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DROIT COMMERCIAL GÉNÉRAL (Roger Masamba, Juin 2012) PLAN 1.

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1 DROIT COMMERCIAL GÉNÉRAL (Roger Masamba, Juin 2012) PLAN 1

2 CHAPITRE PRELIMINAIRE : CHAMP D'APPLICATION LIVRE I : STATUT DU COMMERÇANT ET DE L’ENTREPRENANT Titre I : Statut du commerçant Chapitre I : Définition du commerçant et des actes de commerce Chapitre II : Capacité d'exercer le commerce Chapitre III : Obligations comptables du commerçant Chapitre IV : Prescription Titre II : Statut de l’entreprenant Chapitre I : Définition de l’entreprenant Chapitre II : Obligations comptables de l’entreprenant Chapitre III : Prescription LIVRE II : REGISTRE DU COMMERCE ET DU CRÉDIT MOBILIER Titre I : Dispositions générales Chapitre I : Missions du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier Chapitre II : Organisation du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier Titre II : Immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier Chapitre I : Conditions de l'immatriculation Section 1 - Immatriculation des personnes physiques Section 2 - Immatriculation des personnes morales Section 3 - Dispositions communes à l'immatriculation des personnes physiques et morales Section 4 - Mentions modificatives, complémentaires et secondaires Section 5 - Radiation Chapitre II : Effets de l’immatriculation 2

3 CHAPITRE PRELIMINAIRE : CHAMP D'APPLICATION Titre III : Déclaration d’activité de l’entreprenant au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier Titre IV : Contentieux relatif au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier Titre V : Dispositions particulières LIVRE III : FICHIER NATIONAL Chapitre I : Dispositions générales Chapitre II : Organisation du Fichier National LIVRE IV : FICHIER RÉGIONAL Chapitre I : Dispositions générales Chapitre II : Organisation du Fichier Régional LIVRE V : INFORMATISATION DU REGISTRE DU COMMERCE ET DU CRÉDIT MOBILIER, DU FICHIER NATIONAL ET DU FICHIER RÉGIONAL Chapitre I : Principes généraux de l'utilisation des procédures électroniques Chapitre II : Validité des documents électroniques et des signatures électroniques Chapitre III : Utilisation et conservation des documents électroniques Chapitre IV : Utilisation de la voie électronique pour la transmission des documents Chapitre V : Publicité et diffusion des informations des registres sous forme électronique 3

4 CHAPITRE PRELIMINAIRE : CHAMP D'APPLICATION LIVRE VI : BAIL À USAGE PROFESSIONNEL ET FONDS DE COMMERCE Titre I : Bail à usage professionnel Chapitre préliminaire : Champ d’application Chapitre I : Conclusion et durée du bail Chapitre II : Obligations du bailleur Chapitre III : Obligations du preneur Chapitre IV : Loyer Chapitre V : Cession et sous-location Chapitre VI : Conditions et formes du renouvellement Chapitre VII : Résiliation du bail Chapitre VIII : Dispositions d’ordre public Titre II : Fonds de commerce Chapitre I : Définition du fonds de commerce Chapitre II : Modes d’exploitation du fonds de commerce Chapitre III : Cession du fonds de commerce LIVRE VII : INTERMÉDIAIRES DE COMMERCE Titre I : Dispositions communes Chapitre I : Définition et champ d’application Chapitre II : Constitution et étendue du pouvoir de l'intermédiaire Chapitre III : Effets juridiques des actes accomplis par l'intermédiaire Chapitre IV : Cessation du mandat de l'intermédiaire 4

5 CHAPITRE PRELIMINAIRE : CHAMP D'APPLICATION Titre II : Commissionnaire Titre III : Courtier Titre IV : Agents commerciaux LIVRE VII : INTERMÉDIAIRES DE COMMERCE Titre I : Dispositions communes Chapitre I : Définition et champ d’application Chapitre II : Constitution et étendue du pouvoir de l'intermédiaire Chapitre III : Effets juridiques des actes accomplis par l'intermédiaire Chapitre IV : Cessation du mandat de l'intermédiaire Titre II : Commissionnaire Titre III : Courtier Titre IV : Agents commerciaux 5

6 CHAPITRE PRELIMINAIRE : CHAMP D'APPLICATION LIVRE VIII : VENTE COMMERCIALE Titre I : Champ d'application et dispositions générales Chapitre I : Champ d'application Chapitre II : Dispositions générales Titre II : Formation du contrat Titre III : Obligations des parties Chapitre I : Obligations du vendeur Section 1 - Obligation de livraison Section 2 - Obligation de conformité Section 3 - Obligation de garantie Chapitre II : Obligations de l'acheteur Section 1 - Paiement du prix Section 2 - Prise de livraison Titre IV : Effets du contrat Chapitre I : Transfert de propriété Chapitre II : Transfert des risques 6

7 CHAPITRE PRELIMINAIRE : CHAMP D'APPLICATION Titre V : Inexécution et responsabilité Chapitre I : Dispositions générales Chapitre II : Inexécution des obligations du vendeur Chapitre III : Inexécution des obligations de l’acheteur Chapitre IV : Intérêts et dommages-intérêts Chapitre V : Exonération de responsabilité Chapitre VI : Rupture du contrat Chapitre VII : Prescription LIVRE IX : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES CHAPITRE PRELIMINAIRE CHAMP D'APPLICATION ARTICLE 1- Commerçant, personne physique ou morale (établissement ou le siège - Etat Partie) Entreprenant Harmoniser les conditions d’exercice de leur activité (deux ans, sinon régularisation judiciaire, même sous astreinte). 7

