entreprises avait sa spécialité : motifs, couleur, forme, destination. Les pièces authentiques portent habituellement au cul – c’est comme ça qu’on dit – la marque de leur fabricant, souvent une simple initiale. Fenton, l’entreprise qui a duré le plus longtemps, a produit avec des moules anciens des rééditions de ses grands modèles jusqu’en 2011.
8
L’aspect iridescent si caractéristique du verre carnaval s’obtient par la pulvérisation de sels oxydants sur la pièce à sa sortie du moule, avant une dernière cuisson.
9
La couleur la plus commune est un orange brûlé appelé «marigold».
10
La couleur la plus rare est le rouge.
11
On trouve aussi des teintes de bleu…
12
… des teintes de somptueux violets…
13
… et plusieurs tons de vert.
14
Le verre carnaval a été décliné surtout en plats de service, compotiers, services à petit déjeuner (pot à lait, beurrier, sucrier et pot à cuillères), tasses, gobelets et vases à fleurs.
15
Certaines pièces très (très) rares atteignent jusqu’à 7 500 $ sur eBay. Mais la plupart sont beaucoup plus abordables. Qui sait, peut-être une pièce de grande valeur dort-elle dans vos boîtes?
16
Les collectionneurs ont commencé à s’intéresser au verre carnaval vers 1950. Mais les antiquaires, de nos jours, le boudent en général. Seuls quelques passionnés continuent d’entretenir la flamme. C’est le cas de la petite cinquantaine de membres de l’Association de verre carnaval du Québec (AVCQ), qui se réunissent cinq fois pas année pour échanger, vendre ou acheter des pièces et assister à des conférences.
17
Texte et documentation Fabienne Couturier, «Antiquités : petits trésors oubliés», La Presse, le 22 avril 2015 Illustrations Photos prises sur le Web Musique Michael Jones, «Morning Mist» CD «After The Rain» Conception R. Day Janvier 2016 Mes diaporamas sont hébergés sur le site : http://www.imagileonation.com
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.