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THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE

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Présentation au sujet: "THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE"— Transcription de la présentation:

1 THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
COURS DE RESIDANAT Dr M.KHERROUBI

2 OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Diagnostiquer une thrombose veineuse profonde . Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge. Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Connaître les facteurs de risque et les situations à risque de thrombose veineuse profonde (TVP), connaître la définition d’une TVP ambulatoire ainsi que la définition d’une thrombophilie. Connaître les pronostics bien différents des TVP proximales et des TVP distales ainsi que la bénignité des thromboses veineuses superficielles (TVS). Connaître le manque de sensibilité et de spécificité des signes cliniques qui sont utiles pour évoquer le diagnostic mais ne permettent jamais à eux seuls de l’affirmer ou de le réfuter.

3 Connaître les particularités des TVP pelviennes et des TVP des membres supérieurs, savoir la gravité des TVP étendues aux veines caves et des phlébites bleues. Savoir calculer et utiliser le score de Wells dans le diagnostic des TVP, savoir élaborer un diagnostic différentiel. Savoir manier dosage des D-dimères et échographie-doppler veineuse dans le diagnostic de certitude des TVP en fonction du score de présomption clinique. Savoir quand prescrire un bilan de thrombophilie et connaître le bilan minimal requis de recherche de néoplasie devant une TVP. Connaître les anticoagulants utilisés dans le traitement aigu des TVP et dans leur traitement préventif notamment les posologies des HPBM et du fondaparinux. Connaître les durées de prescription du traitement anticoagulant prolongé et la nature des molécules à prescrire avec les posologies selon le siège de la TVP et son contexte, savoir les particularités du traitement en cas de grossesse ou de néoplasie évolutive.

4 Plan 3) Formes symptomatiques :
3.1) TVP avec symptomatologie artérielle.  3.2) TVP septiques.  4) Formes étiologiques:  4.1) TVP  Médicales :  4.1.1) Cardiopathies.  4.1.2) Anomalies de  l’hémostase.  4.1.3) Hémopathies.  4.1.4) Cancer et Chimiothérapie.  4.1.5) Les causes infectieuses.  4.1.6) Maladies du système.  4.1.7) Autres causes médicales.  4.1.8) Phlébite iatrogène.  4.2) TVP chirurgicales.  4.3) TVP obstétricales.  4.4) TVP idiopathiques.  VI) Diagnostic positif.  VII) Diagnostic différentiel.  VIII) Traitement:  ­ Curatif.  ­ Préventif.  I)  Introduction  II)  Intérêt.  III)  Facteurs de risque thromboembolique.  IV)  Physiopathologie.  V)  Clinique.  ­ A) Forme de description ­B) Formes cliniques:  1) Formes évolutives:  1.1) Forme à évolution favorable.  1.2) Formes compliquées.  2) Formes topographiques :  2.1) Thrombose veineuse profonde (TVP) ilio­ fémorale.  2.2) TVP pelviennes.  2.3) Phlébite bilatérale et thrombose cave.  2.4) Thrombose du membre supérieur. 

5 Définition. I) INTRODUCTION:
C’est l’oblitération plus ou moins complète d’une veine profonde par un thrombus résultant d’une coagulation intra vasculaire localisée . Cette pathologie est indissociable de sa complication immédiate qu'est l'embolie pulmonaire (EP) ce qui justifie le concept de maladie thromboembolique veineuse (MTEV). Plus de 80 % des EP sont dues à une thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs.

6 Épidémiologie La thrombose veineuse profonde est une maladie fréquente. L’incidence annuelle de la TVP est de l’ordre de 1 à 1,6 %. Dans les études autopsiques, la prévalence de la MTEV est de 20 à 40 % et serait stable dans le temps malgré la réduction des TVP postopératoires, grâce aux mesures prophylactiques, et en dépit de l’augmentation de l’espérance de vie. Elle s'accroît avec l'âge pour atteindre un taux de 3 nouveaux cas par an et par personnes chez les octogénaires. Elle est légèrement plus fréquente chez l'homme.