8 CHAPITRE PRELIMINAIRE : CHAMP D'APPLICATION LIVRE I STATUT DU COMMERÇANT ET DE L’ENTREPRENANT TITRE I STATUT DU COMMERÇANT CHAPITRE I DEFINITION DU COMMERÇANT ET DES ACTES DE COMMERCE ARTICLE 2- Commerçant = celui qui fait de l’accomplissement d’actes de commerce par nature sa profession. ARTICLE 3- Acte de commerce par nature : entremise dans la circulation des biens ou fourniture de prestations de service (recherche de profit pécuniaire). - l’achat de biens, meubles ou immeubles, en vue de leur revente ; - les opérations de banque, de bourse, de change, de courtage, d’assurance et de transit ; - les contrats entre commerçants pour les besoins de leur commerce ; - l’exploitation industrielle des mines, carrières et de tout gisement de ressources naturelles ; - les opérations de location de meubles ; - les opérations de manufacture, de transport et de télécommunication ; - les opérations des intermédiaires de commerce, telles que la commission, le courtage, l'agence, ainsi que les opérations d’intermédiaire pour l’achat, la souscription, la vente ou la location d’immeubles, de fonds de commerce, d’actions ou de parts de société commerciale ou immobilière ; - les actes effectués par les sociétés commerciales. 8

9 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 4- Actes de commerce par la forme : lettre de change, billet à ordre, warrant. ARTICLE 5- Preuve libre (même voie électronique). « Tout commencement de preuve par écrit autorise le commerçant à prouver par tous moyens contre un non- commerçant ». Livres de commerce = preuve (juge peut ordonner production en cours de procès) CHAPITRE II CAPACITE D'EXERCER LE COMMERCE ARTICLE 6- « Nul ne peut accomplir des actes de commerce à titre de profession, s'il n'est juridiquement capable d'exercer le commerce ». ARTICLE 7- Mineur non émancipé Conjoint ARTICLE 8- Incompatibilité (« pas d'incompatibilité sans texte »). Tiers de bonne foi. 9

10 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 9- Incompatibilités (exples) : fonctionnaires ; avocats, huissiers, commissaire priseur, agent de change, notaire, greffier, administrateur et liquidateur judiciaire ; expert comptable agréé et comptable agréé, commissaire aux comptes et aux apports, conseil juridique, courtier maritime ; « toute profession dont l'exercice fait l'objet d'une réglementation interdisant le cumul » avec le commerce. ARTICLE 10- Interdiction générale, définitive ou temporaire, prononcée par une juridiction de l'un des États parties ; Interdiction prononcée par une juridiction professionnelle ; Interdiction par l’effet d’une condamnation définitive à une peine privative de liberté pour un crime de droit commun, ou à une peine d'au moins trois mois d'emprisonnement non assortie de sursis pour un délit contre les biens, ou une infraction en matière économique ou financière. ARTICLE 11- Levée de l'interdiction ARTICLE 12- Tiers de bonne foi. 10

11 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE III OBLIGATIONS COMPTABLES DU COMMERÇANT ARTICLES 13 A 15- AUDC et AUSCGIE Mention (n° RCCM) CHAPITRE IV PRESCRIPTION ARTICLE 16 A 29- Entre commerçants, ou entre commerçants et non-commerçants : 5 ans (ou moins) Point de départ (jour où le titulaire du droit d’agir a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant d’exercer son action). Computation par jours Ne court pas à l’égard d’une créance qui dépend d’une condition jusqu’à ce que la condition arrive, à l’égard d’une créance à terme jusqu’à ce que ce terme soit arrivé, à l’égard d’une action en garantie jusqu’à ce que l’éviction ait eu lieu. Suspension (arrête temporairement) (exemple : empêchement du fait de la loi, de la convention ou de la force majeure) Suspension en cas de médiation ou conciliation. Idem si le juge accueille une demande de mesure d’instruction présentée avant tout procès (la prescription recommence à courir à compter du jour où la mesure a été exécutée). Interruption (art 22) : efface le délai de prescription et fait courir un nouveau délai. Exemple : reconnaissance par le débiteur du droit de celui contre lequel il prescrivait ; demande en justice, même en référé (même devant une juridiction incompétente ou en cas d’annulation de l’acte de saisine de la juridiction est annulé par l’effet d’un vice de la procédure. L’interruption (effets jusqu’à l’extinction de l’instance) non avenue si le demandeur se désiste de sa demande, s’il laisse périmer l’instance ou si sa demande est définitivement rejetée. 11

12 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 Autres exemples : acte d’exécution forcée, interpellation faite à l’un des débiteurs solidaires par une demande en justice ou par un acte d’exécution forcée ou la reconnaissance par le débiteur du droit de celui contre lequel il prescrivait interrompt le délai de prescription contre tous les autres, même contre leurs héritiers. L’interpellation faite au débiteur principal ou sa reconnaissance interrompt le délai de prescription à l’égard de la caution. Seule une prescription acquise est susceptible de renonciation (expresse ou tacite). Créancier ou tiers peut l’opposer ou l’invoquer lors même que le débiteur y renonce. Durée de la prescription : abrégée ou allongée par les parties (pas moins d’un an, pas plus de dix ans). TITRE II STATUT DE L’ENTREPRENANT CHAPITRE I DEFINITION DE L’ENTREPRENANT ARTICLE 30- L’entreprenant est un entrepreneur individuel, personne physique qui, sur simple déclaration prévue dans le présent Acte uniforme, exerce une activité professionnelle civile, commerciale, artisanale ou agricole ». Seuils Chiffre d’affaires. En cas de dépassement, se conformer à la réglementation applicable à ses activités (perte de la qualité d’entreprenant). Déclaration de l’activité « Chaque État partie fixe les mesures incitatives pour l’activité de l’entreprenant notamment en matière d’imposition fiscale et d’assujettissement aux charges sociales ». 12

