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Publié parÈve Laurent Modifié depuis plus de 9 années
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Cas clinique M H. 31 ans, thèse en informatique, adressé par la consultation d’opthalmologie. Consulte à St Victor en 2002 pour flou visuel
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Cas clinique M H. 31 ans, thèse en informatique, adressé par la consultation d’opthalmologie. Consulte à St Victor en 2002 pour flou visuel : FO œdème maculaire : HTA /120 mmHg Découverte d’une IR : cré atinine 250 µmol/l Protéinurie 3.5 g/24h Albuminémie 29 g/l Hématurie microscopique
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CAT?
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CAT? Contrôler la pression artérielle Biopsie rénale
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Histologie de la maladie de Berger
Prolifération mésangiale Dépôts mésangiaux d ’IgA (IgG, C3)
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Épidémiologie : maladie de Berger
La plus fréquente des glomérulonéphrites Incidence 25 par million hab /an Prévalence 1.5 p 1000 hab (formes symptomatiques) Prévalence 4 à 5% sur les séries autopsiques
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Épidémiologie : maladie de Berger
Jeunes hommes incidence maximale deuxième et troisième décennie Trois fois plus fréquente chez l ’homme Plus fréquente en Asie et en Europe du Sud
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Présentation clinique : maladie de Berger
Hématuries macroscopiques récidivantes au décours d ’un épisode infectieux ORL ou gastro-intestinal Hématurie microscopique isolée lors d ’un examen systématique hématies déformées associées à des cylindres Protéinurie associée rarement néphrotique
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Présentation clinique : maladie de Berger
HTA parfois HTA maligne IRC tableau de GNA Augmentation des IgA sériques dans 50% des cas Rares formes familiales
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Physiopathologie de la maladie de Berger
Altération de la régulation de la production des IgA ou de leur structure Exposition de la muqueuse à des antigènes exogènes : production anormale d ’IgA Rôle de complexes immuns circulants Dépôts glomérulaires d ’IgA de glycosylation anormale Diminution de la clairance des IgA glycosylées
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Physiopathologie de la maladie de Berger
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Prise en charge thérapeutique
Ttt symptomatique IEC : effet anti-protéinurique traitement antihypertenseur (objectif < 125/75) restriction sodée et protéique modérée
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Prise en charge thérapeutique
Pour les formes protéinuriques sans lésions chroniques : « Locatelli » corticothérapie de 6 mois
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Évolution du patient Stabilisation de la fonction rénale, diminution de la protéinurie Déménage à Angers Revient en décembre 2009 : tableau d’IRCT Début de l’hémodialyse chronique
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Évolution du patient facteurs de mauvais pronostic
Stabilisation de la fonction rénale, diminution de la protéinurie Déménage à Angers Revient en décembre 2009 : tableau d’IRCT Début de l’hémodialyse chronique facteurs de mauvais pronostic protéinurie persistante > 1g/24h HTA non contrôlée IRC lors du diagnostic lésions tubulo-interstitielles à la PBR IRCT : 25% à 10 ans; 40% à 20 ans
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« nouveau » traitement : corticoïdes + IEC
Manno (Italie) NDT 2009 97 patients protéinurique, clairance > 50 ml/min randomisés IEC versus IEC + stéroïdes Ramipril 2.5 mg à augmenter pour TA < 120/80 et protéinurie < 1 g/24h +- prednisone 1 mg/kg/j * 2 mois décroissance sur 4 mois
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Cas clinique M M. 65 ans hospitalisé pour purpura vasculaire
Arthralgies des poignets et genoux Rectorragies Insuffisance rénale aiguë oligurique Bandelette : protéinurie hématurie
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Purpura rhumatoïde Vascularite Histologie rénale : atteinte sévère
purpura cutané (vascularite leucocytoclasique) douleurs abdominales (purpura digestif) arthralgies atteinte rénale : GNA ou GNRP Histologie rénale : atteinte sévère prolifération endo +/- extracapillaire dépôts d ’IgA parfois difficile à différencier d ’un Berger
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Autres dépôts d ’IgA Cirrhose hépatique Maladie cœliaque
25% des patients cirrhotiques discrète prolifération mésangiale protéinurie et hématurie dans 10% des cas fonction rénale normale Maladie cœliaque dépôts IgA chez 1/3 des malades dépôts CI gliadine / IgA anti gliadine ds glomérule
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Autres dépôts d ’IgA Néphropathie sec au VIH Wegener
dermatite herpétiforme SPA tuberculose mycosis fungoïde
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Cas clinique Mme T, 60 ans Atcd : cancer du sein : chir, RT, CT
Myélodysplasie sévère Allogreffe de MO Hospitalisée pour embolie pulmonaire Présente des oedèmes
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Quels examens faites-vous?
