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Publié parRenée Bertrand Modifié depuis plus de 9 années
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Douleurs de l’épaule Patrice Fardellone, AMIENS 1
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Douleurs de l'épaule (scapulalgies) 1
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introduction L’épaule … articulation très mobile et suspendue
pathologie dominée par rhumatismes abarticulaires (périarthrite scapulohumérale) ne pas passer à côté d'une autre étiologie plus grave : 2 examens : radiographie standard vitesse de sédimentation ou CRP 1
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Interrogatoire caractères de la douleur sa topographie :
antérieure très souvent externe souvent postérieure rarement ses irradiations : vers le bas : bras, parfois avant-bras vers le haut : le long du trapèze son retentissement fonctionnel (habillage, coiffure ...) 1
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Examen clinique malade debout ou assis, torse nu Inspection :
gonflement déformation atrophie musculaire (fosse sus ou sous-épineuse) palpation : point douloureux précis sensation de résistance élastique (épanchement sous tension) Mobilisation : active contre pesanteur contre résistance (manœuvres) passive, après immobilisation de l'articulation omothoracique. état des articulations voisines : acromio-claviculaire et sterno-claviculaire 1
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mouvements complexes : main-nuque
mouvements simples : Antépulsion : 180° Rétropulsion : 50° Abduction : 180° Adduction : 70° rotation (coude au corps) : Externe : 60° Interne : 80° Antépulsion : 180 mouvements complexes : main-nuque main-omoplate Rétropulsion : 50° 1
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Epaule douloureuse simple
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histoire naturelle des « tendinites » du sus-épineux
Arche acromiale tendinites chroniques rupture de la coiffe omarthrose épaule Sénile hémorragique tendinites aigues Épaule Aïgue hyperalgique calcifications 1
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interrogatoire début progressif
évolution sur plusieurs jours ou semaines Horaire diurne (une douleur nocturne est fréquente au changement de position et ne doit pas égarer) Douleur s'accentuant avec la mobilisation siège exact : antérieur ou externe irradiations gestes déclenchants douleur accentuée par la pression locale et certains mouvements retentissement fonctionnel antécédents 1
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Examen physique La pression localise le point maximum douloureux
mobilisation active, passive et contrarié : après avoir immobilisé l'articulation omothoracique, diagnostic topographique selon le type de mouvement déclenchant la douleur 1
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topographie de la lésion tendineuse par l'analyse des mouvements contrariés :
manoeuvre de Jobe : sus-épineux manoeuvre de Patte : sous-épineux et le petit rond "lift-off test" : sous-scapulaire "palm-up test" : chef long du biceps brachial 1
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tests reproduisant le conflit entre la coiffe et l'arche acromiale
« impigement sign » de Neer : signe d'incarcération en bloquant le trochiter contre la face antéro-inférieure de l'acromion signe de Hawkins : la rotation médiale amène le tubercule trochitérien sous le ligament acromio-coracoïdien et le trochin au contact de la coracoïde, augmentant le conflit antéro-supérieur ou attestant d'un conflit antérieur coracoïdien 1
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signe de Yocum : conflit entre le trochiter et le ligament acromio-coracoïdien
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Radiographie Toujours bilatérale
cliché standard de face en rotation indifférente si besoin: face en rotation interne face en rotation externe profil trans-thoracique profil glénoïdien (pathologie du bourrelet, suspicion de luxation récidivante...). profil de coiffe (cliché de Lamy) : localisation des calcifications 1
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Examen radiographique
souvent normal parfois calcification tendineuse au-dessus du trochiter ou tête humérale parfois signes indirects de détérioration de la coiffe : microgéodes du trochiter condensation du trochiter si rupture évoluée : ascension de la tête humérale : diminution de l'espace inter-acromio-tubérositaire rupture du cintre omohuméral condensation de l'auvent acromioclaviculaire (néoarticulation) omarthrose secondaire tardive 1
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échographie examen peu coûteux, peu traumatisant, dynamique (mouvements de l’épaule) l'état des tendons de la coiffe des rotateurs Comparaison des deux épaules dans le même temps un conflit antérieur de l'épaule : accrochage entre l'acromion et les tendons de la coiffe des rotateurs, une rupture de la coiffe des rotateurs (évaluation de l'étendue) Écho normale 1
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Arthroscanner et IRM Si une intervention chirurgicale, de type réparation de la coiffe des rotateurs est envisagée, un examen plus approfondi, comme l'arthroscanner ou l'IRM sont alors recommandés L'ARTHROSCANNER : Injection d’un produit de contraste dans l'articulation Évaluation des lésions ostéoarticulaires de l'épaule, les lésions des parties molles (tendons ou ligaments) Rupture de la coiffe des rotateurs (siège, taille, tendons atteints, rétraction tendineuse : réparabilité de la lésion) Arthrose : lésions du cartilage Luxation récidivante : désinsertion du ligament (ou bourrelet) sur le rebord de l'omoplate Rupture de la coiffe Lésion de Bankart osseux 1
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Ostéonécrose aseptique