13 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE II OBLIGATIONS COMPTABLES DE L’ENTREPRENANT ARTICLE 31- « L’entreprenant est tenu d’établir, dans le cadre de son activité, au jour le jour, un livre mentionnant chronologiquement l’origine et le montant de ses ressources en distinguant les règlements en espèces des autres modes de règlement d’une part, la destination et le montant de ses emplois d’autre part. Ledit livre doit être conservé pendant cinq ans au moins ». ARTICLE 32- En outre, pour activité de vente de marchandises, d’objets, de fournitures et denrées ou de fourniture de logement : « tenir un registre, récapitulé par année, présentant le détail des achats et précisant leur mode de règlement et les références des pièces justificatives, lesquelles doivent être conservées ». CHAPITRE III PRESCRIPTION ARTICLE 33- Cinq ans (ou moins) Régime de la prescription (articles 17 à 29 AU) 13

14 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 LIVRE II REGISTRE DU COMMERCE ET DU CREDIT MOBILIER TITRE I DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE I MISSIONS DU REGISTRE DU COMMERCE ET DU CREDIT MOBILIER ARTICLES 34 A 35- Immatriculation des commerçants et sociétés (y compris succursales, sociétés civiles à objet commercial, établissements publics ayant une activité économique et bénéficiant de l'autonomie juridique et financière) Déclaration d’activité des entreprenants Accès des assujettis et des tiers aux informations du RCCM Inscriptions relatives au contrat de crédit-bail et aux sûretés (AUS) Dépôt des actes et pièces (AU, AUSCGIE, AUDC) Mention modificative, complémentaire et secondaire ; Radiation des mentions y effectuées ; Inscription des sûretés (AUS) et crédit-bail (+ inscription modificative ou de renouvellement ; radiation) Information du public 14

15 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE II ORGANISATION DU REGISTRE DU COMMERCE ET DU CREDIT MOBILIER ARTICLE 36- Tenu par le greffe (juridiction compétente) sous la surveillance du Président de juridiction ou juge délégué Fichier National Fichier Régional (CCJA) Information du public. ARTICLE 37- Registre d’arrivée Répertoire alphabétique des personnes immatriculées et des entreprenants ; Répertoire par numéro des personnes immatriculées et des entreprenants ; Dossier individuel pour chaque entreprenant et chaque personne immatriculée, ARTICLE 38- Registre chronologique des dépôts mentionnant le dépôt de la demande d'inscription de la sûreté, de modification, de renouvellement ou de radiation de l'inscription initiale (+du contrat de crédit-bail). Répertoire alphabétique des personnes constituant ou supportant des sûretés et des crédits-preneurs 3°) Dossier individuel pour chaque personne constituant ou supportant une sûreté faisant l'objet d'une inscription, ou pour tout crédit-preneur. 15

16 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 39- Formulaire Accusé d'enregistrement (avec mention de formalité, numéro de déclaration d'activité ou numéro d’immatriculation) (copie au Fichier National, pour transmission au Fichier Régional. ARTICLE 40- Idem pour les sûretés ARTICLE 41- Demande par Agent des sûretés Demande par Agent des sûretés par le crédit-bailleur ou le crédit-preneur. ARTICLE 42- Date d’inscription d'une sûreté (ou crédit-bail) (registre chronologique des dépôts) ARTICLE 43- Transcriptions d'office au RCCM, certaines décisions (faillites, procédures collectives, sanctions contre dirigeants, réhabilitations en cas de déchéances ou interdictions 16

17 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 TITRE II IMMATRICULATION AU REGISTRE DU COMMERCE ET DU CREDIT MOBILIER CHAPITRE I CONDITIONS DE L'IMMATRICULATION Section 1 - Immatriculation des personnes physiques ARTICLE 44- Dans le premier mois de l'exercice de l’activité Formulaire (mentions, y compris régime matrimonial) ARTICLE 45- Pièces justificatives Extrait d’acte de naissance, extrait d’acte de mariage, déclaration sur l'honneur et ensuite un extrait de casier judiciaire, certificat de résidence, copie du titre de propriété ou du bail, acte de location-gérance ; « 7°) le cas échéant, une autorisation préalable d'exercer le commerce » ; « le cas échéant, les pièces prévues par des textes particuliers ». 17

18 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 Section 2 - Immatriculation des personnes morales ARTICLES 46 ET 47- Dans le mois de leur constitution, Formulaire, mentions : raison sociale ou dénomination sociale, sigle ou enseigne, activités exercées, forme juridique, capital social, siège social, durée, identité des associés tenus indéfiniment et personnellement des dettes sociales, mentions sur le mariage, régime matrimonial, identité des dirigeants ou associés ayant le pouvoir général d'engager la personne morale ou le groupement ; idem pour les commissaires aux comptes, « toute autre indication prévue par une disposition légale particulière ». Pièces justificatives (statuts ou acte fondateur, déclaration de régularité et de conformité ou déclaration notariée de souscription et de versement, liste des dirigeants ou associés tenus indéfiniment et personnellement responsables ou ayant le pouvoir d’engager la société ou la personne morale, déclaration sur l'honneur suivie d’un extrait de casier judiciaire, « 5°) le cas échéant, une autorisation préalable d'exercer l'activité du demandeur ». ARTICLE 48- Immatriculation nécessaire aussi pour succursales et établissements Formulaire, mentions : nom commercial, sigle ou enseigne, dénomination sociale ou nom de la succursale ou de l’établissement, activités exercées, dénomination sociale de la société étrangère propriétaire de cette succursale (ou établissement), son nom commercial, sigle ou enseigne, son/ses activités, forme, nationalité, siège social, identité des associés indéfiniment et personnellement responsables des dettes sociales, identité de la personne physique domiciliée dans un Etat partie, assurant la représentation et la direction de la succursale. 18