7 II) Intérêt. a) Fréquence :
fréquente et souvent   rencontrée  dans toutes  les  pathologies  médicales et  chirurgicales.  b) Diagnostic positif:  Difficile  car la symptomatologie clinique  n’est pas spécifique et  souvent  inconstante.  Sensibilité et spécificité de l’examen clinique 50% d’où l'intérêt  des examens para cliniques  La moitié des thrombose veineuse profonde(TVP) restent asymptomatiques.  c)  Pronostic : grave  car :  Risque  d’EP et de décès.  Risque de maladie  post phlébitique.  Risque de récidive.  

8 III) Facteurs de risque thromboembolique :
Age. Immobilisation.   Traitement hormonal de substitution et contraception orale. Grossesse. Voyage prolongé.   Diabète.   HTA.   Antécédent thromboembolique.  Syndrome néphrotique Obésité Situations médicales aigues HPN MICI EPO Cancer et traitement (hormonal,chimio,radiotherapie) Voie Veineuse Centrale Traumatisme majeur

9 IV) Physiopathologie :
elle repose  sur la triade  de Virchow:  1) Stase veineuse 2) La lésion pariétale  3) Anomalie de L'hémostase

10 1) Stase veineuse :  le ralentissement  du courant  sanguin veineux favorise les thromboses qui se  développent préférentiellement au niveau  des valvules veineuses, région où la stase est importante (compression alitement.)  2) La lésion pariétale :  ­ L’endothélium exprime à la fois des propriétés  pro coagulantes et anticoagulantes.  Un déséquilibre en faveur de l’activité  pro­ coagulante favorise l’apparition  de  thrombose.  ­ En  dehors des lésions  macroscopiques  induites  expérimentalement  ou après un traumatisme vasculaire  direct (chirurgie, cathéter) il existe des lésions microscopiques type dysfonctionnement  de l'endothélium. 3) Anomalie de L'hémostase :  -hyper coagulabilité  soit par :  Déficit congénital en inhibiteur de la coagulation:  Antithrombine III  Protéine S.  Protéine C  ­Ou une anomalie  responsable  de la génération  de thrombose.  ­Ou anomalie  du système fibrinolytique. 

11 V) Clinique: A ­ Forme de description : Phlegmatia Alba Dolens.
Signes Fonctionnels : Douleur du mollet, spontanée ou provoquée par la  palpation. Signes Generaux : constants :  ­  Fièvre 38 ­ 38.5 ° c. , Tachycardie.  Signes Physiques :  ­  Oedème unilatéral, blanc, dur et ne prenant  pas le godet.  ­  Inflammation du MI: peau luisante, distendue et chaude.  ­  Dilatation veineuse  témoigne  du développement de circulation collatérale.  ­  Diminution  du ballottement du mollet.  ­  Cyanose  surtout  en position déclive.  ­  Recherche de signe  de Homans: douleur à la dorsiflexion du pied.  ­  L’examen clinique doit  rechercher  les signes patents d’embolie pulmonaire :  - douleur thoracique, dyspnée, tachycardie, cyanose  et insuffisance cardiaque droite

12 Les examens complémentaires:
Les D ­Dimeres :   ­ Valeur seuil à 500mg/l.  ­ Très bonne valeur prédictive négative.  ­ Sensible, non spécifique.  • D-dimères: sont utiles pour écarter la MTEV, mais ne permettent pas de la confirmer (spécificité limitée!!). test ELISA (Vidas) sensibilité 97-99%; spécificité 30-50% Hémagglutination (SimpliRed) sensibilité 80-95%; spécificité 60-70%

13   Echographie doppler  ­ Examen  de référence avec une sensibilité  et spécificité de 97% pratiqué  de la  VCI→ la veine surale de façon bilatérale et comparative.  ­ Non invasif.  Signes directs :  visualisation du thrombus sous forme  de  matériel endoluminal ± échogène,  fixe ou mobile, il peut être totalement adhèrent à la paroi veineuse.  Un Thrombus flottant dans la lumière témoigne d'un thrombus récent. Signes indirects  L’incompressibilité de la veine à la compression de la sonde.  ­  Autres signes indirects :  Dilatation veineuse.  La perte de la mobilité  des valvules du fait de la présence du thrombus.  La stase veineuse.  L’augmentation du flux  dans les veines collatérales.. 

