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Publié parAimé Barrette Modifié depuis plus de 8 années
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« ce passé qui ne passe pas » (Henry Rousso)
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A. Aux origines du concept « totalitaire » = adjectif inventé en Italie dans l’entre- deux-guerres, pour critiquer le fascisme Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme, 1951 (3 tomes publiés en France entre 1972 et 1982) B. L’instrumentalisation du concept pendant la guerre froide Carl Joachim Friedrich, Totalitarianism (1954) et Totalitarian Dictatorship and Autocracy (1956) I. Comment utiliser le concept de totalitarisme en histoire
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1.La domination absolue d’un parti unique sur l’appareil d’Etat et l’économie 2.Le contrôle total des moyens de communication 3.Le contrôle total de l’armée et de la police 4.Le recours à une police extrêmement nombreuse pour contrôler et réprimer la population 5. Une idéologie messianique et totalisante qui justifie l’emploi de la force et la mobilisation permanente des individus Les caractéristiques du totalitarisme selon Carl Joachim Friedrich
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Ernst Nolte, La guerre civile européenne (1917-1945) : national-socialisme et bolchevisme, Editions des Syrtes, 2000. François Furet, Le passé d’une illusion, Robert Laffont, 1995. 1961 : procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem Saul Friedländer, L’Antisémitisme nazi : histoire d’une psychose collective, Seuil, 1971 ; L’Allemagne nazie et les Juifs, 1933-1945, Seuil, 1997 et 2008 (2 tomes) Les polémiques déclenchées par Ernst Nolte et François Furet
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Moshe Lewin et Ian Kershaw (dir.), Stalinism and Nazism : Dictatorships in Comparison, Cambridge Universoty Press, 1997. Stéphane Courtois, Le Livre noir du communisme, Robert Laffont, 1997. Renzo de Felice, Les interprétations du fascisme, Editions des Syrtes, 2000. Les polémiques (suite)
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Martin Broszat, L’Etat hitlérien, Fayard, 1986 Hans Mommsen, Le national-socialisme et la société allemande, Ed. de la Maison des Sciences de l’Homme, 1997. Alf Lüdtke, Thomas Lindeberger, Emilio Gentile, Ian Kershaw : totalitarisme = fantasme irréalisable I.C. Un concept face à la réalité
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A. De l’après-guerre aux années 1960 : une mémoire parcellaire 1. Le mythe résistant de l’immédiat après-guerre 1944-1953 : les résistants historiens 1951 : Comité d’Histoire de la Deuxième Guerre mondiale (collecte des documents) = fusion du Comité d’histoire de l’occupation et de la libération de la France créé en 1944 et du Comité d’histoire de la guerre de 1945 Emmanuel d’Astier, le colonel Rémy, Pierre de Bénouville, Fernand Grenier II. « Les années noires » en France : un « passé qui ne passe pas » (Henry Rousso)
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Robert Aron, Histoire de Vichy, Fayard, 1954 Jean Borotra, René Belin, François Lehideux Stanley Hoffmann, « La droite à Vichy », La Revue française de science politique, 1956 II.A.2. Les années 1950 : le temps de l’indulgence
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1. Le syndrome de Vichy (Henry Rousso, Seuil, 1987) 1971 : Le chagrin et la pitié, film de Marcel Ophuls Henri Michel, Vichy année 40, 1966 Eberhard Jackaël, La France dans l’Europe de Hitler, 1968 (trad. Française) Yves Durand, Vichy, 1940-1944, 1972 Robert Paxton, La France de Vichy, Seuil, 1973 Jean-Pierre Azéma, Pierre Laborie, Marc-Olivier Baruch, Alain Bancaud, Marc Boninchi I.B. Depuis les années 70 : le temps de la culpabilité
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1987 : procès de Klaus Barbie, chef de la gestapo à Lyon 1994 : procès de Paul Touvier, chef de la milice lyonnaise 1998 : procès de Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de Gironde entre 1942 et 1944 Tal Bruttman, Denis Peschanski, Renée Poznanski 2000 : rapports de la commission présidée par Jean Mattéoli sur la spoliation des Juifs de France I.B. (suite)
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Dominique Veillon, Renée Bédarida, Stéphane Courtois, Olivier Wieviorka, Laurent Douzou, Jacqueline Sainclivier, Pierre Laborie Daniel Cordier, ancien secrétaire particulier de Jean Moulin 1967 : entrée au Panthéon de Jean Moulin François Marcot, Dictionnaire historique de la Résistance, Robert Laffont, 2006 Olivier Wieviorka, Histoire de la Résistance, Perrin, 2013 II.B.2. et les résistants dans tout ça ?
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A.Les origines du terme Raphaël Lemkin, Axis Rule in Occupied Europe, 1944 (chapitre IX : Génocide) 1915 : génocide des Arméniens en Turquie 1933 : génocide des Assyriens en Irak 2 ème GM : génocide des peuples juif, slave et tzigane III. Le concept de génocide à la croisée de l’histoire et du judicaire
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le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : a) Meurtre de membres du groupe ; b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. 1948 : article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide
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1965 : massacre de 500 000 « communistes » en Indonésie 1972 : massacre de 200 000 Hutus au Burundi 1975-1979 : massacre d’1,5 M de Cambodgiens 1975-1976 : massacre de 25 % de la population du Timor oriental par les autorités indonésiennes III.B. Usages et débats contemporains
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Le génocide est un crime se distinguant par : - l'intention d'extermination totale ou partielle d'une population ; - la mise en œuvre systématique de cette volonté. Années 90 : génocide au Rwanda et en ex-Yougoslavie article 69 du Statut de Rome ( 17 juillet 1998)
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Ernst Nolte polémique 2. Le problème de la définition du concept 3. Les origines historiques et politiques des génocides 1904-1908 : tentative d’extermination des Hereros et des Namas dans l’actuelle Namibie par l’armée allemande 1994 : massacre de 800 000 Tutsis par les Hutus au Rwanda, en 3 mois (8 000 morts/jour en moyenne !) III.B.1. La question de la singularité et de l’unicité de la Shoah
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