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L'avenir des marchés : écosystèmes et coopétitions

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Présentation au sujet: "L'avenir des marchés : écosystèmes et coopétitions"— Transcription de la présentation:

1 L'avenir des marchés : écosystèmes et coopétitions
8/12/2000 1

2 Plan 1 L'évolution des analyses sur le rôle économique des TIC et d'Internet Le discours sur la nouvelle économie Le discours sur Internet après la bulle Les TIC et les nouvelles coordinations économiques 2 Information libre et régulation d'une économie de biens publics Le développement d'une information libre Le financement des coûts fixes Le contrôle de l'offre par la demande 3 Le couplage entre l'offre et la demande Les coordinations entre consommateurs : intermédiation et écosystèmes Les coordinations dans le système productif : coopétition et planification Le couplage entre l'offre et la demande 8/12/2000 2

3 Le discours sur la nouvelle économie 95-00
(avant et pendant le bulle - pendant le développement d'Internet) Les marchés libres assurent l'efficacité de l'économie mais ils ne sont pas parfaits en raison des coûts de recherche d'information de la part des consommateurs, de définition des produits et des tarifs de la part des entreprises Les entreprises sont d'autant plus inefficaces qu'elles sont larges mais elles sont nécessaires en raison des coûts de transaction sur les marchés, leur régulation est difficile et inefficace Avec les TIC et Internet les marchés finals vont devenir plus fluides les coûts de transaction vont diminuer (tissu industriel : entreprises de petites tailles) D'où des gains de productivité (Δ coûts < 0) et des gains d'efficacité dans les échanges (Δ DAP > 0) Ainsi s'explique la longue période de croissance de l'économie nord-américaine depuis dix ans. 8/12/2000 3

4 Le discours sur Internet après la bulle
Internet ne peut s'adapter à l'économie parce que les internautes sont "habitués" au gratuit (raisons historiques) parce que les paiements se font difficilement sur Internet (pas de micro-paiements). Les entreprises ".com" ont tenté des modèles de type média (financement à partir de la pub) mais pub inefficace sur Internet e-commerce mais  coûts de la logistique, problème pour le paiement, délai de livraison (vente par correspondance) avantages multiples de l'achat "réel" Donc les .com vont disparaître Les plus grandes (Amazon, Yahoo) seront rachetées deviendront périphériques des modèles classiques (médias et commerce) Peut-être l'Internet commercial sera-t-il sauvé par les mobiles (raisonnement plutôt européen) et le M-commerce. 8/12/2000 4

5 Les TIC et les nouvelles coordinations économiques
Une innovation technique ne résout jamais les problèmes préexistants, elle crée des problèmes nouveaux elle oblige, pour les résoudre, à l'invention d'organisations nouvelles Les TIC n'améliorent pas le fonctionnement des marchés concurrentiels au contraire, ils induisent une économie de biens publics non régulable par les marchés classiques Il ne "faut" pas qu'Internet s'intègre à l'économie "normale" au contraire, Internet fournit des moyens nouveaux de régulation (adaptés aux biens publics) couplage nouveau demande/offre par l'organisation en réseau de la demande (des consommateurs) de l'offre (restructuration des chaînes de valeur) 8/12/2000 5

6 Information libre et régulation d'une économie de biens publics
8/12/2000 6

7 Le développement d'une information libre (I)
L'information est libérée de ses vecteurs traditionnels (services et supports physiques) numérisation de l'information développement (entreprises / foyers) des moyens de traiter, de dupliquer, de stocker, de transporter l'information à coûts très faibles. Son économie ne peut plus être celle des biens ordinaires ; c'est un bien public à coût marginal nul (mais à coûts fixes de production élevés). Tous les biens et services deviennent progressivement des biens à économies d'échelle fortes (Cm << CM) : progrès technique rapide : coûts fixes de la R&D (pénétrations importantes nécessaires)  la part informationnelle des biens et services augmente : biens intelligents contenant des modes d'emploi sophistiqués (pour diminuer le travail d'apprentissage et de mise en œuvre) ; de plus certains biens et services se virtualisent (seule l'information est fournie). 8/12/2000 7

8 Le développement d'une information libre (II)
L'information libre et les biens publics "modernes" ont les caractéristiques : bien public non rival => des stratégies coopératives peuvent se mettre en place facilement à partir du don (non coûteux) ; bien à externalité de réseau => la concurrence est très coûteuse et les situations finales sont de type monopole ; bien d'expérience => procédures sociales pour éclairer le consommateur (critiques, conseils,..) Deux attitudes devant les symptômes des problèmes posés par les TIC (caractéristiques de la "nouvelle économie") : rien de bien nouveau : les économistes ont déjà modélisé les difficultés production à rendements croissants, concurrence imparfaite  externalités de réseau, normalisation (dans un contexte de croissance rapide) la nouvelle économie n'est pas nouvelle, les lois en sont connues [Varian] les économistes ont modélisé des cas particuliers, des frottements ; ils n'ont pas fourni de solutions à la régulation des biens publics quelle nouvelle organisation économique va (doit) se mettre en place ? que faire quand les frottements deviennent la machine elle-même ? [Bradford DeLong] 8/12/2000 8

