Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parHélène Gauvin Modifié depuis plus de 8 années
1
1 Mémoire et apprentissage Dernière mise à jour : 6 février 2012
2
2 Regardez bien cette photo et mémorisez-la
3
3 DEESE (1964)
4
4 Les grandes fonctions de la mémoire - Réactiver le passé (mémoire rétrospective) - Anticiper le futur (mémoire prospective) - Structurer le présent perceptif (catégorisation, compréhension) - Acquérir de nouvelles connaissances - Détecter la nouveauté
5
5 3 opérations de base (Gerrig & Zimbardo, 2008, p. 168): - Encodage : processus initial par lequel une information est mise en mémoire (entrée d’une information en mémoire) - Stockage : rétention dans le temps d’informations encodées (conservation d’une information en mémoire). - Récupération / activation : mobilisation, extraction d’une d’information stockée en mémoire (sortie d’une information de la mémoire). 2 types de traitements ( 2 types de traitements (Lindsay & Norman, 1980) : - traitements dirigés-par-données (data-driven) - traitements dirigés-par-concepts (concept-driven)
6
6 Traitements dirigés par données Traitements dirigés par concepts
7
7 (descendants ou top-down) Effets de systèmes centraux de la cognition (effets de contexte, croyances, concepts, connaissances sur le monde, etc.) Stimulus Cognition centrale Traitements dirigés par données (ascendants ou bottom-up) Analyse des propriétés physiques du stimulus (reconnaissance des traits, etc.) Cognition périphérique (perception)
8
8
9
9 Que voyez-vous ?
10
10
11
11 Traitement dirigé par données Traitement dirigé par concepts 1/2 de l ’amphi se retourne
12
12
13
13 1/2 de l ’amphi se retourne
14
14
15
15 Tout le monde me regarde
16
16 Voici une parti du stimulus : Qu ’est-ce qu ’il représente ?
17
17
18
18 Qu’est-ce que la mémoire ? Définition : capacité à encoder, stocker et à récupérer l’information (Gerrig & Zimbardo, 2008) Une ou plusieurs mémoires ? 1. Théories monistes : il existe une mémoire (psychologues fonctionnalistes) 2. Théories dualistes, pluralistes, etc. : il existe plusieurs mémoires (psychologues structuralistes)
19
19 Théories dualistes : Selon le critère utilisé pour catégoriser les systèmes de mémoire (durée de stockage, nature des connaissances stockées ou nature des processus d’encodage ou de récupération) on distingue : -Mémoire permanente (MLT)mémoire transitoire -Mémoire permanente (MLT) / mémoire transitoire (critère : durée de stockage) -Mémoires : procédurale, déclarative, épisodique, sémantique, iconique, échoïque, etc. -Mémoires : procédurale, déclarative, épisodique, sémantique, iconique, échoïque, etc. (critère : nature des connaissances stockées) -Explicite / implicite -Explicite / implicite (critère : méthode d’étude et de récupération directe ou indirecte)
20
20 Les grands systèmes de mémoires Les mémoires transitoires Les mémoires transitoires Les mémoires permanentes (MLT) Les mémoires permanentes (MLT) Les mémoires sensorielles Les mémoires sensorielles La mémoire à court terme (MCT) La mémoire de travail La mémoire iconique La mémoire échoïque Etc. Les mémoires déclaratives Les mémoires déclaratives la mémoire procédurale La mémoire épisodique (autobiographique) La mémoire épisodique (autobiographique) La mémoire sémantique
21
21 Durée de stockage Les mémoires transitoires Les mémoires transitoires Les mémoires permanentes (MLT) Les mémoires permanentes (MLT) Les mémoires sensorielles Les mémoires sensorielles La mémoire à court terme (MCT) La mémoire de travail La mémoire iconique La mémoire échoïque Etc. Les mémoires déclaratives Les mémoires déclaratives la mémoire procédurale La mémoire épisodique (autobiographique) La mémoire épisodique (autobiographique) La mémoire sémantique ms, sec. mn. mn, heures, jours, mois, ans, siècle mn, heures, jours, mois, ans, siècle ms, cs 1 à 2 sec. sec., mn De quelques ms au siècle De quelques ms au siècle 200 à 300 ms 400 à 500 ms
22
22 L’architecture cognitive simplifiée L’architecture cognitive simplifiée (schéma inspiré de Gerrig & Zimbardo, 2008, p. 168 et complété) Mémoire à long terme MLT (informations : connaissances, souvenirs, et.) Mémoire à long terme MLT (informations : connaissances, souvenirs, et.) Mémoire de travail (inclut la mémoire à court-terme) (traitements + informations : représentations transitoires) Mémoire de travail (inclut la mémoire à court-terme) (traitements + informations : représentations transitoires) Mémoires sensorielles Stockage à très court terme (ms) Stockage à court terme (1 à 2 sec.) Stockage à long terme (minutes - vie) Encodage Récupération et activation