19 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 Section 3 - Dispositions communes à l'immatriculation des personnes physiques et morales ARTICLES 49 et 50- Caractère personnel. Nul ne peut être immatriculé à titre principal à plusieurs registres ou à un même registre sous plusieurs numéros. Accusé d'enregistrement avec mention du numéro d'immatriculation. ARTICLE 51- Cas de transfert du lieu d’exercice de l’activité dans le ressort territorial d’une autre juridiction : l’assujetti demande sa radiation et une nouvelle immatriculation au RCCM dans le mois du transfert (à défaut, mention rectificative d’office) Section 4 - Mentions modificatives, complémentaires et secondaires ARTICLE 52- Dans les trente (30) jours de la modification, Idem état civil, régime matrimonial, capacité, activité de l’assujetti personne physique, statut des personnes morales Idem cessation partielle d’activité ARTICLE 53 A 58- Exercice d’activité à titre secondaire dans le ressort d’autres juridictions : souscrire une déclaration d’immatriculation secondaire dans le délai d’un mois Attribution d’un numéro d'immatriculation. Radiation : cas de cessation d’activité, décès d'une personne physique A défaut, radiation par voie judiciaire (bref délai) Idem en cas de dissolution ou nullité de la société 19

20 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE II EFFETS DE L’IMMATRICULATION ARTICLE 59- Présomption de la qualité de commerçant Mention du n° et lieu d’immatriculation sur factures, bons de commande, tarifs et documents commerciaux, correspondance ARTICLE 60- A défaut de demande d’immatriculation, pas de prétention sur la qualité de commerçant ou sur la personnalité morale, mais soumission aux responsabilités et aux obligations des commerçants [ou sociétés] ARTICLE 61- Inopposabilité aux tiers et aux administrations publiques (qui peuvent s'en prévaloir) des « faits et actes sujets à transcription ou mention que si ces derniers ont été publiés au RCCM » (sauf si tiers ou administrations en avaient connaissance) 20

21 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 TITRE III DECLARATION D’ACTIVITE DE L’ENTREPRENANT AU REGISTRE DU COMMERCE ET DU CREDIT MOBILIER ARTICLES 62 A 64- Formulaire. Indications des noms et prénoms, adresse d’exercice de l’activité ; description de l’activité ; justificatif d’identité (+ régime matrimonial). Accusé d'enregistrement, mention du numéro de déclaration d'activité (mention sur factures, bons de commande, tarifs et documents ou correspondances professionnels + mention « Entreprenant dispensé d’immatriculation». Pièces : extrait acte de naissance, extrait de son acte de mariage, déclaration sur l'honneur, extrait de casier judiciaire, certificat de résidence, « 5°) le cas échéant, une autorisation préalable d'exercer l'activité du déclarant ». Le numéro de déclaration d’activité est personnel. Nul ne peut être déclaré comme entreprenant à plusieurs registres ou sous plusieurs numéros à un même registre. ARTICLE 65- Présomption de la qualité d’entreprenant. En cette qualité, elle bénéficie des dispositions : Extension régime juridique des commerçants pour la preuve, la prescription, le bail professionnel. Déclaration modificative (changement d’activité ou du lieu d’exploitation, cessation d’activité. « Toutes les déclarations de l’entreprenant sont faites sans frais ». 21

22 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 TITRE IV CONTENTIEUX RELATIF AU REGISTRE DU COMMERCE ET DU CREDIT MOBILIER ARTICLE 66- « Le greffier ou le responsable de l’organe compétent dans l’Etat Partie exerce son contrôle sur la régularité formelle de la demande et de la déclaration qui lui sont soumises ». Décision du greffier ou du responsable de l’organe compétent (de recevoir une déclaration ou de faire droit à une demande d’information ou de pièce : motivée et notifiée à la partie intéressée. Recours possible dans le délai de quinze (15) jours (juridiction statuant à bref délai). Même procédure pour les contestations entre les assujettis ou les déclarants et le greffier ou le responsable de l’organe. Idem entre les tiers et le greffier ou le responsable de l’organe compétent. ARTICLE 67 ET 68 Un assujetti qui omet une formalité prescrite dans le délai prescrit peut y être contraint par la juridiction compétente ou l’autorité compétente statuant à bref délai, peut, soit d'office, soit à la requête du greffe ou de l’organe compétent ou de tout autre requérant. Idem : possibilité d’injonction de faire procéder aux mentions complémentaires ou rectificatives omises, soit aux mentions ou rectifications nécessaires en cas de déclaration inexacte ou incomplète, soit à sa radiation. ARTICLE 69- Défaut d'accomplissement des formalités (ou cas de fraude) : sanction pénale nationale (possibilité d’ordonner la rectification des mentions et transcriptions inexactes) 22

23 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 TITRE V DISPOSITIONS PARTICULIERES ARTICLES 70 A - Chaque Etat Partie peut désigner un RCCM unique pour accomplir les formalités relatives aux sûretés et au crédit-bail Un an pour transférer au RCCM désigné l'ensemble des dossiers relatifs aux sûretés et aux contrats de crédit-bail inscrits dans ses registres. LIVRE III FICHIER NATIONAL CHAPITRE I DISPOSITIONS GENERALES ARTICLE 73- Chaque Etat Partie organise un Fichier National sous la surveillance du Ministère de la Justice 23