9 Régulation d'une économie de biens publics
Deux difficultés : 1 - le financement des coûts fixes => comment à la fois assurer un "bon" niveau de welfare pour les consommateurs des business models viables pour les producteurs 2 - le contrôle de l'offre par la demande même si la question 1 est résolue comment permettre à la demande de manifester ses goûts ex post (refuser le produit unique qui ne convient pas) ex ante (comment induire un bien qui n'existe pas) 8/12/2000 9

10 Le financement des coûts fixes
par des stratégies malthusiennes monopoles (privés ou publics ) non (mal) régulés un second best (tarification dépendante des quantités consommées) par une tarification forfaitaire d'accès et bundle des biens et services, risques importants d'exclusion des petits consommateurs comment permettre l'apprentissage des nouveaux services ? par déplacement de recettes : le bien public (l'information par exemple) est gratuit mais sa mise en valeur se fait sur des produits liés (films) des services annexes (logiciels libres) ; par le financement public des investissements initiaux (cas des infrastructures)  Sur le financement des coûts fixes, Internet et les TIC : rendent clairement insupportables les solutions de second best : lorsque Cm=0 les pertes de welfare se voient facilitent les financements forfaitaires et les déplacements de recettes 8/12/

11 Le contrôle de l'offre par la demande
Quel que soit le mode de financement des coûts fixes Le contrôle de l'offre par la demande pose problème dans la passé, on a trouvé des moyens de financer les coûts fixes mais jamais de permettre un véritable contrôle de la demande (santé, enseignement, réseaux de transport, etc.) Avec les TIC et Internet se met en place : pas une simple "électronisation" des marchés finals ou intermédiaires mais la constitution de coordinations nouvelles entre consommateurs (pour se représenter l'offre) entre diverses fonctions productives (pour se représenter la demande). Producteurs Consommateurs Marché 8/12/

12 Le couplage entre l'offre et la demande
8/12/

13 Coordinations entre consommateurs (I)
Les internautes / consommateurs potentiels échangent entre eux : des informations sur les biens d'expérience (méta-information nécessaire à la consommation), les informations elles-mêmes numérisées (biens non rivaux), au sein de réseaux induits par un intermédiateur qui fournit : un lieu, un langage (logiciel d'interaction), un sujet de conversation (autre que le sujet principal : cf. ePinion a été un échec). Internet n'est pas un média ou une place de commerce électronique mais constitue un lieu d'échange structuré : au début par un intermédiateur (site, logiciels, sujets, etc.) plus tard, par les seuls outils d'interaction (peer-to-peer). 8/12/

14 Coordinations entre consommateurs (II)
Dans le couplage entre internautes, l'interaction : n'est pas une fin en soi mais un moyen d'acquérir de l'information, est intermédiaire (jeux répétés) entre les couplages longs (relations sociales, amitiés, relations familiales) les couplages courts (sur un marché : une seule fois)  est intime : pour acquérir l'informations nécessaire sur la corrélation des utilités Communautés ou plutôt réseaux, + ou – éphémères, d'interactions par thème La coopération est facile à obtenir : échange de ressources à coût d'opportunité très réduit pour celui qui le fournit (des informations, des fichiers) à utilité très grande pour celui qui le reçoit : les stratégies de free rider sont moins nuisibles à la communauté, la coopération repose sur une prédisposition coopérative que néglige la théorie économique (et qui joue peu de rôle pour les biens normaux) dont rendent compte les expériences en laboratoire et l'analyse des relations sociales 8/12/

15 Coordinations dans le système productif (I)
La rapidité du progrès technique et le développement des biens informationnels crée des tensions dans les chaînes de valeur traditionnelles, entre trois pôles aux logiques économiques différentes : la production amont de type "production de commodités" à économies d'échelle forte : coûts moyens, au moins à terme, en 1/N ; la coopération entre entreprises est nécessaire (tendance vers le monopole) la production aval de type "assemblage" production, proche du marché : différenciation / segmentation la concurrence entre entreprises pour la maîtrise de chaque écosystème, la R&D et l'innovation participe de la logique d'ouverture de la recherche (non brevetabilité) son efficacité repose sur le partage des idées, difficilement pilotée par la production (puisque l'innovation détruit les business models actuels) ; quel couplage avec la demande ? Assemblage Consommateurs Production amont R&D - Innovation 8/12/

16 Coordinations dans le système productif (II)
Les secteurs informationnels (à économies d'échelle) se restructurent à partir de deux questions : la définition du produit de base de type commodité entre la production et l'assemblage les couplages de la R&D avec la demande future,  Dans le langage des conseils en stratégie : entreprise vide ou imaginaire (intermédiation essentielle) tissu innovant comme la Silicon Valley (R&D au cœur du dispositif) entreprise (souvent monopole) capable de "monter dans la valeur" Assemblage Consommateurs Production amont R&D - Innovation ß 8/12/

17 Couplage entre l'offre et la demande
Production amont E d'E Production aval Communautés de consommateurs R&D – Innovations techniques Culture de consommation et innovations sociales Beta testeurs Production de commodités Assemblage Intermédiation Réseaux de production 8/12/


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