Arthroscanner et IRM L'IRM : Etat des tissus mous autour de l'épaule, tendons, muscles, ligaments. L'IRM est indiquée lorsque l'arthroscanner ne peut pas être pratiqué (allergie à l'iode, par exemple) Ostéonécrose aseptique Arthro IRM normale 1
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Vitesse de sédimentation (VS) ou Proteine reactive C (CRP)
Elles suffisent au bilan biologique 1
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Epaule aiguë hyperalgique
réaction « inflammatoire » autour d'une calcification tendineuse calcification tendineuse unique très fréquentes en général asymptomatiques (2 % de la population générale) Plus rarement calcifications sont multiples (tendon du moyen fessier, olécrâne, doigts...) : « maladie des calcifications tendineuses multiples » cristaux d'hydroxyapatite (rhumatisme à hydroxyapatite) 1
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Clinique début brutal, parfois la nuit
une douleur suraiguë, insomniante signes généraux : état subfébrile (38°), insomnie, anorexie toute mobilisation est impossible palpation redoutée Penser d'abord à une arthrite septique : urgence 1
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Radiographie calcification
parfois image de « boue » calcique sédimentant dans le fond de la bourse sous-deltoïdienne (au bord externe de l'humérus) soit image de calcification controlatérale Calcification des tendons de la coiffe des rotateurs 1
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Arthrites microcristallines
Chondrocalcinose : incrustation du cartilage par du matériel calcique Goutte : goutte ancienne, jamais inaugurale Rhumatisme à Hydroxyapatite : calcifications de la coiffe des rotateurs Dans tous les cas : recherche de microcristaux dans le liquide synovial 1
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Algodystrophie, capsulite rétractile, épaule gelée
principale cause de diminution de la mobilité de l'épaule essentiellement la femme aux alentours de 50 ans douleurs intenses et souvent nocturnes évolution spontanée vers la guérison en 12 à 24 mois 1
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Epaule gelée capsulite rétractile omohumérale
peut succéder à une épaule douloureuse simple. peut s'intégrer dans un syndrome épaule-main : post-infarctus du myocarde post-traumatisme cérébral en neurochirurgie post-accident vasculaire cérébral parfois assimilée à une algodystrophie de l'épaule parfois bilatérale, faisant rechercher une cause médicamenteuse (Rimifon®, Gardénal®, Crixivan®, Iode radioactif...) ou un diabète sucré 1
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Omarthrose très rarement primitive souvent secondaire : Traumatisme
PSH évoluée ostéonécrose évoluée signes radiologiques : pincement ostéophytose capitale inférieure « en goutte » ostéocondensation pincement glénohuméral complet ascension de la tête humérale Disparition de l'espace sous-acromial 1
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Ostronécrose de la tête humérale
disparition de la rotondité de la tête 1
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Epaule pseudo-paralytique
rupture franche traumatique du tendon du sus-épineux ou du sous-épineux : sujet jeune, sportif Plus rarement une rupture trophique progressive du tendon qui s'est complétée: sujets âgés. 1
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Clinique Certains gestes sont impossibles
rupture du sus-épineux : abduction active impossible sous-épineux : la rotation externe active impossible long biceps : la flexion de l'avant-bras sur le bras reste possible grâce à la persistance du chef coracoïdien du tendon bicipital. sous-scapulaire : le "lift off test " est positif 1
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Clinique Signes d'accompagnement : douleurs parfois ecchymose
mobilisation passive possible examen neurologique clinique et EMG normaux : # paralysie circonflexe ou nerf sus-scapulaire 1
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Radiographie Standard : normale ou signes de détérioration de la coiffe Echographie tendineuse : elle montre bien ruptures voire, dans des et partielles des muscles de la coiffe. Arthrographie couplée au scanner : communication plus ou moins large de la cavité articulaire avec la bourse sous-deltoidienne examen pratiqué qu'en cas d'indication opératoire pour faire le bilan lésionnel. Il en est de même de l'IRM 1
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Clinique limitation de la mobilité active et passive dans toutes les directions : abduction et rotation externe peu douloureuse gêne fonctionnelle importante Six à neuf mois sont nécessaires pour obtenir la guérison 1
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Radiographie normale ou montrer une déminéralisation épiphysaire
Arthrographie ± couplée au scanner : diminution du volume de la cavité articulaire 1
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Epaule sénile hémorragique
hémarthrose survenant chez le vieillard ayant une détérioration « avancée » de la coiffe avec souvent omarthrose secondaire doit faire rechercher une chondrocalcinose associée 1
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Clinique débute brutal par une douleur locale
hématome extensif visible sur l'épaule, le bras, parfois le thorax impotence est majeure évolution vers la régression mais récidives sont possibles évolution peut se faire vers une résorption (ostéolyse) de la tête humérale en quelques mois 1
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détérioration avancée de la coiffe des rotateurs avec omarthrose
Radiographie détérioration avancée de la coiffe des rotateurs avec omarthrose 1
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Biologie liquide synovial hémorragique.