14 Echographie veineuse TVP proximale: sensibilité 97%; spécificité 98% TVP jambière: sensibilité 50% Doppler TVP proximale: sensibilité 80%; spécificité 75%

15 La phlébographie :  ­ Examen  invasif, rarement pratiqué de nos jours au profit des méthodes  non invasives.  Signes spécifiques:  ­ Lacune cernée  par le produit  de contraste ou l’arrêt en cupule.  ­ L’absence  de visualisation  des troncs veineux profonds  et le développement   d’une collatéralité  sont moins  spécifiques.  Autres examens :  Angioscanner :  Technique d’avenir.  Sensibilité de 100 % et spécificité de 96%, surtout avec le scanner    multi détecteur  avec reconstruction 2D et 3D (Les multibarettes) . L’angiographie par résonance magnétique  La Pléthysmographie: étudie et quantifie les variations du volume sanguin.  Le Test au fibrinogène marqué à l’iode 125.  La  Scintigraphie  pulmonaire : en cas de signes patents d’embolie  pulmonaire  (EP). 

16 B) Formes cliniques: 1­FORMES EVOLUTIVES:
1.1) Forme à évolution favorable :  sous traitement  les signes cliniques régressent rapidement. 1.2) Formes compliquées :  → Dans l’immédiat :  - embolie pulmonaire  - extension de la thrombose → Secondairement :  - La récidive.  La maladie post phlébite : elle est de gravité variable peut  aller du simple œdème au tableau gravissime associant :douleur, Œdème  permanent,  Varice, et ulcère   (troubles trophiques). 

17 2­ FORMES TOPOGRAPHIQUES
2.1)  TVP ilio  fémoro­poplitée :  ­  Diagnostic positif facile à cause  de la présence  de signes cliniques évocateurs.  ­  Pronostic grave  car risque  d’ EP et  de la maladie post phlébitique.  2.2) TVP pelviennes:  ­  Elles compliquent  les interventions sur le petit bassin.  ­  Elles se traduisent  par des signes  généraux  et une douleur aux touchers pelviens. ­  Extension  possible  au segment iléo­ cave, donc très emboligènes.  ­  Le plus souvent  asymptomatiques.  ­  Elles sont graves par le risque  embolique majeur.  2.3) Phlébites bilatérales et thrombose  cave:  - Peuvent  être dues à une TVP bilatérale  ou à une thrombose de la VCI.  - Une thrombose bilatérale  incite  à rechercher soigneusement un cancer sous jacent.  2.4) thrombose du membre supérieur  (ou phlébite d’effort ou syndrome de Paget) due à :    ­Un Cathéter central  ­Un cancer.    ­Au syndrome du défilé thoraco brachial.

18 3­FORMES SYMPTOMATIQUES :
3.1) TVP avec symptomatologie artérielle  a­ - TVP compliquant une artérite banale.  b­ - Atteinte simultanée artério­veineuse dans le cadre de la maladie du  Buerger et d’Osler.  c-­ Phlébite bleue : « Phlegmatia  Caerulea Dolens « il s’agit d’une  thrombose  veineuse profonde proximale du membre inférieur provoquée par un spasme ou  une compression artérielle. - Il s’agit d’une urgence vasculaire en raison du risque d’évolution  Vers la gangrène et l’amputation.  Le début est très brutal par l’installation d’un tableau douloureux aigu  avec signes  d'ischémie aigu  : refroidissement, cyanose et abolition des pouls.  3.2) TVP Septique : associant :  - Tableau de septicémie : AEG, fièvre, frisson, splénomégalie.  - Tableau de thrombose veineuse.  - Notion d’une porte d’entrée le  souvent veineuse : Cathéter. 