24 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE II ORGANISATION DU FICHIER NATIONAL ARTICLE 74 ET 75- Le Fichier National est tenu sous la surveillance du ministère en charge de la justice. Registre d’arrivée Répertoire alphabétique des personnes concernées par les formulaire et dossier relatifs à l’immatriculation et à la déclaration d’activité Répertoire alphabétique des personnes concernées par les formulaire et dossier relatifs à l’inscription des sûretés et du crédit-bail, ainsi que par les déclarations d'hypothèques. Dossier individuel pour chaque personne concernée par les formulaire, déclaration d'hypothèque et dossier reçus par le Fichier National. LIVRE IV FICHIER REGIONAL CHAPITRE I DISPOSITIONS GENERALES ARTICLE 76- Fichier Régional, tenu auprès de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage 24

25 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE II ORGANISATION DU FICHIER REGIONAL ARTICLE 77 ET 78- Registre d’arrivée Répertoire alphabétique des personnes concernées par les formulaires et le dossier reçus de chaque Fichier National Répertoire alphabétique des personnes concernées par les formulaires et déclaration d'hypothèque reçus de chaque Fichier National Extrait du dossier individuel pour chaque personne concernée par les formulaires et déclaration d'hypothèque. LIVRE V INFORMATISATION DU REGISTRE DU COMMERCE ET DU CRÉDIT MOBILIER, DU FICHIER NATIONAL ET DU FICHIER REGIONAL CHAPITRE I PRINCIPES GENERAUX DE L'UTILISATION DES PROCEDURES ELECTRONIQUES ARTICLE 79 ET 80- Demandes ou formalités peuvent être effectuées par voie électronique, dès lors qu’elles peuvent être transmises et reçues par cette voie par leurs destinataires. RCCM et le Fichier National peuvent être tenus et exploités soit sur support papier, soit sous forme électronique. Idem pour Fichier Régional ARTICLE 81- « Un Comité technique de normalisation des procédures électroniques institué au sein de l’OHADA est chargé de la normalisation des procédures effectuées au moyen de documents et de transmissions électroniques ». 25

26 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE II VALIDITE DES DOCUMENTS ELECTRONIQUES ET DES SIGNATURES ELECTRONIQUES ARTICLE 82 A 85- Mêmes effets juridiques que formalités sur support papier (validité juridique et force probatoire). Signature électronique Certificat électronique employé en support de la signature électronique CHAPITRE III UTILISATION ET CONSERVATION DES DOCUMENTS ELECTRONIQUES ARTICLE 86 A 90- « La demande ou la déclaration ainsi que les pièces justificatives peuvent se présenter, totalement ou partiellement, sous forme électronique ». ARTICLE 91- « La conservation de la déclaration ou de la demande établies sur support électronique est assurée dans des conditions de nature à en préserver la durabilité, l'intégrité et la lisibilité ». 26

27 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE IV UTILISATION DE LA VOIE ELECTRONIQUE POUR LA TRANSMISSION DES DOCUMENTS ARTICLE 92- RCCM, Fichiers Nationaux et Fichier Régional peuvent fournir un service informatique accessible par l'Internet, sécurisé, permettant au demandeur ou au déclarant, selon son choix, de : - faire toute demande ou déclaration ; - transmettre, notamment par messagerie électronique, un dossier unique de demande ou de déclaration composé de documents sous forme électronique et de pièces justificatives numérisées ; - préparer une demande de manière interactive en ligne, notamment sur le site web du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier concerné, et la transmettre par cette voie. ARTICLE 93- Greffe ou l’organe compétent peut répondre par voie électronique à toute demande d’information qui lui est adressée par cette voie. ARTICLE 94- Echanges entre les RCCM, les Fichiers Nationaux et le Fichier Régional sont revêtus de la signature électronique qualifiée de l’émetteur afin d’en garantir l’origine et l’intégrité. ARTICLE 95 ET 96- Transmission directe par voie électronique (exemple messagerie électronique) : signature électronique qualifiée. Transmission des dossiers individuels, de copies ou d'extraits possible par moyens électroniques 27

28 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE V PUBLICITE ET DIFFUSION DES INFORMATIONS DES REGISTRES SOUS FORME ELECTRONIQUE ARTICLE 97- « Toute personne peut obtenir sous forme électronique les informations figurant sur les formulaires déposés au RCCM ». Idem pour les extraits ou copies de tout ou partie des documents publiés au RCCM en application de l’AU et de l’AUSCGIE et AUDC ARTICLE 98- « La certification des copies électroniques doit garantir à la fois l'authentification de leur origine et l'intégrité de leur contenu, au moyen au moins d'une signature électronique qualifiée » ARTICLE 99- Coût ARTICLE 100- RCCM peut transmettre par voie électronique aux organismes administratifs destinataires de l'État partie les informations et pièces justificatives les concernant, nonobstant la présence de données à caractère personnel. 28

29 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 LIVRE VI BAIL A USAGE PROFESSIONNEL ET FONDS DE COMMERCE TITRE I BAIL A USAGE PROFESSIONNEL CHAPITRE PRÉLIMINAIRE CHAMP D’APPLICATION ARTICLE 101- Locaux ou immeubles à usage commercial, industriel, artisanal ou à tout autre usage professionnel ; Locaux accessoires dépendant d'un local ou immeuble à usage (« » ) ; Terrains nus sur lesquels ont été édifiées (avant ou après), des constructions à usage (« »). ARTICLE 102- Commerçants et sociétés Personnes morales de droit public à caractère industriel ou commercial Sociétés à capitaux publics (bailleur ou preneur). CHAPITRE I CONCLUSION ET DURÉE DU BAIL ARTICLE 103- Bail à usage professionnel = Toute convention, écrite ou non ARTICLE 104- Durée : librement fixée par les parties (déterminée ou indéterminée). Absence d’écrit = indéterminée 29

