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Publié parMarie-Agnès Moreau Modifié depuis plus de 9 années
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Baruch Spinoza XIIème partie
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Traité théologico-politique 1677 La raison libre doit seule permettre d’interpréter l’Ecriture Les vecteurs de la révélation La raison, « lumière naturelle » étant souvent accusée d’être source d’impiété, Spinoza entreprend d’étudier l’Ecriture à l’aide d’une méthode d’interprétation particulière.
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Il s’intéresse d’abord à la prophétie et comprend que « l’autorité des prophètes n’a de poids véritable qu’en ce qui touche à la pratique de la vie et à la vertu. Sur tout le reste, leurs opinions sont de peu d’importance. » Il montre ensuite que les Hébreux ne sont le peuple élu que parce que Dieu leur a donné des lois. Celles-ci ne concernent qu’eux-mêmes et leur terre.
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Il réfléchit ensuite aux miracles dans l’ordre de la révélation. Sont-ils contraires à l’ordre de la nature ? Il en vient à soutenir que « l’Écriture laisse la raison absolument libre, qu’elle n’a rien de commun avec la philosophie, et que l’une et l’autre doivent se soutenir par les moyens qui leur sont propres. »
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Il observe que les fondements de la loi nous engagent à « pratiquer la justice et la charité ». Sa conclusion est que « la révélation divine n’a d’autre objet que l’obéissance, qu’elle est par conséquent distincte de la connaissance naturelle tant par son objet que par ses bases et ses moyens, qu’ainsi donc elles n’ont rien de commun, que chacune d’elles peut reconnaître sans difficulté les droits de l’autre, sans qu’il y ait ni maîtresse, ni servante. »
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