19 Phlegmatia Alba Dolens
• Impotence fonctionnelle • Douleur violante, jambe livide avec oedème blanc prenant le godet • Signes généraux Phlegmatia Caerula (bleu) • Phlébite compliquée d’une compression artérielle (ilio-fémorale) • Oedème, dur, Pas de Pouls pédieux • Jambe froide, bleue (cyanique)

20 4­ .LES FORMES ETIOLOGIQUES :
RECHERCHE D’UN FACTEUR DÉCLENCHANT TRANSITOIRE Les facteurs reconnus comme transitoires et qui interviennent dans le choix de la durée du traitement sont : une chirurgie ou une fracture des membres inférieurs survenant dans les 3 Mois. une immobilisation prolongée au-delà de 3 jours. La TVP est dite secondaire ou provoquée. En l’absence de ces facteurs, la TVP est dite idiopathique ou non provoquée ou spontanée ou ambulatoire, et un bilan à visée étiologique doit être réalisé.

21 Quand faut il rechercher UNE THROMBOPHILIE
La thrombophilie est définie comme la présence d’une anomalie biologique exposant au risque thrombotique veineux. Elle peut être constitutionnelle par : - mutation du facteur V de type Leiden (ou résistance à la protéine C activée) ; - mutation du facteur II de type Leiden ; - déficit en protéine C ou S ou antithrombine III ; - élévation du facteur VIII ; - hyperhomocystéinémie. Elle peut être acquise (anticoagulant circulant, anticorps anticardiolipines, ……….).

22 Le bilan de thrombophilie est indiqué
chez les sujets < 60 ans dans les cas suivants : - premier épisode non provoqué de TVP proximale ou EP - premier épisode provoqué ou non de TVP proximale ou EP chez la femme en âge de procréer ; - récidive provoquée ou non de TVP proximale ou EP - récidive de TVP distale non provoquée. Le bilan de thrombophilie doit être pratiqué : à distance de la phase aiguë, de préférence 2 à 3 semaines après l’arrêt du traitement anticoagulant, ou sous traitement préventif par HBPM si l’on considère le risque thrombotique important. Le bilan de thrombophilie doit être pratiqué à distance de la phase aiguë, de

23 RECHERCHE D’UNE NÉOPLASIE
L’incidence du cancer est significativement plus élevée chez les patients ayant une TVP idiopathique ou récidivante et serait plus importante dans les six à douze premiers mois suivant la constitution de la néoplasie. L’utilité de la découverte d’un cancer occulte, en termes de survie et surtout de qualité de vie, n’est pas connue et le bilan de dépistage nécessaire n’est pas codifié. Le dépistage est proposé après 40 ans ou si le bilan de thrombophilie est négatif et il comprend habituellement un dosage des PSA (antigènes spécifiques de prostate) chez l’homme, un examen gynécologique avec mammographie et échographie pelvienne chez la femme. Une recherche de sang dans les selles et une radiographie du thorax sont effectués dans les deux sexes. Les autres examens ne sont pas systématiques, mais indiqués en fonction de la clinique. Une surveillance clinique répétée sur au moins 1 an est indispensable

24 4.1)  TVP médicales :  ) Les cardiopathies :  IDM    - Insuffisance ventriculaire gauche.    - Présence d’arythmie. 

