La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Q UELLE ÉDUCATION PERMANENTE POUR QUEL CONTRE - POUVOIR ? Formation des acteurs syndicaux et critique sociale Laurence Blésin (FEC : Formation Education.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Q UELLE ÉDUCATION PERMANENTE POUR QUEL CONTRE - POUVOIR ? Formation des acteurs syndicaux et critique sociale Laurence Blésin (FEC : Formation Education."— Transcription de la présentation:

1 Q UELLE ÉDUCATION PERMANENTE POUR QUEL CONTRE - POUVOIR ? Formation des acteurs syndicaux et critique sociale Laurence Blésin (FEC : Formation Education Culture) 31 Mars 2015 RE-DESSINER LE CHANGEMENT SOCIAL DANS ET PAR-DELÀ LES CRISES Colloque Iacchos (LLN, 30/03 – 01/04/2015)

2 Q UELLE ÉDUCATION PERMANENTE POUR QUEL CONTRE - POUVOIR ? Objectif: Est-ce que ce que l’on nomme « éducation permanente » participe au changement social?  Si oui, à quelles conditions? Hypothèse : Education permanente = la dimension culturelle du mouvement social

3 O BJECTIFS Parcours… d’où je parle? Syndicalisme et critique sociale Transformation sociale, émancipation et « éducation permanente » >< construction des impuissances à dire et agir >< société du consensus >< certaines lectures de la « participation » Nature de la « formation » abordée depuis l’éducation permanente:  finalités,  « pédagogie », méthodes,  posture du « formateur » Quel contre-pouvoir visons-nous? Quelle éducation permanente pour quel contre-pouvoir?

4 P ARCOURS Centre de Philosophie du doit Thèse : Théorie de la norme et éthique réflexive chez Jean Ladrière Post-doc: Lecture pragmatiste des formes d’engagements et de militances Participation à différents mouvements associatifs et militants Pratiques d’éducation permanente Formatrice en école syndicale - Chargée de recherche et de formation - Depuis septembre 2014 : directrice de cette ASBL Parcours théoriqueMilitance, engagement

5 S YNDICALISME ET CRITIQUE SOCIALE Syndicalisme belge Concertation : interlocuteur, partenaire social Service aux membres Mouvement, action collective CRITIQUE SOCIALE Théorique Pratique sociale

6 S YNDICALISME ET CRITIQUE SOCIALE  ÊTRE UN CONTRE-POUVOIR ET CRÉER DES CONTRE-POUVOIR Institué Porte- parole  Pas de démocratie sans démocratie économique et sociale MAIS AUSSI sans démocratie culturelle  Participation à différents niveaux en vue de transformation sociale

7 T RANSFORMATION SOCIALE, ÉMANCIPATION ET « ÉDUCATION PERMANENTE » J. Holloway (2006): « Comment pouvons-nous créer une société émancipée, nous qui sommes si mutilés par le capitalisme? » Emancipation? Dépossession participative des masses?

8 EMANCI PATION Telos susceptible d’orienter l’action Libération des rapports sociaux de domination (désaliénation) Égalité des intelligences Affirmation et renforcement d’une PUISSANCE D’AGIR individuelle et collective Théories de l’émancipationCritique de la domination Conquête de nouveaux droits Construction collective des conditions sociales de participation Passer d’une place assignée à une place choisie Apprentissage du « pouvoir »

9 T RANSFORMATION SOCIALE, ÉMANCIPATION ET « ÉDUCATION PERMANENTE » Dépossession participative des masses HÉGÉMONIE CULTURELLE Société du consensus I MPUISSANCES À DIRE ET À AGIR PARTICIPATION? Arènes autorisées Dépolitisation

10 T RANSFORMATION SOCIALE, ÉMANCIPATION ET « ÉDUCATION PERMANENTE » Par rapport à ce constat: « (…) les hommes peuvent et doivent construire individuellement et collectivement de nouvelles représentations et manières d’être auteurs et acteurs de leur devenir par des pratiques que nous qualifions d’éducation populaire » (Ch. Maurel)  Retrouver des puissances propres de représentation, d’énonciation (expression) et de positionnement  processus d’éducation permanente

11 F ORMATION ET ÉDUCATION PERMANENTE Finalités Pédagogie, méthodes Posture du formateur  Lien avec la philosophie pragmatiste, notamment J. Dewey

12 F ORMATION ET ÉDUCATION PERMANENTE Finalités Cf. Décret de 2003: L’EP vise:  Analyse critique de la société  Stimulation d’initiatives démocratiques et collective  Développement de la citoyenneté active - Exercice des droits sociaux, culturels, environnementaux  Dans une perspective d’émancipation individuelle et collective des publics

13 F ORMATION ET ÉDUCATION PERMANENTE Finalités  Retrouver des puissances propres de représentation, d’énonciation (expression) et de positionnement  Prendre distance par rapport aux normes et aux identités données d’avance  Diagnostic des problèmes sociaux  conflit d’interprétations  dimension politique  De la représentation à la dimension projective et à l’expression  Plus de choix « Par des procédures culturelles et idéologiques travaillant et transformant les représentations individuelles et collectives, elle contribue à opérer ce passage de la dépendance des transformations de la société à l’engagement dans une histoire nouvelle à faire « (Ch. Maurel)

14 F ORMATION ET ÉDUCATION PERMANENTE Se sentir reconnu, travailler sur la confiance Implication  le « je » est important Appui sur les savoirs ordinaires/populaires Passer de l’individuel au collectif Co-production du sens : réflexivité collective Méthodes coopératives: rapports égalitaires et prise de décision collective et concertée Politisation : « savoirs sociaux stratégiques » Processus doit conduire à se sentir « acteurs » « Partie prenante »  participation choisie De l’itinérance à l’itinéraire (Maurel) Du sujet-témoin-spectateur au sujet-acteur Expression dans l’espace public, passage à l’action Posture du formateur : accompagnateur/ interpellant Pédagogie, méthodes, posture du « formateur »

15 F ORMATION ET ÉDUCATION PERMANENTE Cadre épistémologique pragmatiste: Philosophie de l’action : partir de l’enquête pour reconstruire une compréhension de la situation, dont le sujet est partie prenante avec d’autres sujets, avec un environnement et avec les institutions  Rationalisme d’enquête  Culture expérimentale : telos sans garantie  Démarche dynamique de co-construction  Philosophie de la participation

16 Q UEL CONTRE - POUVOIR VISONS - NOUS ? Finalités  Retrouver des puissances propres de représentation, d’énonciation (expression) et de positionnement  Éducation « politique »  l’organisation collective autonome avec une visée de « faire-pouvoir »  Faire- pouvoir ≠ pouvoir institué Cf. Alinsky: « Il s’agit de la capacité pour un groupe social donné de mobiliser ses ressources via ses propres formes organisationnelles afin d’agir collectivement en fonction de ses intérêts et d’ acquérir un poids dans l’arène politique » (Préface, N. Gorz et D. Zamora)

17 Q UEL CONTRE - POUVOIR VISONS - NOUS ? Syndicalisme, mouvements sociaux  Jusqu’à une participation réelle  Effet sur la production sociale (du sens, des identités)  Effet sur la redistribution du pouvoir Contre-pouvoir institué + Création de contre-pouvoir réels (pluriel)

18 L’éducation permanente  « La dimension culturelle de l’action collective » (Luc Carton) Merci pour votre attention


Télécharger ppt "Q UELLE ÉDUCATION PERMANENTE POUR QUEL CONTRE - POUVOIR ? Formation des acteurs syndicaux et critique sociale Laurence Blésin (FEC : Formation Education."

Présentations similaires


Annonces Google