23
23 1.2. LES MÉMOIRES TRANSITOIRES
24
24 LES MEMOIRES SENSORIELLES Définition Définition : un mémoire sensorielle se définit comme le processus mnésique initial impliqué dans le maintien momentané des sensations provoquées par les stimuli sensoriels (Gerrig & Zimbardo, 2008). On distingue notamment (liste non exhaustive) : La mémoire iconique : sensorielle visuelle (Sperling) La mémoire et mémoire échoïque : sensorielle auditive
25
25 LA MÉMOIRE À COURT TERME (MCT) Définition : processus mnésiques associés à la conservation d’expériences récentes et à la récupération de l’information en mémoire à long terme (Gerrig & Zimbardo, 2008) La capacite de la MCT est limitée en quantité et en durée. Concept très utilisé dans les années 70 – 80 qui tend à être de moins en moins utilisé
26
26 Le paradigme de Brown -Peterson 1) Stimulus (trigramme) : XTW 2) Tâche interférente : comptage à rebours 3) Rappel Le paradigme de Brown -Peterson 1) Stimulus (trigramme) : XTW 2) Tâche interférente : comptage à rebours 3) Rappel
27
27 La courbe de position sérielle Murdock (1962) 1) Liste de mots présentés à un certain rythme 2) Rappel libre immédiat 3) Calcul du pourcentage de rappel en fonction de la position sérielle. La courbe de position sérielle Murdock (1962) 1) Liste de mots présentés à un certain rythme 2) Rappel libre immédiat 3) Calcul du pourcentage de rappel en fonction de la position sérielle.
28
28 Effet de récence Effet de primauté Dissociation expérimentale entre MCT et MLT Postman & Philips (1965) entre MCT et MLT Postman & Philips (1965) Dissociation expérimentale entre MCT et MLT Postman & Philips (1965) entre MCT et MLT Postman & Philips (1965) Asymptote Condition : rappel libre immédiat sans tâche interférente
29
29 Effet de récence Effet de primauté Disparition de l’effet de récence Dissociation expérimentale entre MCT et MLT Postman & Philips (1965) entre MCT et MLT Postman & Philips (1965) Dissociation expérimentale entre MCT et MLT Postman & Philips (1965) entre MCT et MLT Postman & Philips (1965) Asymptote Condition : rappel libre avec tâche interférente
30
30 Effet de récence Effet de primauté Dissociation expérimentale entre MLT et MCT entre MLT et MCT Dissociation expérimentale entre MLT et MCT entre MLT et MCT Asymptote Informations en MLT Informations en MCT
31
31 L’importance de l’organisation de l’information lors de l’encodage en MCT
32
32 ½ du groupe se retourne
33
33 La neige est tombée ce matin
34
34 Rappel
35
35 ½ du groupe se retourne
36
36 a L e i e n g s t t e m o é e e a m n t b c i
37
37 Rappel
38
38 Pourquoi de telles différences ?
39
39 a L e i e n g s t t e m o é e e a m n t b c i La neige est tombée ce matin
40
40 CHUNK (Tronçon / groupement) La notion de CHUNK a été proposée par Miller (1956) pour désigner un groupement organisé d’informations ayant un signification particulière. Le chunkage (chunking) désigne la stratégie d’encodage consistant à grouper des éléments dans le but d’en faciliter le traitement. La capacité de la mémoire à court terme, a d’abord été évaluée à 7 + – 2 CHUNKS Actuellement les chercheurs considèrent qu’elle est de 5 CHUNKS
41
41 LA MÉMOIRE DE TRAVAIL Définition : « ressource mnésique utilisée pour accomplir des tâches … » (Gerrig & Zimbardo, 2008). Système de mémoire (Baddeley) ou état d’activation de la MLT (Anderson) assurant trois fonctions : - Stockage temporaire des informations - Traitement des informations - Allocation des ressources attentionnelles Exemple : calcul mental, prise de notes, résolution d’un problème quelconque, etc.
42
42 L ’organisme comme système à doté d ’une mémoire de travail à 3 composantes BADDELEY (1974 - 1986 -...) ADMINISTRATEUR CENTRAL (Central executive) SYSTÈME DE LA BOUCLE PHONOLOGIQUE (Phonological loop) Système de stockage phonologique (1.5 à 2 sec.) + système de récapitulation articulatoire REGISTRE VISUO-SPATIAL (Visio-spatial sketchpad)
43
43 Kalsbeek (1975) Le paradigme de la double tâche (ou tâche ajoutée) On demande à un sujet de faire deux tâches en même temps, l ’une est déclarée principale (prioritaire), l ’autre secondaire. Tâche principale : suivre un rythme sonore en tapant du doigt Tâche secondaire : écrire un petit texte
44
44 Augmentation puis diminution de la difficulté de la tâche principale
45
45 LA/LES MÉMOIRE(S) PERMANENTE(S) (Permastore, mémoire permanente ou mémoire à long terme) Définition : processus mnésique engagé dans la préservation durable de l’information pour sa récupération ultérieure.
