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Publié parBérengère Rousseau Modifié depuis plus de 9 années
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Thème I.3 LES GUERRES Médiques et l’impérialisme athénien au Ve s.
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I. Les guerres médiques Source : Hérodote, L’Enquête (440 à 420 av. J.-C) Du développement de l’empire perse à la révolte de l’Ionie Dynastie Achéménide Conquêtes des rois Cyrus ( ) puis Cambyse ( ) = immense empire perse
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En 547, Cyrus a vaincu Crésus, roi de Lydie
Mer Egée En 547, Cyrus a vaincu Crésus, roi de Lydie
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Les Grecs d’Asie mineure sont intégrés dans une satrapie (circonscriptions de l’empire) qui doit fournir un tribut et parfois des soldats au roi perse.
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Le roi Darius ( ) soumet la Thrace et le royaume de Macédoine vers 510, ainsi que les grandes îles de Lemnos, Imbros, Samos, Lesbos et Chios en Egée. Empire perse
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La cité de Milet se révolte en 499 (le tyran Aristagoras y proclame l’isonomie) et entraîne le reste des cités ioniennes = révolte de l’Ionie.
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Athènes, où la population a aussi un dialecte ionien, envoie 20 navires (ce qui est alors assez important pour la cité) et Erétrie, cité eubéenne, 5 . La ligue ionienne parvient à incendier une partie de la capitale satrapique, Sardes. Mais les Perses reprennent toutes les cités grecques révoltées en 494.
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B. La première guerre médique (492-490)
En 492/91, l’île de Thasos est soumise. Le grand Roi adresse aux cités grecques du continent un ultimatum exigeant d’eux « la terre et l’eau », c’est-à-dire la reconnaissance de sa souveraineté.
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Une expédition perse menée au printemps 490 soumet les îles égéennes ; Erétrie, qui résiste, est durement châtiée.
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L’armée perse guidée par Hippias débarque dans la baie de Marathon, au Nord-Est d’Athènes.
L’armée athénienne, dirigée par le stratège Miltiade, se porte à sa rencontre, assistée des Platéens (habitants de Platées).
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La bataille de Marathon
Une victoire des hoplites Athéniens, qui auraient 192 morts contre 6400 Perses . Vue du côté perse, il s’agit d’une défaite secondaire. Mais côté grec : une victoire prestigieuse pour les Athéniens
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C. De Thémistocle à la deuxième guerre médique
Thémistocle fut archonte en 493/2 En 483/2, de nouveaux filons de plomb argentifère sont découverts dans la région du Laurion, au Sud de l’Attique. Thémistocle convainc les Athéniens d’utiliser ces nouvelles ressources pour construire des trières, des navires de guerre. Les Athéniens disposent ainsi de 200 trières en 480
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Une trière
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Xerxès reprend à partir de 483 les préparatifs en vue d’une attaque de la Grèce, cette fois avec des moyens matériels considérables. L’armée perse, avec plus de 1200 navires et environ 200 000 hommes parvient en Thessalie, rapidement ralliée au roi, en 480.
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481 : les Grecs résistants concluent une alliance militaire, une symmachie, et le commandement militaire suprême (l’hégémonie) est attribué à Sparte : elle est l’hégèmôn de la ligue.
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Les batailles des Thermopyles et de l’Artémision
Au défilé des Thermopyles, les Spartiates commandés par le roi Léonidas s’illustrent par une résistance héroïque, à 300 seulement, pour retarder le plus possibles l’avancée perse. La morale spartiate valorise la « belle mort » de celui qui se sacrifie en combattant pour sa cité
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La bataille de Salamine (479)
Thémistocle réussit à convaincre les Athéniens et les autres Grecs de rassembler les forces navales à Salamine Les Athéniens évacuent l’Attique, pillée par les Perses, qui incendient l’Acropole (en souvenir de Sardes). Les Grecs ont nettement l’avantage d’après Hérodote et le dramaturge Eschyle, présent lors de la bataille (les Perses (473/472). Xerxès rentre alors en Asie mais laisse son armée d’élite en Thessalie.
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Les batailles de Platées et du Cap Mycale
Les Athéniens convainquent les Spartiates de se joindre à eux : c’est la bataille décisive de Platées, en Béotie, en 479, où le régent de Sparte Pausanias, commande l’armée de 40 000 hoplites grecs. L’armée perse est défaite. Nouvelle défaite perse, navale, au cap Mycale (le même jour ?).