30 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE II OBLIGATIONS DU BAILLEUR ARTICLE 105 A 108- Bailleur : délivrer les locaux en bon état. [Présomption de délivrance] : bail verbal ou signé sans réserve sur l’état des locaux Grosses réparations nécessaires et urgentes (gros murs, voûtes, poutres, toitures, murs de soutènement, clôture, fosses septiques et puisards). Diminution du loyer pour période de travaux (car privation de jouissance) Pfs preneur peut demander suspension du bail pendant les travaux qui rendent impossible la jouissance (juridiction compétente statuant à bref délai), voire la résiliation judiciaire. Le preneur peut se faire autoriser par la juridiction compétente, statuant à bref délai, à exécuter pour compte du bailleur (si ce dernier n’assume pas les grosses réparations). « Le bailleur ne peut, de son seul gré, ni apporter des changements à l'état des locaux donnés à bail, ni en restreindre l'usage » (article 108) ARTICLE 109- Responsable pour trouble de jouissance (fait du bailleur, ayants-droit, préposés). ARTICLE 110- Cas de nouveau bailleur : il est substitué dans les obligations de son prédécesseur 30

31 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 111- Cas de décès du preneur : poursuite du bail avec conjoints, ascendants ou descendants en ligne directe (faire demande au bailleur dans les 3 mois) (Bailleur peut saisir juridiction pour désignation du successeur), sinon résiliation de plein droit dans les 3 mois Cas de dissolution, « le liquidateur est tenu d’exécuter les obligations du preneur ». Résiliation « de plein droit après une mise en demeure adressée au liquidateur, restée plus de soixante (60) jours sans effet ». CHAPITRE III OBLIGATIONS DU PRENEUR ARTICLE 112- Payer le loyer (même par correspondance ou par voie électronique) aux termes convenus au bailleur (ou représentant mandaté). ARTICLE 113 ET 114- Exploiter les locaux donnés en bon père de famille, « conformément à la destination » conventionnelle ou présumée selon circonstances. Possibilité d’adjoindre « des activités connexes ou complémentaires relevant d’un même domaine que celui envisagé lors de la conclusion du bail ». « Le bailleur peut s’y opposer pour des motifs graves ». Cas de changement d’activité prévue au contrat : « le preneur doit obtenir l’accord préalable et exprès du bailleur qui peut s’y opposer pour des motifs sérieux ».Cas de conflit : juridiction compétente. Réparations d'entretien. « Il répond des dégradations ou des pertes dues à un défaut d'entretien au cours du bail ». 31

32 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 115- Si, à la fin du bail, il « se maintient dans les lieux contre la volonté du bailleur (le preneur) doit verser une indemnité d'occupation égale au montant du loyer fixé pendant la durée du bail » (D-I possibles) CHAPITRE IV LOYER ARTICLE 116 ET 117- Fixée par les parties Révisable (conditions fixées par parties ou à défaut lors de chaque Renouvellement) « A défaut d'accord écrit entre les parties sur le nouveau montant du loyer : la juridiction fixe en tenant compte de certains éléments suivants (situation des locaux, superficie, vétusté, loyers commerciaux du voisinage) CHAPITRE V CESSION ET SOUS-LOCATION ARTICLE 118 ET 119- La cession s’impose au bailleur, si elle porte sur le bail et l’activité. « Si le preneur cède le bail seul ou avec une partie des éléments permettant l’activité dans les lieux loués, la cession est soumise à l’accord du bailleur ». Cession : info au bailleur par signification d'huissier de justice ou notification. Mentions sur le cessionnaire (identité, adresse, RCCM) Défaut de signification : cession inopposable au bailleur. 32

33 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 120- « Lorsque la cession s’impose au bailleur, celui-ci dispose d'un délai d'un Mois » « pour s'opposer » « Lorsque la cession requiert l’accord du bailleur, celui-ci dispose d’un délai d’un mois » « pour communiquer au preneur son acceptation ou son refus » (Après, silence = acceptation) ARTICLE 121- « Sauf stipulation contraire du bail, toute sous-location totale ou partielle est interdite ». ARTICLE 122- « Lorsque le loyer de la sous-location totale ou partielle est supérieur au prix du bail principal, le bailleur a la faculté d'exiger une augmentation correspondante » (désaccord : juridiction compétente) 33

34 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE VI CONDITIONS ET FORMES DU RENOUVELLEMENT ARTICLE 123- Condition : exploitation pendant au moins deux ans. « Aucune stipulation du contrat ne peut faire échec au droit au renouvellement. En cas de renouvellement exprès ou tacite, le bail est conclu pour une durée minimale de trois ans ». Si indéterminée « les parties doivent prévoir » un préavis d’au moins six mois. ARTICLE 124 A 126- Bail à durée déterminée, le preneur peut demander le renouvellement par signification d'huissier de justice ou notification « au plus tard trois mois avant la date d'expiration du bail ». Sinon déchéance du droit au renouvellement. Réponse du bailleur un mois avant fin du bail, sinon acceptation Bail à durée indéterminée, toute partie peut résilier par signification ou notification par au moins six mois à l'avance. Preneur peut s'y opposer s’il conteste. « Le bailleur peut s'opposer au droit au renouvellement du bail à durée déterminée ou indéterminée en réglant au locataire une indemnité d'éviction » (En cas de désaccord, fixation par juridiction) (Réf :CA, investissements compétente en tenant compte notamment du montant du chiffre d'affaires, des investissements, situation géographique, frais de déménagement) 34

