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Publié parMatthieu Beaudin Modifié depuis plus de 8 années
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D’un Offenbach, l’autre Orchestration Ernest Guiraud LES CONTES D’HOFFMANN 1881 Porte d’Italie 19 février 1
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ETA HOFFMANN 7
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Le principe sérapiontique Le sous-naturel Voir au-delà du réel L’initiation du dépassement de l’objet La peur du quotidien 9
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Grand Trio d’Hoffmann 10
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Un testament en forme de chef- d’œuvre. Pour son chant du cygne, Jacques Offenbach signe un ouvrage à rebours de ses opérettes satiriques et décapantes qui moquaient, tout en l’enchantant, un Second Empire en quête de plaisirs et d’oubli. 18
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Certes, Offenbach n’oublie pas d’amuser dans cet opéra fantastique, mais il colore les aventures du poète Hoffmann d’une dimension noire et fatale – à l’image des quatre figures maléfiques qui l’accompagnent et le poussent au malheur 20
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Dans cette quête de l’absolu et de l’idéal féminin, la griserie se mêle au macabre, la veine populaire aux embrasements lyriques. Les Contes d’Hoffmann, ce sont trois époques de la vie sentimentale d’un homme, trois histoires formant un opéra inclassable, chef-d’œuvre du romantisme français, dédale de vertige et de légèreté. 22
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Erin Morley 2015 24
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Résumé A Munich, dans la taverne à vins de Luther – là où débute et finit l’opéra – le poète Hoffmann, flanqué de son confident Nicklausse, entame le récit de ses trois amours malheureux, dans lesquels le conseiller Lindorf a joué un rôle crucial, vêtu de trois costumes différents, tous plus diaboliques les uns que les autres. 25
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Dans la passion folle d’Hoffmann pour la poupée Olympia, Lindorf est devenu Coppélius, camelot brisant net le rêve impossible du poète. Face à la cantatrice Antonia, il a été le Docteur Miracle, charlatan maléfique dont les conseils ont foudroyé la jeune fille, et tué par là même l’amour éperdu d’Hoffmann pour elle. - 27
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A Venise enfin, le magicien Dapertutto a manœuvré la courtisane Giulietta – objet des désirs d’Hoffmann – pour qu’elle obtienne de lui son reflet – autrement dit son âme. Mais Giulietta a fui, et la jalousie et le crime se sont mêlés à cette histoire sordide, funeste une fois de plus 29
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Prologue Le poète Hoffmann s’est mis en tête de raconter ses amours – trois amours malheureux mis en échec par trois personnages maléfiques, peut-être une seule et même incarnation du Diable, peut-être cet inquiétant conseiller Lindorf qui rôde et se moque de lui. Ivre, Hoffmann commence par entonner la légende de Kleinzach, avant de se laisser rattraper par ses passions tristes.
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Extrait : « Il était une fois à la cour d’Eisenach » - 32
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Acte 1 Ebloui par la beauté d’Olympia, que le Docteur Spalanzani a présentée avec malice, Hoffmann s’est laissé aveugler : cette Olympia qu’il aime est une poupée ! Un automate ! Doué d’un vocabulaire très limité, mais capable néanmoins de réciter de sa voix suraiguë de délicieux couplets. Et d’étourdir totalement Hoffmann. 33
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Extrait : « Les oiseaux dans la charmille » 35
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Acte 2 Son deuxième amour s’appelle Antonia : cette douce jeune fille est chanteuse, mais atteinte d’une maladie mortelle qui lui interdit la moindre vocalise. Hoffmann, tout comme le père d’Antonia, lui recommandent d’être sage et de se retenir. Mais l’intervention du Docteur Miracle est fatale, qui lui ordonne de chanter et de chanter encore, osant même lui faire apparaître sa mère en songe. Antonia s’écroule. 37
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Elle a fui, la tourtelle! Ah! souvenir trop doux! Image trop cruelle! Hélas! à mes genoux, Je l'entends, je le vois! Je l'entends, je le vois! Elle a fui, la tourterelle, Elle a fui loin de toi; Mais elle est toujours fidèle Et te garde sa foi. Mon bienaimé, ma voix t'appelle, Oui, tout mon coeur est à toi. 38
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Extrait : « Elle a fui la Tourterelle » 39
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Antonia scène 10 40
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Scintille Diamant Van Dam 41
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Samuel Ramey 42
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René Pape 43
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Acte 3 La nouvelle passion d’Hoffmann l’entraine à Venise, où il s’est épris de la courtisane Giulietta, sous le pouvoir du magicien Dapertutto. En compagnie de Nicklausse, confident d’Hoffmann, Giulietta entonne une barcarolle Belle nuit, ô nuit d’amour 46
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Extrait : « Belle nuit, ô nuit d’amour » 47
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Barcarolle et partition 48
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Septuor 49
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Hélas mon cœur s’égare encore 50
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Epilogue On retrouve Hoffmann dans la taverne de Luther où il a livré ses trois récits. Qu’espérer désormais ? Une nouvelle conquête ? Lindorf lui chipe à l’instant même la cantatrice Stella, qui pourrait être l’incarnation des trois femmes qu’il a aimées. Que faire sinon se saouler encore ? La Muse attire alors le poète, tâchant d’adoucir ses peines à jamais 51
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Extrait : « Des cendres de ton cœur réchauffe ton génie » - 52
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Dès lors, on comprend mieux le désespoir d'Hoffmann devant une affiche annonçant la célèbre Stella chantant donna Anna. C'est un désespoir vieux de plusieurs années. Mais, malgré l'alcoolisme d'Hoffmann, malgré le départ de la Stella, l'opéra se termine sur une note optimiste, car le héros, dépouillé d'une passion illusoire, est sauvé par une autre femme, sa Muse, qui ne l'a jamais quitté, et son amour transcendé par l'art l'élève au-dessus de lui-même. "On est grand par l'amour, et plus grand par les pleurs". 53
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Le nouveau final 54
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On est grand par l’amour et plus grand par les pleurs 55
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Version intégrale 56
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