cristaux calciques, hydroxyapatite surtout, pyrophosphate de calcium parfois 1
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Arthrites microcristallines
Chondrocalcinose : incrustation du cartilage par du matériel calcique Goutte : goutte ancienne, jamais inaugurale Rhumatisme à Hydroxyapatite : calcifications de la coiffe des rotateurs Dans tous les cas : recherche de microcristaux dans le liquide synovial 1
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capsulite rétractile principale cause de diminution de la mobilité de l'épaule rétraction de la capsule mécanisme inconnu, parfois favorisé par un traumatisme, mais le plus fréquemment cette capsulite survient sans aucune cause apparente Isolée ou Syndrome épaule-main (algodystrophie) essentiellement la femme aux alentours de 50 ans douleurs intenses et souvent nocturnes évolution spontanée vers la guérison en 12 à 24 mois 1
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Omarthrose très rarement primitive souvent secondaire : Traumatisme
PSH évoluée ostéonécrose évoluée signes radiologiques : pincement ostéophytose capitale inférieure « en goutte » ostéocondensation pincement glénohuméral complet ascension de la tête humérale Disparition de l'espace sous-acromial 1
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Ostronécrose de la tête humérale
disparition de la rotondité de la tête 1
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Diagnostics à éliminer
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80% : périarthrite scapulohumérale (PSH)
il faut d'abord éliminer ce qui n'est pas une PSH 1
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Radiculalgie cervicobrachiale (C5 surtout)
Les douleurs déclenchées par les mouvements du cou cou enraidi douleur impulsive à la toux signes neurologiques objectifs : réflexe bicipital diminué hypoesthésie du moignon de l'épaule EMG : vitesse de conduction nerveuse : origine, lieu, importance de la lésion, suivi des phases de récupération 1
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Epaule neurologique paralytique
paralysie du circonflexe ou du nerf sus-scapulaire syndrome de Parsonage et Turner paralysie sérique 1
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Lésions osseuses de voisinage
une infection : ostéite tumeur primitive ou secondaire maladie de Paget ostéomalacie avec fissures de Looser-Milkmann 1
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Pathologie articulations sternoclaviculaires ou acromioclaviculaires
Arthropathies de voisinage Pathologie articulations sternoclaviculaires ou acromioclaviculaires 1
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Pathologie inflammatoire
VS accélérée 1
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Arthrites infectieuses
Pyogènes : staphylocoque germe le plus fréquent infiltration cortisonique; tableau aigu avec impotence absolue ponction du liquide synovial : liquide louche ou purulent isolement du germe 1
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Tuberculeuses tableau subaigu ou chronique très trompeur avec une PSH
rechercher signes généraux en faveur de la tuberculose et une adénopathie satellite biopsie synoviale diagnostic plus précoce que la culture sur milieu spécial volumineuse "carie sèche" et géode de la tête. Pincement complet de l'articulation gléno-humérale 1
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Arthrites inflammatoires chroniques
Pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) Polyarthrite Rhumatoïde (PR) : un début scapulaire est noté dans 5 à 10 % Spondylarthrite Ankylosante (SPA) : rarement inaugurale à l'épaule Rhumatisme Psoriasique 1
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Arthropathies nerveuses
Syringomyélie : épaule avec un gros épanchement récidivant et des lésions ostéolytiques précoces dans un contexte d'indolence relative abolition des réflexes aux membres supérieurs et de l'anesthésie thermoalgésique suspendue 1
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Arthropathie hémophilique
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Chondromatose primitive
arthroscanner 1
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