25 4.1.2) Les Anomalies de l’hémostase : 
Déficits congénitaux ou acquis à :  - L’antithrombine III.  - Protéine S  - Protéine C  - Résistance à la protéine C activée.  - Mutation du gène de la prothrombine.  Hyper homocysteinémie.  Augmentation du facteur VIII.  Augmentation des facteurs IX, X  Anomalies du système fibrinolytique :  - Deficit en plasminogene.  - Augmentation du plasminogene activator inhibitor (PA1­ 1).  - Rarement un défaut de libération du tissu plasminogene activator (T – PA) Anticorps  antiphospholipides. 

26 4.1.4) Cancer et Chimiothérapie : 4.1.3) Les hémopathies :
Le risque de thrombose veineuse  est X  par 7 chez les patients présentant un cancer  o  Sécrétion par la tumeur de substances  pro- coagulantes.  o  La genèse d’anticoagulant circulant.  o  Compression directe d’une veine par la  tumeur.  o Le rôle thrombogène des chimiothérapies  - Cancer du pancréas. - Cancer de l’estomac - Cancer bronchique.  4.1.3) Les hémopathies :  En particulier  le syndrome myéloprolifératif :  - Leucémie myéloïde chronique.  - Thrombocytémie essentielle.  - Polyglobulie de vaquez..  Leucémie aiguë.  Anémie ferriprive hypochrome.

27 4.1.5) les causes infectieuses : Fièvre typhoïde Grippe RAA
Rickettsiose  Septicémie surtout streptococcique.  4.1.6) Les maladies de systèmes :  Maladie de Behçet  LEAD Maladie de Buerger  Polyarthrite rhumatoïde.  4.1.7) Autres causes médicales :  Maladie neurologique : hémiplégie.  Hernie hiatale.  Diabète, goutte.  Insuffisance respiratoire par le biais d’une hypovolémie  et d’une polyglobulie.  Maladie de Crohn et RCUH.  4.1.8) phlébite iatrogène :  Cathéter  Médicaments : cortisone, ACTH,  Diurétique, oestroprogestatifs.

28 ♦ Chirurgies abdomino pelviennes (petit bassin).
4.2) TVP chirurgicales :  Sont graves, car très emboligènes.  Constituant une des principales causes de mortalité post­op.  Toutes les interventions chirurgicales sont incriminées mais surtout : ♦ Chirurgies abdomino pelviennes (petit bassin).  Hystérectomie.  Cancer digestif.   Splénectomie.  ♦ Chirurgies orthopédiques.  4.3) TVP obstétricales :  Les suites d'accouchement.  Ou  d'avortement.  4.4) TVP idiopathiques:  rechercher un cancer latent. 

29 VI)­ Diagnostic positif:
Il  sera orienté par la clinique et confirmé par les examens complémentaires. Estimation de la probabilité clinique de TVP: Symptômes et signes individuels de la TVP sont peu sensibles/spécifiques, mais une combinaison de ces facteurs cliniques est utile pour estimer la probabilité clinique Deux méthodes d’estimation de la probabilité clinique: -Estimation empirique - Score clinique de Wells 

30 Présomption clinique selon le score de Wells.

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33 Stratégie diagnostique de TVP

34 VII)­ DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
­  Rupture de kyste poplité.  ­  Hématome du mollet.  ­  Erysipèle ou cellulite de la jambe.  ­  Arthrite du genou.  ­  Tendinite.  ­  Douleur neurologique.  ­  Lymphœdème.  ­  Insuffisance cardiaque.  ­  Compression veineuse proximale extrinsèque.  ­  Pathomimie (application d'un garrot).  ­ Algodystrophie. 

35 TRT curatif des TVP: urgence médicale.
VIII)­TRAITEMENT :  TRT curatif des TVP:  urgence médicale.  1) But :  Limiter l'extension du thrombus.  Prévenir la migration embolique (E.P).  Lyse du thrombus et prévenir les récidives et les maladies post­  thrombotique. 