35 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 127- Pas d'indemnité d'éviction dans certains cas: « Motif grave et légitime à l'encontre du preneur sortant » (inexécution d'une obligation substantielle, cessation de d'exploitation, « poursuivis ou renouvelés plus de deux mois après une mise en demeure » de les faire cesser. « S'il envisage de démolir l'immeuble (…) et de le reconstruire » (bailleur doit justifier de la nature et de la description des travaux projetés). Le preneur pourra rester dans les lieux jusqu'au commencement de la démolition, avec priorité pour un nouveau bail dans l'immeuble reconstruit (sinon indemnité d'éviction). ARTICLE 128- « Le bailleur peut, sans versement d'indemnité d'éviction, refuser le renouvellement du bail portant sur les locaux d'habitation accessoires des locaux principaux, pour les habiter lui-même ou les faire habiter par son conjoint ou ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint ». Sauf si « le preneur établit que la privation de jouissance des locaux d'habitation accessoires apporte un trouble grave à la jouissance du bail dans les locaux principaux, ou lorsque les locaux principaux et les locaux d'habitation forment un tout indivisible ». ARTICLE 129- « Le nouveau bail prend effet à compter de l'expiration du bail précédent si celui-ci est à durée déterminée, ou à compter de la date pour laquelle le congé a été donné si le bail précédent est à durée indéterminée ». ARTICLE 130- « Le sous-locataire peut demander le renouvellement de son bail au locataire principal ». « L'acte de renouvellement de la sous-location doit être porté à la connaissance du bailleur » 35

36 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 131- « Le preneur sans droit au renouvellement, quel qu'en soit le motif, peut être remboursé des constructions et aménagements qu'il a réalisés dans les locaux avec l'autorisation du bailleur ». Désaccord : juridiction. ARTICLE 132- « Sauf convention contraire des parties, les contestations découlant de l'application des dispositions du Titre I du présent Livre sont portées à la requête de la partie la plus diligente, sauf dispositions contraires du présent Livre, devant la juridiction compétente, statuant à bref délai, dans le ressort de laquelle sont situés les locaux donnés à bail ». CHAPITRE VII RESILIATION DU BAIL ARTICLE 133- « Le preneur et le bailleur sont tenus chacun en ce qui le concerne au respect de chacune des clauses et conditions du bail sous peine de résiliation » (d’abord, mise en demeure) « Le contrat de bail peut prévoir une clause résolutoire de plein droit. La juridiction compétente statuant à bref délai constate la résiliation du bail et prononce, le cas échéant, l’expulsion du preneur » (en cas d’inexécution d’une clause ou d’une condition du bail après la mise en demeure) « La décision prononçant ou constatant la résiliation du bail ne peut intervenir qu’après l’expiration d’un délai d’un mois suivant la notification de la demande aux créanciers inscrits ». 36

37 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE VIII DISPOSITIONS D’ORDRE PUBLIC ARTICLE 134- D'ordre public : articles 101, 102, 103, 107, 110, 111, 117, 123, 124, 125, 126, 127, 130 et 133 XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX « Sauf convention contraire entre le bailleur et l’entreprenant, ce preneur ne bénéficie ni d’un droit au renouvellement du bail, ni d’un droit à la fixation judiciaire du loyer du bail renouvelé ». TITRE II FONDS DE COMMERCE CHAPITRE I DEFINITION DU FONDS DE COMMERCE ARTICLE 135- Ensemble de moyens permettant au commerçant d'attirer et de conserver une clientèle. « Il comprend nécessairement la clientèle et l'enseigne ou la clientèle et le nom commercial, sans préjudice du cumul de la clientèle avec l’enseigne et le nom commercial ». Il « peut comprendre différents éléments mobiliers, corporels et incorporels ». Notamment : les installations, les aménagements et agencements, le matériel, mobilier, marchandises en stock, droit au bail, licences d'exploitation, brevets d'inventions, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles, et tout autre droit de propriété intellectuelle nécessaires à l'exploitation. 37

38 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE II MODES D’EXPLOITATION DU FONDS DE COMMERCE ARTICLE 138- Exploitation directe (commerçant, entreprenant, ou société commerciale) Location-gérance (pas possible pour l’entreprenant) : exploitation aux risques et périls du locataire-gérant moyennant paiement au bailleur d’un loyer pour la jouissance des locaux et un loyer pour la jouissance des éléments corporels et incorporels du fonds de commerce) ARTICLE 139- « Le locataire-gérant a la qualité de commerçant, et est soumis à toutes les obligations qui en découlent ». Contrat de location-gérance : à publier (JAL) Propriétaire du fonds (s'il est commerçant) : faire modifier son inscription au RCCM (mention de la mise en location- gérance). ARTICLE 140- Locataire-gérant doit mentionner sur ses documents sa qualité de locataire-gérant du fonds. Sinon, sanction pénale. ARTICLE 141- Pour concéder une location-gérance, il faut avoir exploité, pendant deux ans (exceptionnellement un an, article 142) au moins en qualité de commerçant. Ne pas avoir été sous le coup des interdictions ou déchéances. 38

