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Publié parDominique Dumouchel Modifié depuis plus de 9 années
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Adaptation et Transition vers les Tumeurs en patho respiratoire
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Adaptation Concerne la Muqueuse avant tout. Transformation de l’épithélium respiratoire cylindrique en épithélium malpighien. Phénomène appelé métaplasie: BENIN, Réversible, Mais premier pas vers de gros ennuis.
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Métaplasie suite
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Métaplasie (3) Définition : transformation réversible d’un type cellulaire différencié en un autre type, de morphologie et de fonction différentes. Mode d’adaptation de l’organisme à une « irritation » chronique (tabac, déficit en vitamine A et voies aériennes, ectropion endocol, bas œsophage et reflux, …)
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Métaplasie (4) Conséquences de la métaplasie malpighienne respiratoire : –Meilleure protection contre l’agent irritant, mais : –Perte du film muco-ciliaire : Stagnation des mucosités alvéolaires Prolifération des agents pathogènes Rétention de polluants et toxiques
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Métaplasie (5) Conséquences : –Encombrement –Sensibilité aux infections –Persistance des infections –Voie ouverte vers accumulation de cancérigènes.
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Métaplasie (6) Mécanisme : –Reprogrammation des cellules souches –Sous l’effet du microenvironnement tissulaire: cytokines, facteurs de croissance, autres … –Cas particulier : carence (et excès) de vitamine A : l’acide rétinoïque régule directement la transcription des gènes régulateurs de différenciation via des recepteurs nucléaires
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Transition vers une tumeur maligne Cliniquement indétectable Imagerie (radio standard, scanner, IRM, TEP,…) : inefficaces Moyens endoscopiques de suspicion : endoscopie de fluorescence Microscopie : par cytologie et histopathologie
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Transition vers une tumeur maligne L’évaluation se fait actuellement en appréciant le degré d’anomalies cytologiques et architecturales de la muqueuse métaplasique. La morphologie des cellules peut être appréciée: –en cytologie –en coupes histologiques
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Transition vers une tumeur maligne Recueil cytologique : –Expectoration : souvent contaminée par cellules inflammatoires, régurgitation oesophagienne.. –Aspiration bronchique : sous fibroscopie, plus ciblée Au laboratoire : –Étalement direct –Recueil en milieu liquide, fixation, filtration sur membrane
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Cytologie : Avantages: Technique simple Examen sensible Inconvénients: Information limitée par l’absence d’architecture : invasion??? Pièges (infection virale), donc peu spécifique Demande un examinateur très entrainé
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Cyto cancer ou précancer bronchique
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Transition vers une tumeur maligne Recueil histologique : –Biopsies : Per-fibroscopie Transpariétales (très rares dans ce contexte) Guidées éventuellement par fluorescence –Technique au laboratoire (8/24h): fixation au formol (idéalement en salle d’endoscopie) 4 heures minimum Déshydratation, éclaircissement, imprégnation Inclusion en paraffine, coupe et colorations
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Histopathologie Avantages: Vision de l’architecture Matériel résiduel disponible dans le bloc Possibilité de Bio.Mol. Inconvénients: Technique plus complexe Coût Difficile de prélever les contingent alvéolaire (b. trans- bronchique)
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Résultats Le pathologiste est donc prié de dire si: –Présence ou non de métaplasie malpighienne –Présence et gravité des atypies des cellules épithéliales –Risque de transformation cancéreuse infiltrante: très difficile à prévoir –Cancer infiltrant
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Lésions précancéreuses Trois grands cadres topographiques et phénotypiques, correspondant aux trois cancers principaux : –Dysplasie malpighienne (bronches), précurseur du carcinome épidermoïde. –Hyperplasie adénomateuse atypique (alvéoles surtout), précurseur de l’adénocarcinome. –Hyperplasie neuro-endocrine (bronche surtout), précurseur du carcinome à petites cellules (CPC).
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Dysplasie malpighienne
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Hyperplasie adénomateuse atypique
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Hyperplasie neur-endocrine diffuse
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Lésions précancéreuses Des tentatives de classification microscopique sont proposées : – depuis des décennies, – peu reproductibles d’un observateur à l’autre, – en général sous forme d’une échelle en trois points. Tendance aux échelles en deux points, Mais valeur contestable
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Lésions précancéreuses Par commodité, en particulier pour le C épidermoïde, on parle de : –Dysplasie –Carcinome in situ (contenu par m. basale, non invasif) –Puis forme invasive (nouvelle transition) –Schéma non applicable en pratique au CPC
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Lésions précancéreuses Oncobiologie moléculaire Pas de voie simple, univoque de cancérisation. Variable d’un individu à l’autre, pour le même type histologique Les quatre voies classiques peuvent intervenir.
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Lésions précancéreuses : Les quatre voies classiques peuvent intervenir Proto-oncogènes promoteurs de tumeur Proto-oncogènes suppresseurs de tumeur Gènes régulateurs de l’apoptose Gènes réparateurs de l’ADN
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Génomique des cancers broncho- pulmonaires Les champions : c-MYC, KRAS, EGFR,c- MET, c-KIT Suppresseurs inactivés : p53,RB1, p16, et multiples loci du chromosome 3p. Télomérase activée dans 80% des cas Voie m-TOR dans 30% des cas (CE et ADK)
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Génomique des cancers broncho- pulmonaires (2) Fréquences variables dans différents types de cancer : CPC : RB, Bcl2, p53, 3p, MYC, c-KIT CE et ADK : p16, p53, KRAS, EGFR, ALK- EML
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Quatre grands types de cancer Carcinome épidermoïde Adénocarcinome Carcinome à petites cellules (neuro- endocrine) Carcinome à grandes cellules (+/- neuro- endocrine) Autres cancers : marginaux en nombre
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En clinique on oppose CPC : évolution rapide, métastases précoces et fréquentes, grande chimiosensibilité initiale CBNPC : moins souvent métastatique, moins chimio- (et moins radio-) sensible
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C Epidermoïde Homme fumeur (98%) 50 ans Sans filtre Masse endobronchique et infiltrante proche du hile Nécrose centrale et cavitation Histologie : +/- différencié et mature Extension endovasculaire et ganglionnaire fréquente
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C Epidermoïde
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Adénocarcinome Femme +/- fumeuse (75%) 40 ans Bout filtre (intox distale par petites particules), incidence en augmentation Central ou souvent périphérique Petite tumeur, chirurgie curative? Multifocal souvent Un marqueur spécifique en immunomarquage : TTF1
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Adénocarcinome
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Adénocarcinome (2) Forme particulière : carcinome à cellules lépidiques (ex-bronchioloalvéolaire) –Distal –Moins lié au tabac –Curable –Dissémination aérienne et greffes (récidives)
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C à cellules lépidiques
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CPC Homme fumeur (99%) « Complexe médiastino-pulmonaire » révélateur : tumeur pulmonaire étendue et adénopathies massives Ou syndrome paranéoplasique Multiples métastases au bilan d’extension pré-thérapeutique
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CPC
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Carcinome à Grandes Cellules Moins de dix pour cent des cas Ni épidermoïde ni glandulaire Grandes cellules en nappes Parfois d’architecture et de phénotype neuro-endocrine (cordons, travées, chromo+, synapto+) Mauvais…
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