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Quels examens faites-vous?
Bandelette urinaire : prot ++++ sg ++
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Quels examens faites-vous?
Bandelette urinaire : prot ++++ sg ++ Protéinurie des 24h : 6 g/24h Albuminémie : 16 g/l
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Quels examens faites-vous?
Bandelette urinaire : prot ++++ sg ++ Protéinurie des 24h : 6 g/24h Albuminémie : 16 g/l Dès que possible : biopsie rénale
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Dépôts extra membraneux d’IgG
=> glomérulonéphrite extra membraneuse
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Histologie Absence de prolifération
Ce n’est pas une glomérulonéphrite!!! C ’est une glomérulopathie Présence d ’IgG le long de la membrane basale glomérulaire versant externe, en position sous-épithéliale type 1 : aspect mb basale normal en histo type 2 : parois épaissies, aspect hérissé type 3 : aspect en collier de perle
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Histologie Présence d ’IgG le long de la membrane basale glomérulaire versant externe, en position sous-épithéliale
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Histologie Présence d ’IgG le long de la membrane basale glomérulaire versant externe, en position sous-épithéliale
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Physiopathologie Interaction auto anticorps circulant sur Ag présent sur les cellules épithéliales glomérulaires (podocytes) => CI sous épithéliaux Activation locale du complément => CAM et formation de radicaux libres toxiques => altération de la perméabilité glomérulaire Ag Hbe, DNA double brin, insuline de porc
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Étiologies des GEM Primitive 85% Secondaire 15%
cancers : pulmonaires, sein, colon, mélanome Lupus érythémateux dissiminé + C1q Sarcoïdose Infection : hépatite B, paludisme, syphillis, filariose médicaments : sels d ’or, D pénicillamine, captopril
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Bilan à faire devant une GEM
Chez patients > 50 ans radio de thorax coloscopie mammographie Chez femmes FAN et anti DNA
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Physiopathologie de la GEM
Beck NEJM 2009 Extrait de protéines glomérulaires normales + sérum de patients GEM + contrôles 70% des patients GEM idiopathique : mise en évidence d’une glycoprotéine 185 kD Recepteur de phospholipase A2 type M Autoanticorps dans GEM anti PLA2R
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Notre patiente Syndrome néphrotique reste intense.
Ttt symptomatique : IEC + sartan AVK Statine Après 18 mois d’attente : protocole de Ponticelli : 3 bolus de solumédrol 1 mois de corticoïdes 0.5 mg/kg/j 1 mois de chloraminophène *3 soit 6 mois de traitement
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Autres traitements Ciclosporine : parfois
Rituximab : anticorps anti C20 Méta analyse CJASN 2009 15 à 20 % RC 35 à 45 % RP
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Évolution de la patiente
En rémission complète depuis la fin du protocole de Ponticelli
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Pronostic Rémission spontanée : 25%
rémission partielle : persistance d ’une protéinurie : 25 à 50% IRC : 25% IRCT : 15% à 5 ans, 40% à 15 ans facteurs de mauvais pronostic syndrome néphrotique intense persistant IRC au diagnostic fibrose tubulo interstitielle
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