Poète tu nageais dans une mer d’angoisse Sans atteindre la rive et tu te débattais Avec des avirons que parfois tu cassais, Ramenant les lambeaux d’un.

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2 Poète tu nageais dans une mer d’angoisse Sans atteindre la rive et tu te débattais Avec des avirons que parfois tu cassais, Ramenant les lambeaux d’un azur qui se froisse. Dans les roses du mal, au cœur de ta paroisse, Insolent, trop pressé, souvent tu te piquais En ton enfer brûlant où tu te complaisais, Collant ton corps fiévreux à cette nuit qui poisse. Quand planait l’albatros près du mât d’artimon Tu reprenais ta rime au superbe démon, Grand prince te parlant en maintes paraboles. Grotesque il te survit, on rit toujours de lui Traînant aile cassée et les mêmes symboles, Gigantesque pourtant aux portes de la Nuit.

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21 Musique de Enio Moricone ANDREA