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la colonne de Platées : colonne serpentine consacrée par les Grecs dans le sanctuaire de Delphes après la victoire. Etat actuel
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Les Grecs de Syracuse l’emportent sur d’autres barbares, les Carthaginois, à la bataille d’Himère.
La propagande grecque a fait de ces victoires celles de l’hellénisme sur les Barbares. Pour les Grecs, c’est aussi la victoire d’un système politique, celle d’hommes libres sur des hommes soumis à un tyran. Une cité sort considérablement grandie et renforcée de ces guerres : Athènes La période qui sépare les guerres médiques de la guerre du Péloponnèse, surtout connue par Thucydide est appelée Pentékontaétie (50 ans)
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2/ L’impérialisme athénien au Ve s.
A. La constitution de la Ligue de Délos et la fin des guerres médiques
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La flotte de la Ligue hellénique va chasser la dernière garnison perse d’Europe en Chersonèse de Thrace (Sestos) pendant l’hiver 479/8.
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L’Athénien Aristide met en place un tribut (phoros) dû par toutes les cités de l’alliance en fonction de leurs revenus, dont elles peuvent s’acquitter en nature (en navires armés et équipés) ou en espèce. Ce trésor est perçu et conservé par des trésoriers athéniens, les hellénotames et entreposé à Délos. Des institutions pour l’alliance : chaque année se réunit à Délos le conseil des alliés, où chaque cité envoie un délégué = la « ligue de Délos »
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La ligue de Délos entreprend plusieurs expéditions victorieuses dans les années 470-460 :
- Les Athéniens s’emparent de Skyros - Victoire de l’Eurymédon en Pamphylie (commandement de Cimon) Carie Pamphylie
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Profitant des troubles qui suivent la mort de Xerxès en 465, ils mènent une expédition vers d’autres régions soumises au Grand Roi : à Chypre et en Egypte = défaite en 454. En 449/8, signature d’un accord dit la « paix de Callias » (?) entre Grecs de la ligue et Perses = Fin des guerres médiques
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B. De la ligue de Délos à l’empire (archè) athénien
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Dès 475, Carystos d’Eubée est forcée d’intégrer la ligue de Délos.
Les premières tentatives de sécession suivent rapidement : la première à vouloir quitter l’alliance est Naxos en 470. Thasos se révolte v. 465/4 et sa puissance est détruite par les Athéniens en 463, ses revenus leur reviennent . puis les cités de l’Eubée en 446, Samos en 440 Lorsque le trésor de l’alliance est transféré à Athènes en 454, le développement de l’empire (archè) est donc largement entamé
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les listes du tribut athénien : montant du tribut versé par chaque cité, fixé à Athènes lors de la fête des Grandes Panathénées (tous les 4 ans), à laquelle les alliés devaient participer, en offrant notamment 1/60° de leur tribut à Athéna. = obligations montrant l’allégeance des alliés. Le système de versement du tribut est connu par des décrets athéniens (en particulier le décret de Cleinias) montrant un strict contrôle. le décret de Cléarque impose aux cités de n’utiliser que les poids, mesures et monnaies athéniennes : « Voilà ce que les Athéniens leur imposent, même s’ils ne le veulent pas ». = une politique autoritaire, même si certaines cités avaient déjà cessé de battre monnaie
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Les Athéniens s’ingèrent dans les affaires intérieures des cités :
constitution démocratique imposée à plusieurs cités Installations de garnisons, parfois des clérouques : des colons militaires qui conservent la citoyenneté athénienne mais reçoivent un lot de terre (kléros) sur le territoire de la cité soumise. Attention : distinguer ces clérouquies des colonies (apoikiai) fondées par les Athéniens : Thourioi en Italie du sud (colonie panhellénique) et surtout Amphipolis (437/6) plus étroitement contrôlée par les Athéniens.
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Des magistrats athéniens sont envoyés dans l’ensemble des cités de l’empire (environ 700), sortes de gouverneurs. Les athéniens s’ingèrent dans la justice des cités (cf. Décret concernant Chalcis)
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L’empire est source de profits pour les Athéniens, surtout grâce au contrôle des voies maritimes favorisant le commerce athénien. Egalement pour les marins (thètes) grâce à leur solde ; les 4000 clérouques ; les colons (citoyens pauvres).
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