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Publié parSarah Briand Modifié depuis plus de 9 années
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Gottfried Wilhelm Leibniz VIIIème partie
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Leibniz 1646-1716 On peut embrasser le monde dans son ensemble comme le royaume de Dieu duquel participent les monades. Et l’ordre de ce système est parfait. « 85. D'où il est aisé de conclure que l'assemblage de tous les esprits doit composer la cité de Dieu, c'est-à-dire le plus parfait état qui soit possible sous le plus parfait des monarques. »
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Ce faisant, ce que Dieu introduit dans l’appétit des monades, dans leur force, c’est la possibilité de l’acte vertueux. Mais on peut imaginer aussi qu’il y introduit de même la possibilité d’actes qui seraient contraires à la morale. Le monde est parfait tel qu’il est. La machine fonctionne. Et tous les esprits en sont les rouages. La mécanique est parfaite.
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86. Cette cité de Dieu, cette monarchie véritablement universelle est un monde moral dans le monde naturel, et ce qu'il y a de plus élevé et de plus divin dans les ouvrages de Dieu
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et c'est en lui que consiste véritablement la gloire de Dieu, puisqu'il n'y en aurait point, si sa grandeur et sa bonté n'étaient pas connues et admirées par les esprits; c'est aussi par rapport à cette cité divine, qu'il a proprement de la bonté, au lieu que sa sagesse et sa puissance se montrent partout. »
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