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Premières approches d’un projet coopératif

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Présentation au sujet: "Premières approches d’un projet coopératif"— Transcription de la présentation:

1 Premières approches d’un projet coopératif
Quelques définitions La nouvelle approche de la coopération (Jean-Michel Cornu) Quelques exemples de projets coopératifs L’approche coopérative et les autres approches Il ne suffit pas de s’impliquer, d’avoir un objectif apparemment commun ou d’appartenir à une communauté de travail pour être dans la coopération Dans quels domaines l’éducation populaire peut-elle tirer profit de cette nouvelle approche de la coopération ?

2 Quelques définitions Collaborer consiste à oeuvrer à plusieurs à une même tâche. Coopérer consiste à oeuvrer à plusieurs à un même objectif. Christian Staquet* établit une autre distinction : collaborer, c’est additionner des compétences pour un projet, coopérer, c’est partager des compétences pour un projet, apprendre à l’autre et accepter d’apprendre de l’autre. Dans la coopération, dit-il, on a des attentes plus importantes par rapport à l’autre ; on attend des retours positifs ou critiques de lui. * : Article Qu’est-ce qui différencie la collaboration de la coopération ? In Animation & Education, juillet-octobre 2005, n°187/188.

3 La nouvelle approche de la coopération (Jean-Michel Cornu)
Cette approche proposée par Jean-Michel Cornu ( et d’autres chercheurs est encore expérimentale à l’aube du 3e millénaire. En s’inspirant de succès de la coopération principalement dans le domaine des NTIC, elle introduit des préoccupations originales : on cherche à réduire au maximum les besoins de départ du projet et les contraintes extérieures, on laisse ouvertes les portes du projet : les coopérateurs sont libres de coopérer (on cherche même à attirer de nouveaux contributeurs) et leur non-coopération n’entrave pas le projet, Le(s) coordinateur(s) assure(nt) seul(s) les tâches critiques du projet (réduites au minimum).

4 La nouvelle approche de la coopération (Jean-Michel Cornu) - suite
En conséquence, la souplesse du groupe, son adaptabilité à l’environnement, sa capacité à saisir les opportunités, la plus grande motivation des contributeurs peuvent produire des résultats qui vont au-delà des résultats espérés. Jean-Michel Cornu regroupe les principes à mettre en œuvre sous 3 grands thèmes : Réconcilier l’intérêt individuel et l’intérêt collectif, Multiplier les possibilités sans qu’aucune ne soit critique, Faciliter le passage à l’acte.

5 Quelques exemples de projets coopératifs
Des exemples liés ou non aux NTIC la conception collaborative d’ouvrages : guides Créatif (voir publication T’es où ? du MJSVA (mars 2007)... la préparation de la journée du 9 mars 2006 (voir et du stage du 20 au 23 mars 2007 à l’Injep, divers projets associatifs (ex préparation de fête annuelle...), des productions collectives, en présentiel ou à distance, par des groupes en formation (voir par exemple

6 Quelques exemples de projets coopératifs – suite
Des exemples liés aux NTIC : Linux, système libre dont la création a été coordonnée par Linus Torvald, qui se définit lui-même comme "une personne très paresseuse, qui aime se faire remercier pour le travail effectué par d’autres", site des contributeurs au logiciel libre Spip, Wikipédia, l’encyclopédie collaborative, sur des forums d’entraide, qu’ils soient techniques ou sur des thèmes comme la santé (voir les forums de la bibliographie collaborative de l’INRP sur Yahoo questions-réponses, sur (voir aussi un article très intéressant comparant "Yahoo questions-réponses" et "Google answers" ( "Pourquoi aidons-nous notre prochain ?", sur

7 L’approche coopérative et les autres approches
On peut ranger dans les approches traditionnelles deux types d’approches : l’approche planificatrice, dans laquelle les acteurs agissent parce qu’ils sont soumis à des contraintes et à un pouvoir coercitif, l’approche économique, dans laquelle le "fournisseur" agit en étant payé au prix du marché par le "consommateur". Dans l’approche coopérative, on cherche au contraire à réduire les contraintes et à augmenter les opportunités. L’approche coopérative cherche à gérer au mieux les opportunités. L’approche traditionnelle cherche à gérer au mieux des contraintes. Un cas fréquent est que l’on doive gérer à la fois des contraintes et des opportunités. On pourra alors tenter d’introduire un peu de traditionnel dans du coopératif. L’important est de rester ouvert aux opportunités.

8 Il ne suffit pas de s’impliquer, d’avoir un objectif apparemment commun ou d’appartenir à une communauté de travail pour être dans la coopération En effet, chacun peut très bien agir dans son coin et pour lui-même, sans interaction avec les autres, sans enrichissement des apports des uns par les apports des autres et sans que cela ne produise des avancées pour le groupe. Prenons l’exemple du site Agoravox.fr, site de journalisme partagé. Ce n’est pas parce que des internautes mettent en ligne sur ce site, bénévolement, des articles sur l’actualité, qu’ils coopèrent nécessairement. Chacun peut n’être intéressé que par ses propres articles et pas par ceux des autres. Là où Agoravox.fr présente des aspects de coopération, c’est peut-être dans les forums associés aux articles ou dans le wiki qui permet à plusieurs internautes de collaborer à l’écriture d’un même article ( La coopération suppose une notion de communauté, d’objectifs commun, de gestes communs et d’implication personnelle des membres. Mais ne suppose-t-elle pas aussi des interactions réelles entre les coopérateurs, qui vont échanger leurs savoirs et leurs cultures pour produire des avancées du projet ?

9 Dans quels domaines l’éducation populaire peut-elle tirer profit de cette nouvelle approche de la coopération ? pour la construction collective de savoirs, dans des démarches pédagogiques qui placent la personne en situation active. On peut supposer en effet que l’approche coopérative permet de mieux valoriser l’individu et le groupe que l’approche traditionnelle, dans la mise en oeuvre d’usages coopératifs des NTIC. Les NTIC - en particulier lorsqu’elles sont utilisées à distance - peuvent être des outils froids et destructeurs de lien si l’on ne crée pas de nouveaux usages, dans la constitution de réseaux d’acteurs en présentiel et à distance, dans l’accompagnement de projets, dans une réflexion sur les licences juridiques des logiciels et des contenus, de manière à favoriser la coopération et la diffusion des savoirs, ...


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