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Cicéron VIème partie
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Ici encore, c’est un thème très à la mode en philosophie pour l’époque. Dans son livre De Finibus bonorum et malorum, des biens les plus grands et des plus grands maux (ou les vrais biens et les vrais maux), Cicéron explique que l’homme doit rechercher le bonheur. Pour Cicéron, le souverain bien est la vertu. Aussi, le bonheur ne se définit-il que dans la pratique de la vertu, ou plutôt des vertus : prudence, courage, maîtrise et tempérance. Le bonheur
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Il ne peut donc exister de bonheur sans vertu : c’est du bonheur de tous qu’il s’agit et celui-ci dépend des vertus de l’homme. « Car si vous établissez un souverain bien qui n'ait rien de commun avec la vertu, et dont votre propre utilité et non l'honnêteté soit la mesure, pour peu que vous soyez conséquent avec vous-même, et que vous sachiez résister à l'entraînement de votre bon naturel, vous ne connaîtrez ni l'amitié, ni la justice, ni la générosité. » Cicéron Des Devoirs
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Aussi la recherche du bonheur doit-elle avoir pour guide la recherche du bonheur d’autrui : amitié, justice et générosité n’ont pas d’autre fondement que la société d’autrui. Mais approcher autrui, c’est nécessairement approcher le monde qui l’entoure et qui, très souvent, est aussi en grande partie le nôtre. Sa connaissance nous est donc indispensable. Il ne peut y avoir de bonheur sans cette satisfaction que l’étude du monde procure à l’homme.
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« Parmi les traits distinctifs de la nature de l'homme, un des plus saillants est la recherche et la poursuite de la vérité. Aussi, dès que nous sommes libres des soins ordinaires de la vie, nous éprouvons le désir de voir, d'entendre, de nous instruire; et nous regardons la connaissance des secrets et des merveilles de la nature comme nécessaire au bonheur. Et par là il devient manifeste que tout ce qui est vrai, pur et simple, convient admirablement à la nature de l'homme. »
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