39 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 143- « Les conditions fixées par l'article 141 ci-dessus ne sont pas applicables: (-) à l'État, aux collectivités locales, aux établissements publics ; aux incapables, en ce qui concerne le fonds dont ils étaient propriétaires avant la survenance de leur incapacité, aux héritiers ou légataires d'un commerçant décédé, en ce qui concerne le fonds exploité par ce dernier, aux mandataires de justice chargés, à quelque titre que ce soit, de l’administration d’un fonds de commerce, à condition qu'ils y aient été autorisés par la juridiction compétente et qu'ils aient satisfait aux mesures de publicité prévues ». ARTICLE 144- « Les dettes du bailleur nées de l’exploitation du fonds peuvent être déclarées immédiatement exigibles » (juridiction) ARTICLE 145- « Jusqu'à la publication du contrat de location-gérance, le propriétaire du fonds est solidairement responsable des dettes du locataire-gérant nées de l’exploitation du fonds donné en location-gérance ». ARTICLE 146- « L'expiration du contrat de location-gérance à son terme normal ou anticipé rend immédiatement exigible les dettes contractées par le locataire-gérant du fonds pendant la gérance ». 39

40 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 CHAPITRE III CESSION DU FONDS DE COMMERCE ARTICLE 147 ET 146- Règles générales de la vente (sous réserve AU) Porte nécessairement sur les éléments énumérés à l’article 136. Cession d’autres éléments possible (exple article 137), « mais n’emporte pas cession du fonds de commerce ». ARTICLE 149- ASSP ou A Auth. ARTICLE 150- Tout acte constatant la cession d'un fonds de commerce doit comporter certaines mentions (identitié, dénomination, forme juridique, siège, activité du vendeur et de l’acheteur, RCCM, origine du fonds, privilèges, nantissements, inscriptions, CA et résultats (3 dernières années), bail, prix convenu, adresse du bailleur et du cédant, éléments du fonds, adresse notaire et éts bancaire désigné comme séquestre si vente SSP. ARTICLE 151- Omission ou inexactitude des mentions : possibilité de nullité de la vente, « si l'acquéreur le demande, et s'il prouve que cette omission ou cette inexactitude a substantiellement affecté la consistance du fonds cédé et qu’il en subit un préjudice » (délai : un an). ARTICLE 152- Acte constatant cession : dépôt copie cc au RCCM (par acquéreur ou vendeur) 40

41 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 153- Acte constatant cession : publication (avis dans JAL). ARTICLE 154 ET 155- Vendeur : mettre le fonds à la disposition de l'acheteur, s’abstenir de « tout comportement qui serait de nature à gêner l'acquéreur dans l'exploitation du fonds vendu ». Clauses de non-rétablissement : valables si « limitées soit dans le temps, soit dans l'espace » Vendeur : assurer possession paisible garantir « contre les droits que d'autres personnes prétendraient faire valoir sur le fonds vendu ». ARTICLE 156- Cas d’éviction de l’acquéreur, ou si ce dernier découvre des charges non déclarées dans l'acte de vente (ou cas de vices cachés ou défauts de conformité) : il peut demander la résolution de la vente si la diminution de jouissance qu'il subit est importante (« il n'aurait pas acheté le fonds ») ARTICLE 157- L'acheteur doit payer le prix (via notaire ou banque) (séquestre pendant 30 jours) Si opposition, alors mainlevée nécessaire. ARTICLE 158- Contre-lettre ou convention pour dissimuler prix de cession : nulle 41

42 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 159- Tout créancier du vendeur qui forme opposition doit la notifier au notaire (ou banque), à l’acquéreur, au greffe (RCCM) auquel est inscrit le vendeur) L'acte d'opposition, (mentions d’identification du créancier opposant, le montant et les causes de la créance, élection de domicile dans le ressort de la juridiction du RCCM). Formalités à peine de nullité de l’opposition. ARTICLE 160- « L'opposition produit un effet conservatoire » (créancier doit saisir juridiction pour se faire payer) ARTICLE 161- Le vendeur : mainlevée possible moyennant cautionnement ou garantie équivalente au montant de la créance objet de l’opposition. Mainlevée amiable également possible ARTICLE 162- L’opposition qui, dans le mois de sa notification, n’est pas levée amiablement ou ne donne pas lieu à saisine du juge en application de l'article 160 ci-dessus est nulle de plein droit et de nul effet. A la requête de tout intéressé, la juridiction compétente statuant à bref délai constate au besoin cette nullité et ordonne la mainlevée de l’opposition, sans préjudice de l’action en dommages-intérêts pour opposition abusive. 42

43 DROIT COMMERCIAL GENERAL (OHADA) Roger Masamba, 2011 ARTICLE 163- « Tout créancier ayant inscrit un privilège ou un nantissement, ou ayant régulièrement fait opposition peut, dans le mois de la publication de la vente dans un journal habilité à publier les annonces légales, former une surenchère du sixième du prix du fonds de commerce figurant à l'acte de vente. Lorsque le fonds a fait l'objet d'une vente forcée, les créanciers nantis et opposants bénéficient du même droit de surenchère qui doit s'exercer dans le même délai à compter de l'adjudication ». ARTICLE 164- Cahier des charges reproduit intégralement l'acte de cession ayant donné lieu à surenchère et mentionne les nantissements et oppositions. ARTICLE 166- Lorsque le prix n'est pas payé comptant, le vendeur dispose d'un privilège sur le fonds de commerce vendu (à inscrire). ARTICLE 167- Si le vendeur n'est pas payé, il peut demander la résolution ARTICLE 168- « Toute convention de résolution amiable d'une vente de fonds de commerce est inopposable aux créanciers de l’acquéreur du fonds qui ont pris une inscription sur le fonds ». 43


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