36 2) Armes thérapeutiques : b) Traitement médical :
a) Moyens physiques :  ­ Contention élastique:  précoce, efficace de niveau III puis niveau II, réduit de  50%  l'apparition  d'un syndrome postthrombotique   (étude BRANDJES 1997,  menée sur 194 patients, bas de contention VS pas de contention).  ­ Lever précoce :  dans les TVP distales et même proximales au bout de 24 à 48 heures.  b) Traitement médical :  1) Anti­coagulation:  c'est le traitement de choix des TVP des membres inférieurs et particulièrement  efficace en prévention des embolies pulmonaires,  Instauré dés la suspicion de TVP. 

37 Héparine :  traitement initial, inhibe la formation de fibrine par l'antithrombine (inactivation  de la thrombine et du facteur Xa.):  HBPM : Intérêt :  ­ Demie vie plus longue.  ­ Grande bio disponibilité.  ­ Réponse anti­coagulante plus efficace.  Voie d'administration: en s/c 2 fois/jour.  Elimination rénale.  Posologie :   Enoxaparine " Lovenox'"100 UI anti Xa/kg toutes les 12 h ou  0,10 ml/10 kg de poids 2fois /jour. Nadroparine: " fraxiparine" 225UI antiXa/kg/j ou  0,10 ml/10kg  2 fois/j. Tinzaparine: " innohep: 175 UI anti Xa/kg/j.  Surveillance de l'activité anti Xa  (héparinemie) à 0,5­1U/ml, si I Renale, hémorragie ou mauvaise réponse clinique

38 Les HBPM sont au moins aussi efficaces et plus sures que  l'HNF dans le  traitement curatif des TVP.
(étude européenne, étude  Nord Amercaine de Hull et étude Merli 2001),  Permettent d'envisager le traitement à domicile des TVP même proximales  (étude Kropman "1996", étude Levine "1996"). Héparine non fractionnée (HNF) :  Si insuffisance rénale.  Après un bolus en IVD de 70 UI /kg ou 5000UIen IV si poids> 70 kg,  puis 400 a 600UI/kg/j en seringue électrique.  TCA 1,5 à 2.5 fois le témoin ou l'héparinemie 0,2 a0,6 U/ml. Surveillance du taux de plaquettes 2 fois par semaine. 

39 Anti vitamine K :    Relais précoce des le 1 er jour à l'héparine pendant au moins une semaine. Dose fixe de l'héparine.  Posologie de départ 01cp /J avec ajustement de la dose en fonction de  l'INR [2­3], qui est l'élément de surveillance. 

40   Nouveaux anti thrombotiques :
Inhibiteurs directs de la thrombine. Et antiXa Traitement de choix, sans surveillance biologique.  Durée du traitement :  Traitement anti­coagulant de courte durée (03 mois) devant un   premier  épisode de TVP liée a un phénomène transitoire.    03 à 06 mois si TVP proximale ou idiopathique.  Traitement indéfiniment prolongé si récidive de TVP ou embolie pulmonaire.

41

42 Principales caractéristiques des nouveaux anticoagulants dans le traitement de la maladie thromboembolique veineuse.

43 2) Thrombolyse:  Ce type de traitement n'est pas d'utilisation courante en raison des risques  (hémorragiesgraves, fragmentation du thrombus à l'origine d’embolie pulmonaire).  Ce traitement reste justifié si menace directe de la vitalité d'un membre.  3) Thrombectomie :  en cas d’ischémie aiguë (phlébite bleue).  4) Interruption de la veine cave inférieure :  Contre indication absolue au traitement anticoagulant.  Inefficacité du traitement anticoagulant bien conduit:  * Extension de la thrombose.  * Survenue d'une embolie pulmonaire.  * Récidive d'une embolie pulmonaire. 

44 Traitement préventif  Prophylaxie  dans  les  situations  à  haut  risque  de  complications  thromboemboliques.  Prophylaxie en chirurgie :  ­ Chirurgie à risque faible : pas de traitement médical.  ­ Chirurgie à risque modéré : moyens physiques + HBPM  (0,1ml/10kg de poids en s/c /j).  ­ Chirurgie à risque élevé à très élevé: héparine ou nouveaux  anti thrombotiques.  ­ L’aspirine à 75­150mg en prophylaxie des accidents thrombo  emboliques veineux (méta­ analyse de l’ATT 2002),elle réduit la fréquence des  événements thromboemboliques après intervention chirurgicale majeure  (étude PEP 2000).