46
46 Différence entre disponibilité et accessibilité d’une information en MLT
47
47 Expérience de D…. (1964) Prenez une feuille vierge et rappelez les 12 mots présentés en indiquant à l’aide d’une échelle de 1 à 7 le degré de confiance dans votre rappel
48
48 Rappel libre
49
49 Rappel indicé
50
50 L-TR---SÉV---F---G---Ê--VE----N--TMAN-------ORTPRO----DO-------FL-- Rappel indicé :
51
51 LITREPOSENDORMIÉVEILFATIGUERÊVEVEILLENUITMANGERCONFORTPROFONDDORMIRSOMNOLERRONFLER Reconnaissance : Liste correcte : LITREPOSÉVEILFATIGUERÊVEVEILLENUITMANGERCONFORTPROFONDDORMIRRONFLER
52
52 Lequel de ces deux hommes vous a-t-il été présenté en début de séance ? Reconnaissance :
53
53 Réponse : ni l’un ni l ’autre
54
54 Source : Anderson (1995, p. 269) : pour la petite histoire, les hommes correspondant aux photos de gauche et de droite ont été arrêtés à tort pour des crimes commis par celui du milieu.
55
55 LA MÉMOIRE ÉPISODIQUE (ou autobiographique) Définition : mémoire à long terme des événements autobiographiques et du contexte dans lequel ils se sont produits. (Gerrig & Zimbardo, 2008) Cette mémoire a été surtout théorisée par E. Tulving
56
56 LA MÉMOIRE SÉMANTIQUE Définition : mémoire des connaissances (ex : faits, concepts, significations des mots, etc.) que l’on a sur le monde. Structure : réseau de nœuds (i.e., concepts) interconnectés. Lorsqu’un nœud est activé, il diffuse son activation aux nœuds voisins par un mécanisme d’activation diffusante. Contenus : concepts, catégories (prototypes) et schémas (scripts)
57
57 AMBULANCE Meyer & Schwaneveldt Collins & Loftus (1975) Amorçage et diffusion de l’activation en mémoire sémantique Amorçage et diffusion de l’activation en mémoire sémantique Mot reconnu : « Ambulance » STIMULUS
58
58 LA MÉMOIRE PROCÉDURALE Définition : mémoire des actions. Mode selon lequel les habiletés motrices, gestuelles et les savoir-faire sont acquis, retenus et utilisés (Gerrig & Zimbardo, 2008). C’est la mémoire des connaissances exécutables par opposition à la mémoire déclarative qui correspond à la mémoire de des faits et des événements. Ce point sera abordé lors de la présentation de l’automatisation et du surapprentissage dans le cadre du modèle d’Anderson.
59
59 Structure des productions (connaissances procédurales) SI (CONDITION) - ALORS (ACTION) IF (CONDITION) - THEN (ACTION) SI : « Les » devant « cheval » ALORS :écrire « chevaux » Ces aspects seront vus plus en détails dans la 4 ème partie (cf. la présentation du modèle d’Anderson)
60
60 La métamémoire Définition : connaissance implicite ou explicite de ses capacités mnésiques et des stratégies efficaces. Cognition de la mémoire (Gerrig & Zimbardo, 2008).
61
61 Mémoire implicite / explicite Ce point sera développé par V. Quaglino Définition : la mémoire explicite correspond à l’effort conscient pour récupérer une information en mémoire tandis que la mémoire implicite correspond à la disponibilité de l’information par des processus mnésiques sans efforts conscients de récupération tandis (Gerrig & Zimbardo, 2008).
62
62 CAUSES DE L’OUBLI NORMAL Capacité de stockage limitée en mémoire de travailCapacité de stockage limitée en mémoire de travail Déclin de la traceDéclin de la trace Interférence proactiveInterférence proactive Interférence rétroactiveInterférence rétroactive Information disponible mais non accessibleInformation disponible mais non accessible Stratégies d’encodage ou de récupération inefficacesStratégies d’encodage ou de récupération inefficaces Indices de récupération non disponibles ou inefficaces (DEESE)Indices de récupération non disponibles ou inefficaces (DEESE)DEESE Etc.Etc.
63
63 Source : Baddeley (1993)
64
64 Source : Baddeley (1993)
65
65 Source : Baddeley (1993)
66
66 Bibliographie Anderson, J.R. (1995). Learning and memory : An integrated approach. New York : John Wiley & Sons. Baddeley, A. (1993). La mémoire humaine : théorie et pratique. Grenoble : PUG Gaonac’h, D., & Larigauderie, P. (2000). Mémoire et fonctionnement cognitif : la mémoire de travail. Paris : Armand Colin Gerrig, R., & Zimbardo, P. (2008, 18th ed.). Psychologie [trad. S. Nicolas dir.]. Paris : Pearson Education. Tiberghien, G. (1997). La mémoire oubliée. Liège : Mardaga
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.