45 Prophylaxie en médecine:
 Après un IDM, un accident ischémique cérébral et affections médicales  aiguës.  Cas particuliers : ·  Cancer ; prévention secondaire des évènements  thrombœmboliques veineux, selon l'étude Meyer 2002: 138 patients avec cancer,  01 inj /j d'énoxaparine 1,5 mg VS anticoagulants oraux réduit la fréquence des  récidives de TVP et des hémorragies. -  Long voyage aérien; prévention par convention, si haut risque de  TVP (étude Lonflit II, 2002). - Grossesse ; contention élastique si ATCD de TVP. - Prévention des récidives thromboemboliques ; une faible anti  coagulante (INR 1.5 A 2),  l'étude Prevent 2003:  508 patients sous warfarine a réduit de 48% le risque de survenue du critère majeur associant récidive thromboembolique, hémorragie majeurs et décès.

46 Catégories de patients thérapie DURÉE (MOIS) ALTERNATIVE
1er épisode, FR transitoire AC orale 3 1er épisode idiopathique 6-(12) Ou durée infinie 1er épisode, 1 anomalie thrombophilie 6-12 ou durée infinie 1er épisode, sy antiphospholipide ou >2 anomalies thrombophilie 12 2e épisode infinie Durée d’anticoagulation pour TVP et EP (ACCP 2004)

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48 A RETENIR…… L’importance de D-dimères est dans l’exclusion de la MTEV
L’estimation de la probabilité clinique (empirique ou score validé) est la base de la stratégie diagnostique de la MTEV L’importance de D-dimères est dans l’exclusion de la MTEV La durée optimale d’AC orale dépend du risque de récidive thrombo-embolique, du risque hémorragique .

49 CAS CLINIQUE

50 Estimation de la probabilité clinique?
Femme de 25 ans se présente avec douleur du mollet D survenue 3j après son retour d’Australie. Pas de dyspnée, pas de traumatisme, prend la pilule depuis 2 ans, pas d’atcd de MTEV. Status: T° 36.5, mollet douloureux, œdème prenant le godet (+3.5 cm p.r. à G), pas d’erythème, pas d’ADP, pas de varicosité Estimation de la probabilité clinique? Diagnostics alternatifs potentiels?

51 Homme de 30 ans, suivi pour varices des membres inferieurs , se présente pour douleur et erythème de la cuisse D. Pas de voyage, pas de traumatisme, AP et AF nég. pour MTEV. Status: cordon veineux induré, douloureux sur le trajet de la veine saphène interne avec erythème et oedème de la cuisse (+3cm par rapport à G) Citez les éventualités diagnostics et Quel est le Diagnostic le plus probable? Quel examen permet de poser le diagnostic avec certitude ? QUEL EST VOTRE TRAITEMENT ?

52 -score de Wells? >3 forte
Femme de 25 ans……. • Estimation de la probabilité clinique? -empirique? forte -score de Wells? >3 forte • Diagnostics à discuter: -hématome -érysipèle -thrombophlébite superficielle -rupture de kyste de Baker

53 Homme de 30 ans…… • Diagnostics A DISCUTER -TVP -Erysipèle • Diagnostic le plus probable: Thrombophlébite superficielle • EXAMEN : Pas de D-dimères Echographie: oui (15-20% des thrombophlébites associées avec TVP) Traitement de la thrombophlébite superficielle • AINS + Bande de contention ou HBPM + Bande de contention • Si thrombophlébite à proximité de la crosse (<5 cm): anticoagulation pour 4-6 semaines (HBPM ou AC orale)

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